Il a vécu, Souleymane, le journaliste des paysans. Pleurez, belles plumes, belles plumes pleurez. C’est par ces mots inspirés d’André Chénier que je commencerai cet hommage, après les multiples témoignages de la part de ses confrères ; c’est celui d’un condisciple qui a cheminé avec le défunt durant plusieurs années au collège d’orientation devenu plus tard lycée Blaise DIAGNE. Une belle plume, Jules l’était assurément. Son talent commença à éclore déjà dès la classe de cinquième. Je me souviens que le professeur de français, Madame Vanuxem, lors de comptes rendus de composition française, lisait avec beaucoup de délectation devant la classe émerveillée ses devoirs de français en guise de modèle. Professeur de lettres, Souleymane était l’objet d’une admiration unanime des élèves du lycée Charles de Gaulle qui se bousculaient dans sa classe pour assister à ses cours ; on prenait des notes même de la fenêtre. Il avait une culture encyclopédique .Fidèle en amitié, il a su garder le contact avec ses amis du lycée, particulièrement ceux de la promotion 1960-.1961 .Cette amitié est restée intacte jusqu’à sa disparition ,malgré le poids des ans… Que sa famille éplorée, ses parents, amis et proches trouvent ici l’expression des condoléances sincères de tous ses camarades de promotion.
Adieu, vieux frère ! Que la terre du cimetière marin de Saint –Louis te soit légère.
Yatma DIEYE, professeur d’anglais, Rufisque
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HOMMAGE A UN CONDISCIPLE Souleymane NDIAYE n’est plus Par Yatma Dièye
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