Après la forte pluie qui s’est abattue sur Dakar, 65mm à Bel Air, 55mm à Yoff et 45mm dans la banlieue, le village de Yarakh se signale par l’enregistrement de plusieurs dégâts. Un vent violent a, sur son passage, déraciné des arbres et ébranlé des poteaux électriques.
Depuis le bureau du secrétaire municipal de Hann Bel Air, l’on a pu apercevoir un baobab, couché, tel un éléphant, aux abords de la route de Yarakh. Séance tenante, les autorités municipales qui répondaient à nos questions relativement à la pollution de la Baie de Hann, ont donné des consignes pour dégager l’arbre qui obstruait plus ou moins le passage.
Interpellées sur les questions des inondations dans la plupart des quartiers de Yarakh, les autorités municipales ont dépêché des équipes dans les différentes zones pour venir en aide aux populations dans les eaux. Cette descente sur le terrain a permis de découvrir que des poteaux électriques ont été endommagés.
Sur la baie de Hann, deux poteaux sur lesquels sont installés des phares pour la sécurité de la plage, sont inclinés. L’un est retenu par un arbre, et l’autre par l’aile de la toiture d’une maison. En plus de ces incidents qui ont fait plus de peur que de mal, car il n’y a pas de blessé déclaré, les eaux de pluie ont aussi une équation à résoudre pour les autorités municipales.
La pluie enregistrée dans la zone de Dakar-Bel Air a atteint 65mm selon les services de la météorologie nationale. Les motopompes installées dans les zones de récupération des eaux de pluies ont été vite allumées. Selon un représentant de la municipalité : « nous n’attendons pas que les populations viennent nous interpeller pour réagir. Nous sommes là pour résoudre leurs problèmes ». Le représentant municipal n’a pas manqué de préciser que « les moyens font défaut, mais nous faisons tout notre possible. »
sudonline.sn