« Wed Guiss bokh ci ». Traduit du wolof au Français, cela donne ceci : « la preuve, par l’évidence ».
L’inventeur de ce slogan qui a été, sans doute, inspiré par les chantiers de l’Anoci, est tombé sous le charme du « concret ». Ce qui se voit à l’œil nu, se touche…Ce qu’on offre sur le plateau aux incrédules. Et qu’on brandit, tel un trophée, au milieu d’une foule de militants piégés par la politique spectacle.
Mais ce qui a vraiment titillé notre curiosité, c’est ce mariage sublime entre le « concret » et « l’eau ». Et cela nous pousse à s’interroger : L’eau est-elle la manifestation du « concret » ? Le « concret » sort-il de l’eau ? C’est encore l’histoire de la poule et de l’œuf.
Pour sûr, le « concret » tire ses éléments constitutifs de l’eau. Résultat des courses, le « concret » se liquéfie sous le soleil de la dèche et s’évapore sous les yeux hagards de ces « goorgoorlou » qui ont fini de placer, à force d’entendre chanter le « concret », tous leurs espoirs sur le « palpable évanescent ».
Ça, c’est du « concret ». Kou Wed na dem corniche ! Si vous en doutez, faites seulement un tour à la Corniche de Dakar, la plus belle d’Afrique.
c divin DIEU EST GRAND.ce n’est que le debut de leur fin de regne.