« Quand un homme refuse, il dit non !» (Samory Touré)
Le camp d’en face a perdu la tête. Depuis que leur chef a commis le crime, ils ont ajouté à la médiocrité, la folie, la violence et l’injure. Poussant leur plumitif, Madiambal Diagne, a monté au créneau pour les appeler à la raison et à la sagesse. Au « pétage de plomb » et de gueule de Moustapha Niasse qui parle comme un « vulgaire charretier », selon l’expression de celui qui officie comme conseiller officieux mais très influent auprès de Macky Sall; aux broutilles de Abdou Mbow et de Thérèse Faye Diouf, et aux injures et calomnies de Moustapha Diakhaté, c’est l’Apr dans tous ses états : un parti composé de dirigeants nuls.
Mais arrêtons sur le cas de Moustapha Diakhaté. Au-delà de son piètre niveau intellectuel, cet homme n’est pas normal. Comment peut-il comparer Imam Mbaye Niang à des illuminés, des bandits, qui au nom de l’Islam tuent, volent, violent… . Je ne me fais pas le défenseur de l’Imam (même si je reconnais qu’il a posé un acte digne, noble et honnête), parce qu’il a au sein de l’Apr et du gouvernement un fils majeur, de surcroît une grande gueule. Je ne pense qu’il appréciera la sortie du fou de leur parti.
Maintenant, revenons à notre front. Je le dis ici et avec force. C’est la seule option qui nous reste pour faire face au dictateur du palais. Le boycott est un aveu d’impuissance et de fuite de responsabilité. Aujourd’hui, c’est le pays qui a besoin de nous. La nation, la jeune démocratie sénégalaise assassinée par un homme avide du pouvoir. Donc soyons unis. Unis, nous serons plus forts cette association opportuniste et consumériste des fonds politiques de la présidence issus de nos impôts et taxes.
Certes, la tâche ne sera pas facile. Elle nécessite des discussions sérieuses et sincères comme l’a souligné Mamadou Diop De Croix. Nous allons à une guerre. Une guerre douce, silencieuse et pacifique. Une guerre sans armes, sans feux. Bref une guerre propre. Dans cette guerre, nous avons besoin de vrais guerriers. C’est pourquoi dans ce front, les traitres, les hésitants, les peureux, les casseurs, les briseurs et ceux qui font les yeux doux aux délices du palais n’y ont pas leur place.
Taisons nos divergences et nos egos. Ce n’est pas le moment de se positionner. C’est le temps de l’action. Sillonnons le Sénégal, parlons avec les Sénégalais, expliquons les, détruisons les mensonges. Et convainquons le peuple à voter NON.
Voter Non, c’est sauver la républicaine prise en otage par une bande de profiteurs sans scrupule.
Donc, tous avec le camp du « NON » !