Le Président de la République, S.E.M. Macky Sall nous a informés le 31 décembre 2015, qu’il soumettrait un projet de révision constitutionnelle de 15 points,au référendum, après avoir recueilli l’avis du Président de l’Assemblée nationale et celui du Conseil constitutionnel.
Le 16 février 2016, le chef de l’Etat s’adresse encore à la nation, pour dire : « Conformément à l’article 51 de la constitution, j’ai saisi pour avis {sic], le Président de l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel…A la suite de l’avis du Président de l’Assemblée nationale transmis par lettre en date du 18 janvier 2016, le Conseil constitutionnel vient de me notifier la Décision n° 1/C/2016 du 12 février 2016 portant sur le projet de révision constitutionnelle… J’entends me conformer à la Décision du Conseil constitutionnel.
En conséquence de quoi, le mandat en cours du Président de la République connaitra son terme en 2019…A la lumière de ce qui précède je convoquerai le référendum le dimanche 20 mars 2016.
Si j’ai préféré cette voie, en lieu et place de la voie parlementaire, c’est parce que le référendum reste le meilleur gage d’une appropriation populaire de la réforme ».
J’estime modestement, que, pour garantir une appropriation populaire, il aurait fallu respecter certaines règles basiques, dont la première serait de s’adresser aux populations, en langue nationale et non dans une langue, que ne comprend pas plus de 20% des Sénégalais. Il aurait également fallu, donner du temps et des moyens aux populations, afin qu’elles puissent prendre connaissance suffisamment du contenu, mais surtout, leur donner l’opportunité de partager leurs éventuelles observations avec l’initiateur des réformes.
Déjà, dès l’annonce des 15 points de révision, le 31 décembre 2016, des réactions ont montré qu’il y avait dans ces réformes des points que beaucoup de Sénégalais ne pouvaient cautionner. Il s’agit notamment du renforcement de « la laïcité », véritable gangrène importée, qui n’a cessé d’infecter la conscience des Sénégalais, depuis l’époque de l’Administrateur colonial, Louis Léon César Faidherbe, jusqu’à nos jours. Ce concept d’essence franc-maçonnique, qui n’est traduisible dans aucune de nos différentes langues nationales, semble pourtant préoccuper, pour des raisons obscures, certain s de nos dirigeants, qui, j’en suis persuadé, n’en connaissent pas le sens profond. Il faut éclairer de prime abord, la lanterne de ceux qui croient-naïvement- qu’il y aurait une laïcité positive ou modérée ! En vérité, c’est une lapalissade de dire que toute laïcité est, par essence, antireligieuse. Il suffit de parcourir l’histoire de la France ainsi que le combat des grands maîtres maçonniques, à travers le monde et les âges, pour le comprendre. C’est pourquoi d’ailleurs, ce concept belliqueux, ne figure pas, dans la plupart des constitutions des pays européens et américains.
Il est ainsi bizarre qu’au Sénégal des Almamys du Fouta, du vaillant combattant Cheikhou Oumar El Foutiyyou, d’El Hadj Malick Sy et de Cheikh Ahmad Bamba…, on veuille-vaille que vaille- nous imposer dans notre charte fondamentale, un concept rejeté par la majorité des Sénégalais !
La démarche sournoise, tendant à en maintenir l’intangibilité, par une acrobatie, qui relève-plutôt- du juridisme, nous convainc davantage, que les intentions qui la sous-tendent sont, elles-mêmes, dangereusement suspectes !
De la même manière, le vocable des « nouveaux droits », tant galvaudé, dans les milieux des défenseurs de l’homosexualité et autres dépravés sociaux, ne rassure pas les Sénégalais sur les rajouts, qui n’apportent grand-chose, par rapport à la Constitution du 22 janvier 2001.
Il est également absurde d’initier une réforme consacrant le statut de l’opposition, au moment où l’on refuse de consulter celle-ci sur la pertinence des dites réformes!
Je dirai la même chose sur l prétendue « augmentation des pouvoirs de l’Assemblée nationale », qui tente fébrilement de se débattre des blocages, nés de l’immixtion de l’exécutif dans la formation des groupes parlementaires de l’opposition, paralysant ainsi le bon fonctionnement de cette institution.
Des réformes de cette nature, pour être sincères, auraient dû être précédées, par une politique d’apaisement du climat social, tant au niveau des syndicats, qu’à celui des formations politiques et de la société civile.
Le discours guerrier des ténors de la majorité, ne rassure guère sur les bonnes intentions, que l’on tente, maladroitement de nous faire avaler.
Est-il sensé de vouloir « augmenter les pouvoirs » d’une Assemblée qui n’arrive pas à exercer-correctement- les pouvoirs déjà attribués ?
Le problème de nos institutions, réside principalement, dans l’hypertrophie du pouvoir exécutif, et non ailleurs. C’est donc un non sens, que cette révision constitutionnelle, ne fasse aucune avancée sérieuse dans cette direction !
Je ne veux point revenir sur le « Wax Waxati Waxeet… »(reniement), homologué par le jeu de la même acrobatie juridique, si ce n’est pour saluer l’initiative des « 45 professeurs de droit », qui ont dignement défendu l’institution universitaire, ainsi que la pertinence de l’analyse, de l’illustre professeur, Mody Gadiaga, qui a démontré à travers un passage, dans une émission de télévision, qu’il y a encore dans ce pays, des hommes honnêtes, qui maîtrisent leur art !
Pour terminer, j’invite toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais libres
et soucieux du devenir de notre chère patrie, à voter massivement « NON » le 20 mars 2016 !
Mamadou Bamba Ndiaye
Ancien Ministre des Affaires Religieuses
VOUS N’ETES PAS UN MODEL NI UNE PERSONNE MORALE .
Voilà qui est clair..si tous les intellectuels sénégalais étaient comme lui, notre pays ne s’en porterait que mieux…des idées limpide et un raisonnement très pédagogique…. Vous êtes une fierté pour le Sénégal… Senghor
Ce n’est que des foutaises pour le président Wade lorsqu’il a voulu ramener le mandat à 5 ans est ce qu’il l’a fait durant le mandant qui était encore ou c’est durant le deuxième mandat donc il ne faut nous amerder avec vos conneries et votre soif et impatience de recevoir le pouvoir et inchallah le pouvoir vous ne l’aurez jamais parce-que dieu seul a la capacité de l’attribuer et il ne l’attribue pas à n’importe qui surtout des hypocrites animés de mauvaises intentions et ne cherchant que leur intérêt oubliant leur pays des imbéciles differents du président Macky Sall qui s’est sacrifié pour le Sénégal jusqu’à perdre son poste de président de l’ensemblée par un clan de mafieux voleurs et pd
VOTER “NON”, C’EST UN DEVOIR POUR TOUT CROYANT !!! Certes, la référence à l’intangibilité de la laïcité a été supprimée, mais le mal demeure. Oui, la République laïque respecte toutes les croyances, mais ne s’en inspire pas ; elle exclut Dieu dans son mode de gestion de la cité, même si ces convictions religieuses sont partagées par l’immense majorité de la population (plus de 95%) ; c’est antidémocratique ; et cela témoigne indéniablement d’une incrédulité ou d’une hypocrisie. Quant à l’interdiction de la formation de partis politiques d’inspiration confessionnelle (article 4), c’est une stigmatisation des religions ; et c’est, à la limite, ‘’anticonstitutionnel’’, puisqu’elle viole la liberté d’opinion et de culte défendue par la charte des droits de l’homme que nous avons ratifiée (et avons explicitement mentionné dans notre Constitution).
Et certes, la Constitution un consensus sacré, mais forcément dynamique, en rapport avec l’évolution de nos mentalité ; dès lors, toute modification ne devrait aller que dans le sens d’un élargissement (du consensus) et d’une plus grande conformité avec nos convictions religieuses et culturelles. Il est donc très regrettable que le Président Macky SALL nous propose, avec une précipitation suspecte, un référendum pour une révision constitutionnelle qui suscite présentement autant de polémiques (entre autre, sur la laïcité et de la forme républicaine de l’État) – et qui, une fois adoptée, nous placera inévitablement sur une trajectoire d’instabilité et de perdition. Oui, voter ‘’Oui’’, c’est cautionner la poursuite de l’exclusion de Dieu de la gestion de la cité ; ainsi, si le ‘’Oui, triomphe, nous devons nous attendre à une sanction divine – Qu’Allah nous en préserve ! Docteur Mouhamadou Bamba NDIAYE
https://docs.google.com/document/d/1Eyv2EDNAPtMC04jrKzaD60eRV5FyIx8R-g5xeAphH2s/edit?usp=sharing
Quoi qu’à chaque fois, il finit par reculer ou tempérer, faudrait-il qu’il arrive à destination pour qu’on comprenne où il allait ?
1/ Attaque aux chapelets: ils ne développent rien, dit il.
2/ Attaque aux marabouts: ils sont des citoyens ordinaires, dit il.
3/ Attaque aux daaras: il faut les « moderniser » en changeant ce qui y est enseigné et une autorisation pour en ouvrir une.
4/ Attaque aux talibés: il faut interdire leur mendicité, dit-il.
5/ Attaque aux prêcheurs venus de l’étranger: sauf les prêcheurs de l’homosexualité qui n’ont pas besoin d’être dénoncés, puisque leur prêche est public.
6/ Attaque aux dahiras qui ne doivent plus faire zikr nocturnes sans autorisations
7/ Attaque aux mosquées: elles doivent avoir une autorisation pour être construites. Théoriquement, ce n’est pas une obligation pour tout autre type de culte.
8/ Attaque aux imams d’un « certain discours »: trop vague, mais suffisant pour mettre en prison, puisqu’il s’agit d’imams.
9/ Attaque au voile intégral: sous le prétexte que c’est importé, comme l’est l’islam, d’ailleurs, la démocratie, la laïcité, la langue française…et l’ingeniorat en géologie.
10/ Proposition de la laïcité éternelle: qui n’est pas importée, mais est de nos traditions.
Tanor Dieng devait dégager de la tete du PS depuis 2000 au lendemain de la dèfaite historique de ce grand parti s’il avait un peu de dignitè
Maintenant la rèalitè est là visible MACKY a une coalition de vieux politiciens qui n’ont personne derrière eux
Moustapha Niass n’a plus personne a part ce trou de cul opportuniste de Alioune Sarr et Maclick Diop chassè battu lors des dernières locales
Tanor ne controle plus le PS
Je ne parle pas des Dansokho, Landing Savanè et Robert Sagna qu’est qu’ils reprèsentent ces vieux de 80 ans ?
J’APPELLE A VOTER NON CAR C’EST UNE OCCASION D’ENVOYER A LA RETRAITE CES VIEUX POLITICIENS QUI SONT AUTOUR DE MACKY YAMBAR SALL
VOTONS NON C’EST FAIRE DU NETTOYAGE POLITIQUE CAR CE SERA LA FIN POLITIQUE POUR NIASS,TANOR,DANSOKHO,LANDING,SAGNA,DJIBO
j’avais lu surpris macky ndiambar sall a la place de macky yambar sall qui a nomme ce souolard de mandiogou ndiaye parmi les sages. je jure sur tout ce qui m’est cher que nommer un babouin a la place de ce minable magistrat aurait valu mieux. reference sur son etat de procureur a zuiguinchor pour ceux qui ni me croiront pas, sinon attendez le livre que je vais sortir prochainement sur ce triste et petit magistrat. mon nom peut lui raffraichir peut etre la memoire puisque l’histoire a rattrape ce larbin qui se croyait tres fort pour me briser en s’appuyant sur des mensonges soutenus par la corruption. affaire tres interessante a suivre. les vrais deballages seront contenus dans mon libre sur ce miserable magiatrat
j’avais lu surpris macky ndiambar sall a la place de macky yambar sall qui a nomme ce soulard de mandiogou ndiaye parmi les sages. je jure sur tout ce qui m’est cher que nommer un babouin a la place de ce minable magistrat aurait valu mieux. reference sur son etat de procureur a zuiguinchor pour ceux qui ni me croiront pas, sinon attendez le livre que je vais sortir prochainement sur ce triste et petit magistrat. mon nom peut lui raffraichir peut etre la memoire puisque l’histoire a rattrape ce larbin qui se croyait tres fort pour me briser en s’appuyant sur des mensonges soutenus par la corruption. affaire tres interessante a suivre. les vrais deballages seront contenus dans mon libre sur ce miserable magiatrat
Une analyse creuse, vide de bon sens et de discernement. Voter Oui c’est voter pour simplement ramener la durée excessive du mandat présidentiel actuel de sept ans a cinq ans. Une démarche claire et salutaire pour la crédibilité renforcée de nos institutions et la consolidation de notre brillante et jeune démocratie modèle et vitrine.Tout le peuple devrait s’y rallier sans réserve
Yaw danga wara noppi traficant visa