1) La modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique
NB : Pour une élite politique crédible pas besoin de réduire les partis politiques mais que les Politiciens soient des hommes d’honneurs et d’hommes de paroles qui ne se dénient jamais. Quand on veut réviser le mode d’organisation des partis faut toucher à la lancinante question du financement des partis politiques et tel n’est pas le cas.
2) La participation des candidats indépendants à tous les types d’élections
NB : On a vu ce qui s’est passé lors des élections locales avec l’avènement de l’Acte de III (un rush de candidats et de listes) n’importe qui ne doit pas et ne peut pas prétendre gérer la Cité car ceci risque de causer un quiproquo dans le pays y’aura plus société civile. Cet article vise à aliéner les citoyens en faisant de tous des politiciens. Si on veut vraiment être démocrate pourquoi toujours laisser l’âge du présidentiable à 35 ans et éliminer les septuagénaires de la liste. C’est discriminatoire.
3) La promotion de la gouvernance locale et du développement territorial par la création du Haut conseil des collectivités territoriales
NB : Une nouvelle institution budgétivore qui vise à caser des politiciens ‘’peu’’ crédibles. Il faut renforcer les acquis des Collectivités locales au lieu créer une nouvelle structure tutelle. Que deviendra alors le ministère tutelle. Va-ton le supprimer ou pas ?
4) La reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens : droit à un environnement sain sur leurs patrimoines fonciers et sur leurs ressources naturelles
NB : Opacité totale, on nous parle de nouveaux droits et on en cite qu’un seul ayant trait à l’environnement. Ce dispositif existe déjà dans la Constitution de 2001 dans son article 08. Il faut lister et écrire noir sur blanc les autres nouveaux droits aux citoyens pour qu’on puisse les connaitre.
5) Le renforcement de la citoyenneté par la consécration de devoir du citoyen
NB : En quoi faisant ? Aucune explication, floue totale. Il faut réintégrer les cours de d’éducation civique et morale dans le système éducatif élémentaire comme dans le passé.
6) La restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel
NB : On aurait pu nous épargner toute cette comédie s’il voulait vraiment réduire son mandat il allait le faire. L’argent injecté dans le référendum pouvait servir à autre chose. Les priorités sont là.
7) Le renforcement des droits de l’opposition et de son chef
NB : Quand on entonne que l’on va réduire l’opposition à sa plus petite expression pis encore quand on prône de la transhumance que peut bien faire cet article dans notre constitution. Quand l’opposition est bâillonnée à l’Assemblée nationale avec aucun groupe parlementaire que pourrait-on dire cette proposition. Quelle importance aura-t-elle dans la gestion de notre pays si on sait y a l’article 80. Et aussi quels seront les critères de choix de ce chef de l’opposition car ce n’est pas clarifier.
8) Représentation des Sénégalais de l’Extérieur par des députés à eux dédiés
NB : On nous parlait de gestion sobre, de réduction des dépenses publiques, de rupture… Les députés de pour les Sénégalais de l’extérieur serviraient à quoi et sous quelle liste ils vont partir en élection où comment on va-t-on les choisir. Mystère et boule de gomme. A quoi servirait le ministère des affaires étrangères, des Consuls et ambassades s’ils sont incapables de porter la voix de ces derniers. Il faut leur demander de travailler au service de nos compatriotes de l’extérieur au lieu de faire leur cinéma.
9) Élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques
NB : Le législatif a toujours été au solde de l’exécutif. Cette proposition est un vrai coup de bluff et vrai remplissage.
10) La soumission au Conseil constitutionnel des lois organiques pour contrôle de constitutionnalité avant leur promulgation
NB : On revoit au PR ces déclarations de 2012 à l’encontre de ladite institution.
11) L’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel de 5 à 7
NB : Le PR ne doit plus nommer les membres du CC si on veut un CC crédible et libre.
12) La désignation par le Président de l’Assemblée nationale de 2 des 7 membres du Conseil constitutionnel
NB : Véritable Parodie quand on sait que le Président de l’Assemble est la marionnette du PR.
13) L’élargissement des compétences du Conseil constitutionnel pour donner des avis et connaître des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’appel
NB : Duperie encore. On maquille la forme mais le fond reste le même, le CC demeure un instrument du PR.
14) La constitutionnalisation des principes de la décentralisation et de la déconcentration
NB : Question : Pour servir à quoi ? Faut juste appliquer les textes du Code Général des Collectivités Locales pas besoin faire du cirque.
15) L’intangibilité des dispositions relatives à la forme républicaine, à la laïcité, au caractère indivisible, démocratique et décentralisé de l’État, au mode d’élection, à la durée et au nombre de mandats consécutifs du Président de la République
NB : Une insulte, une moquerie. Le Sénégal a toujours vécu sa laïcité dans les belles des formes pas de besoins de quelle conques réformes pour la solidifier car elle l’est et la demeurera.
Sur le renforcement du droit de l’opposition et de son chef, si la volonté politique y était il était plus pertinent avec ce référendum d’y adjoindre la limitation des partis politiques qui sont pléthoriques et sont devenus un moyen de chantage en les forçant avec un article transitoire dans la constitution d’aller tous à la prochaine élection législative de 2017 et tout parti qui n’aura pas de député verra son parti dissout définitivement et à l’issu du scrutin fixer le nombre de parti définitif au sénégal par le nombre présent à l’assemblée nationale sans possibilité d’en créer d’autres. Cela aurait pour l’avantage de régler plus facilement le statut du chef de l’opposition et éventuellement le problème du financement des partis politiques en plus d’interdire aux soi-disant indépendants qui aiment la facilité de se présenter aux élections et d’intégrer les partis politiques. Tout cela pouvait se faire si il y avait une concertation au préalable avec toutes les couches de la nation et un consensus générale dégagée, et je pense qu’il n’y aurait pas d’obstacle parce-que la chose la plus partagée dans ce pays c’est la réduction des partis. Mais malheureusement on a raté cette occasion avec un président apprenti dictateur qui ne fait qu’à sa tete en plus d’être incompétent. Tous au référendum pour un NON MASSIF pour la sauvegarde de nos valeurs culturelles et religieuses
Tout immigré sénégalais républicain et responsable doit voter OUI et faire voter OUI à sa famille. Les immigrés méritent d’avoir au moins 15 députés à l’Assemblée pour faire entendre notre voix. Ne pas le comprendre c’est être rétrograde, ignare et nihiliste car ce sont bien eux qui nourrissent le Sénégal. En plus des autres bonnes réformes proposées (surtout le point qui diminue le nombre de partis politiques). Dépassons les considérations partisanes ou émotionnelles et regardons l’avenir. Tous pour le OUI massif
@ lemzo
Républicaine, citoyenne, démocrate, citoyenne, éprise de justice et de liberté, immigrée malgré elle pendant 43 ans car interdite de poursuivre des études supérieures dans son pays pour cause de militantisme mais ne regrettant rien car riche d’expérience, goûtant et partageant les délices du fruit de cet exil, JE DIS NON, NON, NON CAR L’INTELLIGENCE DU PEUPLE SÉNÉGALAIS A ÉTÉ INSULTÉE, LE CITOYEN SUBIT DES VELLÉITÉS D’HUMILIATION, LA CNRI A ÉTÉ BAFOUÉE, RÉFORMETTE N’EST PAS RÉFORME, JE ME RESPECTE ET J’EXIGE LE RESPECT DONC JE ME DONNE LES MOYENS D’ÊTRE RESPECTÉE. PERSONNE NE ME FERA PRENDRE DES VESSIES POUR DES LANTERNES, NI NE ME FERA ÉRIGER LE MENSONGE ET L’HYPOCRISIE EN SACRO -SAINTE VÉRITÉ. QUE VIVENT L’ÉTHIQUE, LA MORALE, L’HUMILITÉ ET LA MODESTIE.
Le Senegal et son peuple d’abord, encore et toujours, VIVE LA DIGNITÉ.