L’évêque de Thiès, Monseigneur André Guèye, a présidé hier la messe de la célébration de la Journée mondiale de la jeunesse (JMJ). Dans son sermon, le religieux a invité les jeunes à cultiver la paix, le pardon et le dialogue entre les religions. Il s’est également prononcé sur le référendum.
Dans un contexte mondial marqué par l’accroissement de « la violence religieuse et l’intolérance », l’évêque de Thiès a invité hier tous les Sénégalais à maintenir le dialogue et le respect mutuel qui ont toujours caractérisé notre pays. Selon Monseigneur André Guèye, le chrétien doit cultiver la paix, l’entraide, la solidarité et le pardon, car cela fait partie des œuvres de la miséricorde. « Par exemple, quand le référendum a coïncidé avec la JMJ, certains ont appelé au boycott. Si on le fait, c’est de la vengeance et cela n’est pas chrétien. Il y a eu une coïncidence malheureuse. Mais, ce n’est pas la fin du monde », a rappelé l’évêque, devant les fidèles venus de toutes les paroisses du Sénégal.
Suivant sa logique, Mgr André Guèye s’est dit contre le boycott du référendum. Dans son discours de clôture, il a invité les catholiques à aller voter pour remplir leur devoir citoyen. « Il ne s’agit pas de voter pour ou contre quelqu’un, mais voter pour dire si on est d’accord avec la manière dont notre pays sera géré. Ne vous laissez pas emporter par la masse. Un chrétien doit toujours s’engager dans la gestion de sa cité. Mais, je précise : à chacun sa conscience et sa liberté de voter Oui ou Non. Moi, je vais voter, parce que je suis citoyen », a déclaré le patron de l’église de Thiès, en présence du ministre des Forces armées, Augustin Tine.
Ainsi, le pardon, le dialogue interreligieux et le respect de l’autre ont été au cœur de l’homélie de l’évêque de Thiès, Mgr André Guèye, hier. Cette édition s’est tenue à la paroisse St Charles de Lwanga de Léhar, dans la commune de Pambal (département de Tivaouane), pour le compte du diocèse de Thiès. « Il faut être ouvert, pour accueillir l’autre. Qu’il soit de mon ethnie, de ma religion ou dans une autre croyance. Il faut accepter nos frères musulmans, car nous avons tous quelque chose en commun : c’est la miséricorde », a exhorté le religieux aux jeunes fortement mobilisés pour la circonstance.
‘’La laïcité que nous voulons’’
Augustin Tine, venu représenter le chef de l’Etat Macky Sall, a pour sa part regretté cette « coïncidence malheureuse » de la date du référendum avec la JMJ. Mais, il estime enfin que le Sénégal vient, à travers l’église, de montrer au monde que la religion peut être un vecteur de la paix, en prenant cette décision sage d’avancer les JMJ. A la suite du ministre Tine, Monseigneur André Guèye a remercié chaleureusement l’Etat du Sénégal pour son soutien financier. « Nous remercions les autorités étatiques et l’ensemble du gouvernement qui ont accordé des appuis financiers considérables à tous les diocèses du Sénégal. C’est ça la laïcité que nous voulons. C’est-à-dire un Etat équidistant à toutes les religions et qui appuie ces dernières dans leur mission de promouvoir les valeurs morales dans la société », a dit l’évêque.
Par ailleurs, le religieux a invité les jeunes à œuvrer en faveur de la préservation de l’environnement. Selon lui, la protection et le respect de la nature est un acte d’adoration. Il a aussi déploré le comportement de certaines populations qui jettent les ordures partout. « Ne terminons pas cette année sans que chacun plante un arbre au moins. Ne jetez pas les déchets dans les rues. J’appelle toutes les associations et organisations de jeunes à s’engager dans la protection de l’environnement », a-t-il conclu sous les applaudissements de l’assistance.
EnQuête
Monseigneur, Gardez en ligne ces points importants qui devraient être expliqués AUX FIDELES car tous les DROITS annoncés par Macky et C° en matière de gestion des ressources naturelles (ressources forestières, patrimoine foncier, ressources halieutiques, eau, etc) n’existent que dans l’Exposé des Motifs du projet de loi mais pas dans le corps du texte (articles 25.1, 25.2 et 25.3). C’est vérifiable ! C’est de l’intox pure! Les pauvres paysans du Saloum et du Baol, les riziculteurs de la Casamance et maraîchers des Niayes (Méouane, Pambal, Sangalkam, Cayar, Mboro, etc) commencent à récupérer les « terres » de leurs ancêtres ou demander de fortes compensations à l’Agrobusiness ! C’est du faux ! Il en est de même des populations qui vivent dans les zones minières: elles resteront d’éternels ouvriers ou orpailleurs car le projet de Macky n’a pas réglé leurs vieilles doléances ! C’est comme nos vaillants villageois des terroirs forestiers de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor !
Non rek