Dans le combat référendaire en cours, le rôle nocif de la presse, entendue au sens large (les divers supports médiatiques), n’est pas suffisamment souligne. Sans retenue, et dans sa grande majorité, la presse sénégalaise s’est mise derrière le OUI, en forgeant une nouvelle alliance de circonstances, comme elle l’a faite dans la passe avec d’autres pouvoirs qu’elle a déjà oubliée. Ce faisant, elle ne rend ni service a ce pouvoir de Macky Sall ni au pays, encore moins a la profession qu’elle représente.(les divers supports médiatiques) Et tous les sénégalais ont intérêt a ce que les médias retrouvent leur lustre d’antan quand ils étaient l’avant-garde des transformations qualitatives, démocratiques, éthiques, dans ce pays. Tous, ceux d’entre nous qui en font partie, devons nous secouer pour y mettre un terme. Et tous les sénégalais ont intérêt a ce que les médias retrouvent leur lustre d’antan quand ils étaient l’avant-garde des transformations qualitatives, démocratiques, éthiques, dans ce pays. Or là, ils se laissent aller à adopter ou subir des postures qui les avilissent au point de leur faire perdre leur statut de quatrième pouvoir, contre-pouvoir utile en démocratie, qu’ils pouvaient assumer jusqu‘à un passé récent. Désomais aux Basques des pouvoirs politiciens, la presse sert de receptacle aux detritus du jeu politique en plus de se faire utiliser comme instrument de propagande si elle ne sert de relais aux diffamateurs de tous poils. En outre, les rumeurs la considèrent comme corrompue et ne jouant plus sa mission de presse au service du développement ni celle de force équidistante, au-dessus de la mêlée, capable de promouvoir les enjeux déterminants de l’Agenda national. En conséquence de quoi, ses animateurs, pour la plupart, a commencer par les directeurs de publication et d’organes radio-televisuels, en plus de ceux de la presse en ligne, sont devenus de grands dangers pour la marche et l’avenir démocratique du Sénégal. Médias de la haine et de la manipulation, médias serviles et médias transformes en médiocres institutions sans crédibilité, ils sont les premiers a être sommes par l’impératif de faire leur mue s’ils veulent retrouver grâce aux yeux du peuple sénégalais et même auprès de leurs sponsors qui les méprisent. Voilà pourquoi il ne fait pas sens de dépénaliser les délits de presse et pourquoi aussi une urgente conférence nationale, pour ainsi dire, sur les médias sénégalais en état de putréfaction avancée est un acte de salubrité publique a lancer sans tarder. La presse sénégalaise doit faire son aggiornamento dans ce contexte ou la révolution technologique qui permet l’accès immédiat a d’autres supports risque d’accélérer son obsolescence. Tous concernés par ses derives et ses mécréances, il nous faut donc la tirer de ses errements. C’est une autre raison de voter NON pour montrer a cette presse que ces pratiques adultérines, sur fond de vénalité, sont loin de pouvoir influencer les choix libres de citoyens lucides. De plus, ils ne peuvent plus prospérer dans ce Sénégal conscient de l’importance des vrais enjeux et détermine a se refaire sans subir ses effets néfastes. J’ai honte à la presse de mon pays tellement elle est mêlée a tous les coups de jarnac, a toutes les magouilles, a toutes les compromissions. Quelle posture méprisable ! Comme si elle est fière d’être l’échelle de celles et ceux qui veulent s’en servir. Quelle posture méprisable ! On peut deviner combien ca me fait de la peine d’en arriver a un tel diagnostic froid, mais véridique sur une profession qui reste mienne, malgré ce qu’elle est devenue. Les rares faisceaux de liberte et d’independance qui la traversent de temps a autre ne sauraient plus suffire a couvrir son etat de tragique indigence. Il est grand’temps qu’elle fasse un sursaut d’orgueil et d’honneur pour retrouver une meilleure image que celle qu’elle a maintenant… Agissons vite, car le navire Presse est menace d’un naufrage imminent, et, pour commencer, trêve des bulles dans les journaux a la solde des pouvoirs, médiocres pratiques ayant aide certains a devenir même secrétaire d’état dans une république décidément dégradée. Agissons vite, car le navire Presse est menace d’un naufrage imminent, et, pour commencer, trêve des bulles dans les journaux a la solde des pouvoirs, médiocres pratiques ayant aide certains a devenir même secrétaire d’état dans une république décidément dégradée.
Presse de tous les dangers Par Adama Gaye (journaliste-Consultant)
Date:
DANS LA MEME CATEGORIEEXCLUSIVITE
Football-Conflit autour du Ballon d’Or 2024 : un journaliste namibien flingue Florentino Perez
XALIMANEWS-Sheefeni Nicodemus, journaliste namibien, etait impliqué dans les votes...
Lutte Sénégalaise-Combat Modou Lo/Siteu : Qui va scalper l’autre, entre le Roi Kharagne et l’ambitieux l’ambitieux Yalmine, ce dimanche 24 novembre ?
XALIMANEWS - Ce dimanche 24 novembre, l'Arène nationale vibrera...
Législatives anticipées/Diourbel: La coalition Samm Sa Kaddu a promis une loi criminalisant l’homosexualité au Sénégal
XALIMANEWS: L’homosexualité est au cœur des débats dans cette...
Merci Adama pour cette percutante contribution. j’étais en train de terminer un papier sur le rôle désolant de la presse durant cette période mais après vous avoir lu je ne juge plis nécessaire de poursuivre l’écriture tellement vous avez très campé le problème.
J’ajouterai tout simplement la piètre qualité du contenu de la formation et de l’attitude inquiétante des professionnels à l’image de Mame Less Camara, Bokoum…qui se sont tus face à ces errements de leur collègues. D’ailleurs votre génération l’école sénégalaise ne forme plus de journaliste.
Elle produit des reporters transformés en journalistes et c’est là le danger qui est en train de guetté le pays. À part le site web XALIMASN.COM toute la presse en ligne du pays est tombée aussi bas en se rangeant derrière l’actuel régime. Une chance que les populations soient de plus en plus éveillées. Quoi qu’il en soit le NON a déjà. triomphé.
Bonne continuation
Il ne faut pas oublier que Seydou Gueye, expliquant la stratégie du camp du OUI, a dit: Nous allons envahir les médias, les sites en ligne, pour occuper les unes ». Aussitôt dit, aussitôt fait. Ils ont donc payé tous les unes de presque toute la presse sénégalaise, en plus de toutes les pubs du OUI qui clignotent dans toutes les pages. Certains médias précisent: « publi reportage ». D’autres ne s’embarrassent pas de ces protocoles.
Ce qu’il y a à noter, c’est que le pouvoir a déjà averti et assume avoir payer des articles. Et parmi ceux-ci, il y a les articles aussitôt lancés, après la rencontre de Macky avec le khalife des mourides, d’un ndiguël pour le OUI. Ce qui a obligé, depuis, chaque jour, à différents guides du mouridisme de sortir pour des démentis. Les auteurs des articles payés ne feront rien en suite. Ils ont encaissé leur argent. C’est tout. Ils ne s’étaient pas engagés pour un service après vente.
L’autre article payé est celui d’une humiliation (ou évacuation, ou camouflet, selon les titres) de la délégation de l’opposition, donc du NON. La aussi, les auteurs ne s’étant pas engagés pour le service après vente, le travail payé s’est arrêté au titre donné le lendemain de la paie.
Il est claire que le pouvoir a payé des articles dans le sens de l’orientation de l’opinion. Cela prouve aussi que beaucoup de milliards ont été déversés dans le Sénégal pour le OUI. Ce qui constitue la preuve que la réussite du OUI n’intéressent pas que des sénégalais. Les sénégalais que cela intéressent d’ailleurs sont totalement ignorants du rôle qu’on est entrain de leur faire jouer.
Pauvre de nous sénégalais. Le pouvoir de Macky qui se veut sobre et vertueux est en train de montrer son veritable visage répugnant: il transgresse les propres régles qu’il fixe: une campagne éléctorale lancée avant le coup d’envoi officiel – une publicité partisane sur les supports appartenant à tous les bords – un achat de conscience – une prostitution de la presse – une utilisation honteuse des moyens de l’état pour leur campagne partisane. Que dire de la corruption tout azimut: des chefs religieux, de la presse , des artistes , des sportifs…
Et dire qu’il s’agit d’un referendum qui, s’il était bien préparé avec le temps necessaire et de larges discussions, devait faire l’unanimité avec au moins 95% de OUI sans autant de dégâts et d’actes indignes…
ARTICLE TRÈS PERTINENT
ALERTE
D’APRÈS CERTAINES INFORMATIONS, LA RTS ET LA TFM DE YOUSSOU N’DOUR AU SOIR DU 20 MARS VONT COMMENCER PAR DONNER LES RÉSULTATS DES LOCALITÉS FAVORABLES À MACKY DU STYLE FATICK OU MATAM OU LES FIEFS HAL PULAAR.
L’IDÉE EST DE FAIRE CROIRE À UNE DYNAMIQUE DU OUI.
QU’AUCUNE PRESSE NE TOMBE DANS LE PIÈGE. VERIFIER BIEN LES LOCALITÉS PAR OU ILS VONT COMMENCER ET VOUS COMPRENDREZ
LE NON ECRASERA LE OUI
CE QUI NOUS INTÉRESSE C’EST
DAKAR ET SA BANLIEUE
THIES
TOUBA
CASAMANCE
SAINT LOUIS
DIOURBEL
DAGANA
LOUGA
SI VOUS GAGNEZ CES GROSSES LOCALITÉS, VOUS GAGNEZ LES ÉLECTIONS
PAS DE BLUFF
Désolé M. Gaye, tout le monde sait que vous avez un agenda caché depuis 2012 en faveur d’Idrissa Seck. Le poste de conseiller à la présidence qu’il vous avait promis à la veille de votre retraite est toujours d’actualité… si jamais il arrive enfin au pouvoir (mais malheureusement Gackou et Khalifa Sall vont encore lui barrer la route). D’où vos gesticulations mensongères dans les journaux. La vérité c’est que le pouvoir a ses supporters dans la presse comme l’opposition a les siens. Où est le problème ? Walf roule pour qui ? Xalima roule pour qui ? Alors pourquoi chargez-vous la presse qui fait la promotion du OUI et pas celle qui fait la promotion du NON ? C’est là votre hypocrisie et votre démagogie et vous êtes en partie responsable de ce que vous appelez « naufrage de la presse ». Si vous vous faites campagne pour le NON, d’autres le font pour le OUI. Et vous verrez au soir du 20 mars que ce peuple que vous tentez de manipuler sait plus que vous où sont ses intérêts…