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Independance Confisquee : L’économie Sénégalaise Sous Contrôle Extérieur

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La République du Sénégal s’apprête à souffler ses cinquante-six bougies. Pour célébrer cet anniversaire, le président Macky SALL a décidé de se départir de la prise d’armes en sortant la grande artillerie. Seulement, si l’indépendance est d’abord économique, le Sénégal peut-il réellement se targuer de souveraineté ?

 

Le Sénégal va exhiber, lundi prochain, sur le boulevard du Général De Gaule, la panoplie d’éléments qui compose son Armée pour commémorer ses 56 ans d’indépendance. Mais, une Armée nationale, même super équipée, peut-elle, à elle seule, refléter la souveraineté d’un Etat ? A cette question, le président de la République avait, lors de l’édition de 2015, répondu par la négative. «Notre défi pour le présent et l’avenir, c’est de gagner notre indépendance économique en nous libérant du besoin de l’aide et de la dépendance de l’extérieur pour tout ce que nous pouvons produire par nous-mêmes», avait observé Macky SALL le 4 avril dernier après la prise d’armes qui s’était déroulée sous ses yeux. Si l’indépendance du Sénégal est à gagner, c’est qu’elle loin d’être acquise. Au-delà des stigmates culturels de la colonisation encore présents, la libéralisation des secteurs les plus vitaux de l’économie sénégalaise maintient celle-ci sous la grande dépendance.

L’économie sous contrôle extérieur

Si l’indépendance est d’abord économique, le Sénégal est loin de l’être. Le franc des Colonies françaises d’Afrique (Cfa) a certes mué en Communauté financière d’Afrique mais demeure plus que jamais garanti par le trésor public français qui peut décider de sa dévaluation sans forcément tenir compte des avis des huit présidents africains dont les pays ont en partage cette devise. L’ancien président sénégalais Abdou Diouf n’avait-il pas tout tenté pour empêcher la dévaluation du F Cfa survenue en 1994 ? A ce sujet, le président Tchadien Idriss Déby, repris par Wikipédia, avait observé : «Il y a aujourd’hui le FCFA qui est garanti par le trésor français. Mais cette monnaie, elle est africaine. C’est notre monnaie à nous. Il faut maintenant que réellement dans les faits cette monnaie soit la nôtre pour que nous puissions, le moment venu, faire de cette monnaie une monnaie convertible et une monnaie qui permet à tous ces pays qui utilisent encore le FCFA de se développer.»

Au-delà de la monnaie, l’essentiel des fils qui tissent l’économie sénégalaise ornent les doigts d’hommes d’affaires et/ou de multinationales étrangers. L’exemple le plus patent demeure sans doute Jean Claude Mimran. En effet, ils sont nombreux les Sénégalais qui se demandent pourquoi le sucre est aussi cher au Sénégal. La canne à sucre est cultivée par des Sénégalais, sur le sol sénégalais dans des plantations irriguées par  le fleuve Sénégal. Cette canne ainsi obtenue n’est exportée nulle part pour transformation, elle est acheminée dans une usine où des Sénégalais s’activent. Pourtant, dans la plupart des pays même, ceux qui l’importent, le produit est insolemment moins cher. Pendant ce temps, la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) se targue, régulièrement, de chiffres d’affaires se comptant en millions d’euros. Et avant que le monopole du secteur ne soit dernièrement parcellement cassé, le baron Mimran se concurrençait tout seul à travers le sucre Souki que les Grands moulins de Dakar (Gmd), dont il est le propriétaire, distribuent.

Chasser en meute

En plus du sucre, le secteur arachidier qui constituait l’un des fleurons de l’économie nationale est plongé dans une déliquescence qui plonge les agriculteurs dans le marasme et le monde rural au bord  du chaos. En cédant la Sonacos à Abbas Jaber, l’Etat a laissé les paysans à eux-mêmes, organisant ainsi leur face-à-face d’avec un businessman entouré d’opérateurs sans scrupules. Le réveil a été tardif. Avant que l’usine dont il a changé le nom ne lui soit arrachée par l’Etat, Abbas Jaber aura réussi à réduire sensiblement le nombre des travailleurs qui ne trouvaient du pain que grâce à la Sonacos. A Diourbel, on parle de près de 70 % d’employés en moins entre la Sonacos et Suneor. L’agriculture dévoyée, la pêche qui permet à des milliers de  Sénégalais de joindre les deux bouts va également subir les soubresauts d’une politique axée sur la recherche inlassable d’investisseurs et de gains. Les licences accordées régulièrement à des navires de pêche étrangers, la filière ne parvient plus à nourrir ses acteurs. Pis, l’essentiel des produits halieutiques acheminés à l’extérieur, il ne reste aux Sénégalais que la sardinelle (Yaaboye). Quid du secteur de la téléphonie ? Si des citoyens d’un autre pays ont en charge un secteur aussi sensible que la téléphonie, les Sénégalais ne devraient-ils  pas se sentir espionnés, surveillés ? Aujourd’hui, tous les opérateurs téléphoniques du Sénégal sont étrangers. Face à la presse, au début du mois de mars dernier, Ndèye Founé Niang Diallo, Secrétaire générale de la section Télécom du Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications (Sntpt) observait : «Il est de notoriété publique, à travers la presse, qu’Orange France entretiendrait des relations étroites avec la DGSE, les services de renseignements français». A ces considérations, s’ajoutent des plaintes et des complaintes des travailleurs de la Sonatel qui dénoncent un «néo-colonialisme» impactant significativement «l’économie et la souveraineté du Sénégal». Les Industries chimiques cédées aux Indiens ont cessé d’être l’une des entreprises les plus rentables du Sénégal. Quid d’Eiffage, qui rafle tous les marchés d’infrastructures d’envergure du pays, du GroupeBolloré Logistics, maître du terminal Roulier du port de Dakar, deNécotrans pour le Vraquier, de Total qui s’est accaparé du secteur des hydrocarbures ? La liste est loin d’être exhaustive. Et la «chasse en meute» des entreprises françaises en terre africaine, préconisée par d’éminents économistes français et bénie visiblement par l’Elysée, est en phase de se concrétiser, n’en déplaise à la proie. L’image de la station Total, trônant au beau milieu de l’autoroute à péage de Senac, filiale d’Eiffage, est des plus éloquentes. Pour ceux qui n’ont pas de cartes bancaires de la SGBS et de la BICIS, les deux plus grandes banques françaises au Sénégal, inutile de s’y attarder.

Nonobstant ses centaines de kilomètres de côtes, ses trois fleuves (Gambie, Casamance et Sénégal) qui le traversent, le Sénégal importe annuellement des centaines de milliers de tonnes de riz, près de 15 mille tonnes de pomme de terre etc. Se nourrissant pour l’essentiel de ce qu’ils ne produisent pas, les Sénégalais peinent à se départir du pain dont la matière première est aussi importée. Cette dépendance se manifeste sur bien d’autres aspects.

Les sapeurs-pompiers qui défilent élégamment, chaque année, n’ont pas pu venir à bout, des flammes qui avaient retenu Karim Wade à l’intérieur de l’immeuble Tamaro. Il fallut une intervention française pour sortir le super ministre d’alors d’un bâtiment en feu. Que dire du génie civil qui parade aussi magnifiquement chaque année ? Face au fameux joint de l’usine de Keur Momar Sarr qui avait privé les Dakarois d’eau, durant plus de vingt jours, les ingénieurs sénégalais se sont révélés impuissants. Là également, il a fallu l’intervention de la France pour sortir la capitale de la pénurie d’eau.

S’il ne peut être imputé au président Macky Sall une quelconque responsabilité dans la dépendance économique du Sénégal, depuis qu’il est à la tête de l’Etat, à part promouvoir l’autosuffisance en riz, il n’a posé aucun acte allant dans le sens d’assurer au Sénégal son indépendance économique. Bien au contraire. Si Abdoulaye Wade avait manifesté sa volonté de réduire le champ d’action des Français, militaire notamment, son successeur n’a pas fait grand-chose pour sortir les quelques Sénégalais qui émergent de la peau du sous-traitant.

Mame Birame WATHIE (WALFNET)

12 Commentaires

  1. Fabrique de milliardaires (Suite et Fin)
    « Derrière chaque grande fortune, il y a un grand crime », Honoré de Balzac.
    Dans les textes précedents, y compris celui sur les milliardaires sénégalais (qui a été censuré), j’ai fait un tour du monde avec quelques exemples de fabriques de milliardaires. Le tour a été guidé par le souci de toucher une large game de façon de faire. Ce qui m’a fait choisir des exemples en Russie, Chine, France, USA, Brésil et Méxique. Ce tour a aussi permis de voir des circonstances qui ont motivé la fabrique de ces milliardaires. L’arrivée de Mitterand au pouvoir avait entraîné une rétention des capitaux ayant entraîné une raréfaction de l’argent. Mais au lieu de sauter sur la facilité d’accuser ses précédeurs d’avoir fait circuler de l’argent sale qu’il a arrêté, Mitterand a fabriqué son investisseur en la personne de B. Tapie. J’ai rappelé l’apport de Diouf à la fortune d’Aliou Ardo Sow par le projet Golf du Technopole et récupération des terrains en face de la Pharmacie Golf. J’ai évoqué le voyage de Macky aux Emirats avec des privés sénégalais, tout en soulignant que ce fut des privés privilégiés sur d’autres. Et dans les deux cas, j’ai dit bravo. Ces exemples rappelés seront importants pour la compréhension de la suite.
    Pourquoi les états fabriquent-ils des milliardaires ? Un rappel de quelques notions de botanique.
    Lorsque vous circulez dans les herbes sèches de nos savanes, des épines de cenchrus (khâkhâme en Wolof et hébéré en Poular) s’accrochent à vos habits, en général au pantalon. Vous vous en rendez compte loin du lieu d’accrochage. Vous les enlevez et les jetez. Mais à la prochaine pluie, c’est là où vous les avez jetées qu’elles germeront. La plante vous a utilisé comme moyen de transport pour emporter sa graine à germer dans un autre endroit de la terre que là où elle était, tout comme elle aurait utilisé tout animal ou oiseau passant. Les botanistes vous diront que la plante (Khâkhâme) a développé une stratégie pour coloniser la surface de la terre. Elle n’est pas seule à le faire. Le calotropis (Paftane en Wolof et Baamwaami en Poular) garnit ses graines de duvets, ouvre ses bulbes que le soleil sèche et laisse le vent détacher ses graines à duvets et les emporter le plus loin possible de leur mère. Ces graines germeront là où elles tomberont. Certains arbres et plantes utilisent les oiseaux comme moyens de transport de graines. Certaines graines sont consommées par les animaux pour ensuite être rejetées là où les animaux rumineront ou défequeront. Ainsi chaque plante, ou arbre disperse ses graines à tout vent. Mes parents Poulars disent : « Yo Alla sar leñol saaka. Mbele dho nedhdho yehi fof tawa toon banndum », (Qu’Allah disperse et éparpille la famille, la race, l’ethnie. Pour que quelque endroit où on sera on y trouve un parent).
    Et lorsqu’une plante occupe une surface donnée de la terre pour y avoir, au préalable, dispersé ses graines, lorsque toute la famille germe et se développe, la phase finale du processus consistera à conjuger les efforts pour étouffer le développement de toute plante autre que la famille. Première étape : disperser les graines (le maximum pour minimiser les pertes). Deuxième étape : conjuguer les efforts et étouffer les autres.
    Je disais merci à Abdou Diouf, pour avoir (directement ou indirecement) renforcer Aliou Ardo qui a lancé Yérim Sow. Et cela a permis à la presse sénégalaise de titrer fièrement : « Yérim Soww investit 10 milliards dans l’hôtellerie au Bénin ». Par cette voie, le Sénégal vient d’accrocher son khâkhâme au Bénin.
    Et comment le Sénégal l’a-t-il réussi ? Comme la plante, il y a eu la phase de garniture de la graine en épine, l’utilisation d’un moyen de transport, après, il y aura la germination. Une phase de travail interne et une phase d’assaut vers le monde extérieur. Le poète Senghor aurait parlé « d’Enracinement puis d’Ouverture ». Dans le monde de la culture de Senghor, « le Rendez-vous du Donner et du Recevoir », l’enracinement est une condition siné qua non pour donner. Sinon, on ne fera que recevoir, on sera le consommateur de la culture des autres. Similairement, au rendez-vous de la mondialisation économique, tout pays a intérêt à fabriquer ses propres forces économiques, ses milliardaires, disons ses khâkhâmes, pour le prochain combat… d’étouffement.
    Si nous avons bien compris, maintenant, quel est le rôle du FMI et de la BM pour les économies occidentales ? Pour leurs milliardaires ? La réponse c’est : porteurs de khâkhâmes. Oui, porteurs de khâkhâmes. Un pays a besoin de prêt, le FMI ou la BM fixent leurs conditions : privatisations, et ce sont les entreprises qu’ils portent sur leurs ailes qui seront acquereurs ; ou marchés de travaux que les mêmes entreprises doivent gagner. Dans tous les cas, ils accrochent leurs khâkhâmes dans les pays demandeurs. Au même titre que ces institutions, les présidents aussi se déplacent toujours avec des pools d’entrepreneurs, des khâkhâmes qu’ils cherchent à accrocher quelque part. Les armées occidentales (françaises en général) qui interviennent en Afrique, ont toujours derrière le dos des entreprises à implanter, encore des khâkhâmes. Et pendant que cela se fait, les discours qu’on nous tient font croire que c’est par pure amour pour nous que ces interventions se font. Un indice pour prouver ce mensonge. Jamais les indices de valeurs françaises n’ont baissé en bourse parce qu’elle s’apprête à intervenir au Mali ou en RCA. Si nos politiques disent que la France y perd par amour pour nous, les spéculateurs en bourses n’y croient pas.
    Ça, si les sénégalais ne l’ont pas compris au point que c’est chaque graine qui détruit l’autre graine de la même famille, les pays du monde, eux, l’ont compris et oeuvrent dans ce sens. Voilà ce qui explique la fabrique des milliardaires dans tous les pays du monde. Voilà qui explique que, la fabrique de milliardaires étant vitale pour le prochain rendez-vous de la mondialisation économique, les pays se sont faits très peu regardant sur la manière de faire leurs milliardaires, l’essentiel étant d’en faire. Si les sénégalais s’empêchent, donc, les uns les autres, d’être des khâkhâmes, alors, ils seront des porteurs de khâkhâmes.
    Nous venons de comprendre que la fabrique de milliardaires est une qualité d’un dirigeant et non un défaut. Si certains sénégalais l’avaient compris, ils n’auraient pas reproché à Wade d’avoir dit qu’il a fabriqué des milliardaires, ils auraient nié qu’il l’ait fait. La fabrique de milliardaires est nécessaire pour ne pas être un pays consommateur au rendez-vous de la mondialisation de l’économie.
    On peut comprendre un pouvoir, au Sénégal, qui veut assainir les finances pour une circulation d’argent « propre », pour une fabrique de milliardaires en argent « propre ». On peut comprendre, mais on attend un échec certain. Pourquoi ? Parce qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Dans un monde où ces notions d’argent propre n’existent pas, le Sénégal seul ne pourra les faire exister. Le tenter serait une voie absolument certaine de mise en banqueroute de la république. Comment ? Si on refuse à ses nationaux cet argent dit sale, il faut refuser l’entrée d’argent sale venant des milliardaires étrangers, pour assurer une propreté. Et alors, aucun franc n’entrera au Sénégal. Parce que j’attends qu’on me déniche un franc propre dans le monde dans le sens où chaque fortune doit justifier tout franc.
    Et pendant ce temps, combien de khâkhâmes français sont accrochés au Sénégal ? Combien le pouvoir actuel a trouvé déjà décrochés et qu’il a raccroché ? Alors, demain l’étouffement de l’économie sénégalaise ? A qui la faute ?
    Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

  2. POINT D’ÉMERGENCE SANS INDÉPENDANCE IDÉOLOGIQUE !!! NOTRE PAYS DOIT NÉCESSAIREMENT ROMPRE AVEC L’OPTION LAÏQUE POUR PARACHEVER SA DÉCOLONISATION !!!
    Oui, je persiste à affirmer que notre République n’est pas une véritable démocratie, puisque sa Constitution impose la laïcité et interdit la formation de partis politiques s’inspirant d’une confession (religion) , tels les partis ‘’démocrates-chrétiens’’, pourtant observés dans les ‘’grandes démocraties’’ ; et il s’agit-là, à l’évidence, d’une violation manifeste de la liberté d’opinion qui est le premier pilier des droits de l’Homme. Et c’est dire que notre pays ne sera jamais une véritable démocratie tant que les dispositions restrictives de notre Constitution imposant la laïcité ne seront pas abrogées [Article 1 et 4]. Il faut donc se préparer à d’autres batailles démocratiques plus âpres, dans une perspective de dé- laïcisation (parachèvement de la décolonisation) – Un véritable ‘’djihad idéologique’’ !!!
    Au demeurant, pour un pays musulman à plus de 95%, au lieu d’une parade militaire inopportune, anachronique et onéreuse, la commémoration de l’indépendance devrait essentiellement être sous-tendue par un sentiment de reconnaissance envers Dieu, le Très Miséricordieux, qui nous a délivrés des atrocités de la colonisation, comme l’avait rappelé le Prophète Moïse aux fils d’Israël (les juifs) :
    (6) [Rappelle] quand Moïse dit à son peuple : « Rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous, quand Il vous sauva des gens de Pharaon (fir’awna) qui vous infligeaient les pires châtiments ; ils massacraient vos fils et laissaient en vie vos filles ; ce fut une dure épreuve, de la part de votre Seigneur ». (7) Et lorsque votre Seigneur proclama : « Si vous êtes reconnaissants, très certainement J’augmenterai [Mes bienfaits] pour vous. Mais si vous êtes ingrats, Mon châtiment sera terrible ». (14. Abraham – Ibrahim).
    Et ce témoignage de reconnaissance à Allah, garant de la croissance dans toutes ses dimensions positives, passe essentiellement par le repentir et le changement de comportement, comme l’enseigne explicitement le Coran :
    (11) … En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes (leur comportement). (13. Le Tonnerre : 11 – Ar-Ra’d) [Voir aussi : (71. Noé : 1 … 10-12 – Nûh) ; (11. Houd : 3 … 52 – Hoûd)].
    Oui, notre émergence se fera par l’Islam ou ne se fera point – Et donc se dé-laïciser ou périr !!!
    https://docs.google.com/document/d/1-wWXslNAouoQgbpiJx3B7dF2OQzrW0kTkDMMDguSWM4/edit?usp=sharing

    • Je ne sais pas comment tu as eu ton doctorat mais tu devrais repartir à l’école de mon village pour réapprendre ton histoire et ta démographie. Il est vrai que depuis plusieurs décennies on évoque un pourcentage de musulman frisant même l’inconscience. Le Sénégal était dans ses fonds baptismaux ANIMISTE à 100%. Une partie a été christianisée et une autre islamisée. Même si la conversion pour lés nouvelles religions déistes a été à outrance il ne peut pas avoir 90% encore moi 95% de musulmans au Sénégal.

      A ton avis les animistes n’existe plus ?
      E ceux ce qui ne crois à rien, ils ont disparu ? Qu’elle est la proportion de chrétiens. Aujourd’hui nous sommes à près 14 million d’habitants du fait de nombreux (entrées) immigrations de nos frères de pays riverains et au-dela, sont ils tous musulmans. IGNARE DE DOCTEUR

  3. La démocratie va de paire avec la liberté d’expression,la liberté religieuse et la laïcité,le respect du droit des minorités .Oui pour promouvoir l’entrepreneuriat et des entreprises nationales.L’état
    peut continuer à initier , asseoir des mesures incitatives,tracer un cadre adéquat comme le PSE en cours de réalisation mais ce n’est pas à lui de s’impliquer directement.Le régime salutaire de Macky,son gouvernement sont sur la bonne voie avec en priorité une saine gestion, la fin de l’impunité et une juste reddition des comptes, et aussi surtout une bonne gouvernance

  4. Vous appelez à l’aide dès qu’il y’a le plus petit terroriste à vos portes avec une simple kalach et après vous ne regardez que votre nombril pour revendiquer une indépendance………Sacrés complexés

  5. Votre constat est triste, mais c’est la réalité. Notre économie est contrôlee par des étrangers…Les Sénégalais (y compris l’Etat) n’ont aucun pouvoir/controle. C’est triste quand le President parle de la cherete du prix de l’autoroute a peage, et ne prend aucune action après…On se contente de se plaindre! Meme chose pour le prix du sucre, de la connexion Orange, des prix de la manutention au port de Dakar – récemment unilateralement augmentes par nercotrans, etc.
    Pour moi, le problème de competence des Sénégalais ne se pose pas. L’expertise sénégalaise est reconnue partout dans le monde. Le vrai problème, c’est le manque de courage, de volonté politique, et d’altruisme des dirigeants sénégalais (et africain en general). Ils ont peur de toucher certains privileges dont bénéficient les français, pour la plus part, par crainte d’être assassines ou victimes de coup d’états. Nos dirigeants sont très conscients de ces absurdités (franc CFA, traites commerciaux/militaires non avantageux, etc.), mais decident de regarder ailleurs…tympanisant le peuple avec des slogans (démocratie, bonne gouverne, etc.)…pendant ce temps le france pille notre pays. En 2013, le ministère des finances français avait recommande un rapport sur comment augmenter son influence économique en Afrique, particulièrement en Afrique de l’ouest. Le rapport s’appelle « Un partenariat pour l’avenir :15 propositions pour une nouvelle dynamique économique entre l’Afrique et la France. » Regarder le contenu et vous saurez de quoi je parle.

  6. Vous citez les maux et vous en donnez ensuite les raisons, si l’économie sénégalaise est aux mains d’étrangers, c’est tout simplement que localement il n’y a rien et personne. Le sénégalais n’a pas la culture du travail contrairement aux occidentaux et aux asiatiques.
    Que le sénégalais (et l’africain en général) se mette sérieusement au travail et ça changera !

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