Une probable dévaluation du franc Cfa est encore agitée dans la zone franc. Mais, rassure Amadou Ba, elle «n’est pas prévue ni dans le court terme ni dans le moyen terme, d’autant plus que la parité que nous avons est proche des réalités économiques». Et ajoute le ministre de l’Economie, des finances et du plan, «plusieurs avantages font que les pays africains tiennent à cette monnaie. Et il n’y a pas d’incertitude sur la zone franc. N’empêche, on parle de la manière dont on peut faire évoluer les instruments de gouvernance».
De son côté, Michel Sapin, ministre des Finances de la France, soutient que «le franc Cfa appartient aux Africains. L’avenir de cette monnaie avec ce qu’elle apporte, lui semble-t-il, de bon pour le développement économique et social appartient aux Africains. Et que la France, s’il doit y avoir des évolutions, en est parfaitement ouverte. Dès lors qu’elle vienne des pays africains souverains. La France est là pour accompagner, en apportant la stabilité monétaire, mais pas pour se substituer à la décision des gouvernements africains».