La decision des responsables du magazine REUSSIR de consacrer une édition spéciale à la génération des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar des années 80 est salutaire. Devoir de mémoire, mais aussi devoir de reconnaissance demeurent nécessaires pour marquer l’Histoire en révélant ses acteurs. Chaque génération assume, en effet, des responsabilités dans l’œuvre continue de construction du destin de la Nation. La génération ici mise en scène n’y échappe pas. J’en fais partie et, sans doute, c’est à ce titre que la direction du magazine m’a convié pour signer cet éditorial.
Les années 80 ont été très significatives dans l’histoire de notre pays. Elles sont ponctuées par le départ volontaire du Président Senghor, les cycles d’ajustement structurel et des tensions politiques d’intensité différente, mais toutes porteuses de progrès démocratiques. Dans la courte période 1983-1988, cette génération a porté, à un niveau très élevé, les revendications estudiantines, spécialement sur les questions académiques, pour plus de qualité dans les conditions d’études. La grève de 1984, qui a entrainé la « session unique » d’octobre de la même année, révèle, à ce propos, de jeunes étudiants précocement matures dont la plupart militaient dans des partis politiques d’opposition.
A la fois militants politiques et dirigeants syndicaux, les figures connues et celles moins connues de cette génération de leaders dans l’espace scolaire et universitaire étaient, pourtant, distinguées comme de brillants étudiants qui s’imposaient par leurs résultats aux différents examens et concours. Allier études et engagement au nom de toute la communauté sans que l’un des domaines ne déteigne sur les performances de l’autre, telle fut la ligne de conduite pratiquée, de façon tacite.
Hauts fonctionnaires, ingénieurs, avocats, magistrats, enseignants, diplomates, financiers, médecins, professionnels des médias, entre autres, les leaders de la génération des années 80, dite aussi G88, s’illustrent admirablement dans tous les secteurs de la vie de notre pays. Il est notable qu’ils soient, également, au cœur de la vie politique en tant que leaders, parlementaires, ministres, conseillers de niveau stratégique mais aussi animateurs de la société civile. Certes, nous ne sommes pas forcément dans un même parti politique et n’exerçons pas dans le même secteur. Il sied, pourtant, de louer l’admirable solidarité qui lie cette génération. Cette chaine de solidarité, appelée G88, réseau de contacts et d’échanges plus qu’organisation, est admirable pour son dynamisme et sa réactivité dans diverses situations, surtout lorsqu’il s’agit des questions liées à l’Education, à la Formation et à l’Enseignement supérieur.
La tentation est forte, pour une génération, de tomber dans l’autoglorification, croyant, naïvement, qu’elle porte le sceau de l’Histoire. Celle des années 80, du moins du côté de celles et de ceux que je connais, n’a pas cette prétention. Pur produit de l’Université sénégalaise, elle se retrouve, pourtant, par ses figures emblématiques ou anonymes, au cœur de plusieurs secteurs privé et public. C’est l’âge de la responsabilité assumée !
Puisse l’exemple d’engagement généreux et d’effort de cette jeunesse sénégalaise dans la quête l’excellence inspirer les générations actuelles et futures
ET POURTANT TES ENFANTS ETUDIENT AUX USA ET CEUX RESTES AU SENEGAL A L’ECOLE AMERICAINE DE DAKAR CHIPIRII
Pourtant beaucoup de ces porteurs de pancartes, vendeurs de reves revolutionnaires etaient au fond des hypocrites!!! Ils ne croyaient aucunement a ce qu’ils racontaient aux autres etudiants. Beaucoup ont litteralement trahi leurs camarades. Ils ont presque tous recu des bourses et traitements pour l’etranger. Les autres ont passe de l’extreme gauche a l’extreme droite: du maxisme au liberalisme pur sans meme transiter par la social-democratie du Parti de Diouf et Tanor.
La session unique de 1984 etait offerte aux etudiants par le Gouvernement comme par acquit de conscience, Car les etudiants avaient fonde cette greve qui avait telleent greve la validabilite de l’annee universitaire sur fes raisons tellement erronnees que le Peuple entier s’etait detourne des etudiants, Un etudiant, Mr. Ousmane Mbathie, avait frappe un prof a l’amphi. Il a ete exclu de l’Universite conformement aux regles de discipline. Et voila!! ces jeunes adultes de l’epoque ont paralyse l’Universite pour obtenir la reintegration de Mr. Ousmane Mbathie! Professeur Ibrahima Fall qui etait alors Ministre de l’Enseignement Superieur refusa de ceder.La greve dura des mois. Un soir , ile Ministre Fall sortit a la tele pour s’adresser a la nation et en wolof et en Francais. Le peuple a compris et se reteourna contre les etudiants. La greve prit fin cette semaine la. Ridicules et honteux, nous avons ete traites avec tellement d’irrespect pendant les cours de rattrapage et a la session unique d’Octobre que presque tout le monde echoua!!!
En 1988, ces memes etudiants syndicalistes engages comme les appelle le President qui lui meme en faisaient partie nous apporterent une annee blanche, une annee universaitaire invalidee parce que lla greve post electorale avait tellement dure que l’Administration ne pouvait plus valider l’annee du fait du petit nombre de semaines etudiees, en deca du nombre requis pour valider une annee.
Ces « syndicalistes engages » c’etait rien d’autres que des politiciens qui etaienet manipules par les partis de l’opposition pour secouer le regime de Diouf. C’etait comme des marionnettes en fait!!
Ils ne peuvent et ne doivent aucunement servir d’exemples de syndicaliste etudiants.
bien ecrit
il manque un«de» à la derniere ligne entre «quete» et « l’excellence» à mon avis
Nous devons veiller aux coquilles quand le président écrit
Il semble qu’il manque un «de» à la dernière ligne entre «quête» et «l’excellence»