N’est pas insensible au sort des goorgoorlus qui étaient exposés sans le savoir à consommer des produits périmés et de viande à l’origine douteuse dont celle d’ânes clandestinement abattus. Hier, en Conseil des ministres, il a abordé la question sous l’angle de « la veille sanitaire sur les produits destinés à la consommation, suite à la recrudescence des saisies de viandes issues d’abattages clandestins et de produits périmés et prohibés ». A ce sujet, Macky Sall a rappelé à son gouvernement, « l’impératif d’assurer, à travers des opérations coordonnées des forces de police, de gendarmerie du service national d’hygiène et de la douane, un contrôle plus rigoureux des abattoirs ».
Il a instruit ses ministres de « mener une lutte coercitive contre les ventes illicites d’aliments périmés et de médicaments ». Avant de leur demander de « mettre en place un dispositif d’alerte précoce, conformément aux directives qu’il a données lors du Conseil des ministres du 3 octobre 2013 ». Mais ayant visiblement en ligne de mire la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas), Macky Sall a réclamé son « audit technique » en plus de « hâter la réalisation des abattoirs modernes de Diamniadio, financés à hauteur de 21 milliards par le gouvernement de l’Inde ».
Le Populaire