Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump a franchi un cap historique jeudi en atteignant la majorité de délégués requise pour l’investiture présidentielle de son parti, selon le décompte de l’agence de presse Associated Press.
Le parti républicain ne centralise pas de façon officielle le nombre de délégués obtenus par les candidats au cours des primaires, et plusieurs médias américains procèdent à leurs propres estimations, ce qui conduit à de légères différences car dans certains Etats, les délégués sont libres de voter pour le candidat de leur choix, et non liés par les résultats des primaires.
1.238 délégués
Mais Donald Trump a désormais empoché 1.238 délégués, selon AP, qui est parvenu à ce nombre en interrogeant des délégués « libres », notamment dans l’Oklahoma (sud). La majorité requise est de 1.237, une barre que le candidat était de toute façon assuré de franchir lors des dernières primaires du 7 juin.
Ses derniers rivaux ont jeté l’éponge il y a trois semaines à l’issue de la primaire de l’Indiana (nord), après laquelle Donald Trump est de facto devenu le candidat officieux du parti républicain pour la Maison Blanche –adoubé par un nombre croissant de responsables du parti. Mais cette investiture n’est pas officielle tant que le candidat n’a pas techniquement obtenu la majorité des délégués en jeu.
Le sacre lui-même interviendra lors de la convention républicaine à Cleveland, du 18 au 21 juillet.
Selon la dernière estimation de la chaîne CNN, Donald Trump n’était encore assuré que du soutien de 1.229 délégués, après avoir engrangé un nouveau contingent à la primaire de l’Etat de Washington (nord-ouest).
Donald Trump devait s’exprimer jeudi à Bismarck dans le Dakota du Nord (nord), où il prononcera un discours sur l’énergie.
Chez les démocrates, Hillary Clinton est proche de l’investiture mais ne devrait y parvenir que le 7 juin, lors des scrutins de Californie et d’autres Etats.