Invité de l’émission « Sortie » diffusée sur Walf TV, El Hadj Moustapha Guèye est revenu sur l’affaire des 50 millions offerts par le président de la République à l’association des Imams et Oulémas du Sénégal. L’ancien du commissariat pour le pèlerinage à la Mecque, n’a pas fait dans la langue de bois pour décrier Imam Youssoupha Sarr et Cie.
En juin dernier, le chef de l’Etat recevant en audience l’Association des Imams et Oulémas du Sénégal avait offert 50milions à ladite association. Seulement ce soutien financier avait divisé les imams. En effet, parlant au nom des imams de Rufisque Nord, l’Imam de Rufisque avait fait une sortie pour dire qu’ils n’ont pas vu la couleur de l’argent.
Au cours de l’émission « Sortie », El Hadj Moustapha Guèye est revenu sur cette affaire. Il a en effet fait une précision de taille, indiquant que l’argent n’est pas destiné à un partage. « L’argent n’est pas destiné à un partage. Nous avons présenté au président, un projet de construction d’un siège pour les imams », argue le président de l’Association des Imams et Oulémas qui indique que le projet a même démarré.
Sur l’invite faite par l’imam de Rufisque Nord qui avait demandé à chacun des membres de leur association, d’apporter un soutien à Wade pour 2012, le prêcheur rétorque que cela n’engage que ce dernier. « Nous sommes une Ong et notre association est apolitique même si, chacun a ses sensibilités », précise El Hadji Moustapha Guèye.
Aussi sur la même lancée, il a critiqué l’attitude du collectif des Imams de Guédiawaye dirigée par l’Imam Youssoupha Sarr . « Ils n’ont jamais été membres de l’association des Imams et oulémas du Sénégal. Ce qu’ils font n’engagent qu’eux-mêmes », précise le président.
Faisant allusion à la marche que ces imams avaient organisée pour manifester contre les délestages, El Hadj Moustapha Guèye soutient : « s’ils veulent s’exprimer, ils peuvent le faire à travers leurs sermons ». « Un imam ne doit pas marcher car, si jamais les policiers lui lancent une grenade lacrymogène, on va accuser ces derniers d’avoir commis un blasphème à l’égard de l’islam », soutient le prêcheur.
Ce dernier de marteler : « un imam ne doit pas jouer le rôle de syndicaliste et de politicien. Ce n’est pas possible ».
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