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du débat sur l’élargissement de Karim Wade, 7 éléments de clarification par El Hadj H. KASSE

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La question de l’élargissement éventuel de Karim Wade alimente les débats depuis la sortie médiatique du Président de la République le 1er juin dernier. Entre passion, partis-pris et malentendus, il convient de poser les termes de ce débat afin que le futile ne l’emporte sur l’essentiel. Je propose 7 éléments, à la fois constats, possibilités et suggestions, pour la clarté du problème posé.

Malgré les pressions, au niveau national et international, la procédure concernant Monsieur Karim Wade a été menée sans faiblesse coupable. Les droits du mis en cause ont été scrupuleusement respectés. L’Etat a été rétabli dans ses droits. Le verdict l’atteste sans ambages. Le reste relève de l’histoire dans son versant épisodique.

Après le temps de la justice, comme l’a si bien relevé l’Association des magistrats du Sénégal (AMS), le Chef de l’Etat a la prérogative de grâce que lui confère la Constitution. Il l’exerce en toute discrétion. Il le fait d’ailleurs, en des occurrences qui relèvent de son pouvoir discrétionnaire. Nous sommes ainsi loin du débat de l’indépendance ou non de la justice dès lors que les limites fixées par la Constitution sont aussi claires que respectées.

De même que les pressions de toutes sortes n’ont pas eu d’impact sur la procédure qui a conduit au procès et sur le procès lui-même, c’est en toute souveraineté que le Président de la République a envisagé l’élargissement de Monsieur Karim Wade. Ni manifestation, ni interventions intempestives n’ont dicté sa posture. C’est d’une détermination tout à fait interne et autonome, sur la base de raisons à sa discrétion, qu’il a parlé de l’élargissement possible de Monsieur Karim Wade. D’où l’évidence qu’il n’y a eu aucun règlement de compte politique.

Rien n’y obligeait donc le Président de la République en dehors de son analyse propre qui l’a conduit à une pareille décision. L’adversité ne saurait primer sur la responsabilité historique d’un Chef d’Etat. Comme il l’a affirmé lors de la cérémonie de lancement du Dialogue National, la démocratie ne saurait être réduite à une confrontation permanente entre majorité et minorité. Par ailleurs, il convient de souligner, fortement, que la prison n’est pas la seule modalité de répression. D’autres voies et procédures, dans l’intimité de l’action de l’Etat, peuvent servir lorsque l’enjeu est de recouvrer les biens qui appartiennent à tous. Il suffit de faire confiance à la puissance des pouvoirs publics et au Président de la République dont la légitimité est incontestable, dont l’attachement aux intérêts suprêmes du peuple sénégalais et de la Nation n’a jamais été démenti.

L’élargissement de Monsieur Karim Wade est une question indépendante du Dialogue National qui a été envisagé par le Président de la République lors de la campagne référendaire. Donc au plus intense de la controverse politique qui a frôlé l’antagonisme. Le Dialogue National est centré plutôt sur la mise en œuvre des innovations constitutionnelles. Le président de la République souhaite, en effet, que de fortes convergences soient trouvées entre les différents acteurs dans cette œuvre de modernisation de notre système démocratique. Le Dialogue National est, également, une quête de consensus autour de quelques questions majeures dans la vie de la Nation, comme l’école et la sécurité.

L’élargissement de Monsieur Karim Wade ne remet nullement en cause l’option du Président de la République pour la bonne gouvernance. Plus que jamais, le Sénégal est dans un processus de renforcement de ses instruments de gouvernance pour la transparence et l’efficacité des politiques publiques au service des intérêts exclusifs des populations. Il est indiqué, dans ce sens, à chaque séquence et les expériences qui la ponctuent, d’évaluer les dispositifs existants et, au cas échéant, de s’adapter pour plus d’efficacité et de performance.

Faisons confiance au Chef de l’Etat et soumettons-nous à son initiative, notamment à la procédure qu’il aura choisie pour l’élargissement de Monsieur Karim Wade, comme il le fait pour d’autres détenus en général.

El Hadj Hamidou KASSE

3 Commentaires

  1. Tu ferais mieux de la fermer au lieu de nous pondre de pareilles ordures. Ton argumentation est d’une base théorique étonnamment indulgente. Rien dans ce texte n’est ni pertinent, ni convaincant encore moins intelligent. Votre style est dépassé et vous ( comme tous les gens de votre acabit) êtes bien le problème du Senegal.

  2. Monsieur Kassé, vous nous insultez en nous prenant pour des amnésiques lorsque vous écrivez « (…) la procédure concernant Monsieur Karim Wade a été menée sans faiblesse coupable. Les droits du mis en cause ont été scrupuleusement respectés.» De qui vous vous moquez ? Vous voilà, encore en tant Expert en phraséologie, débiter ou écrire du vent pour défendre l’indéfendable. Où est ce que vous étiez, au début de la procédure lorsque le procureur d’alors, Aliou NDao, accusait lors d’une conférence de presse (une première !) Karim Wade et consorts de s’être illicitement enrichis en termes de centaines de milliards de francs CFA au mépris de la présomption d’innocence ? Où est ce que vous étiez lorsque le même procureur inculpait Karim Wade 30 minutes après avoir reçu, lu, analysé et évalué la réponse à la mise en demeure qui lui a été adressée un mois auparavant (un document de plusieurs centaines de pages !!!) ? Où est ce que vous étiez lorsque Karim fut brutalisé et violenté pour avoir simplement exercer un droit à lui, celui de ne pas se présenter sans ses avocats ? Où est-ce que vous étiez lorsque le gouvernement du Sénégal refusait de se plier aux décisions rendues par la Cour de justice de la CEDEAO qui estimaient que l’interdiction administrative de sortie du territoire dont Karim faisait l’objet était illégale et que ce dernier devait bénéficier d’un privilège de juridiction ? Last but not least. Tout cela sont des faits que vous semblez oubliés en osant affirmer que ses droits étaient «scrupuleusement respectés». En bon français, on appelle ce que vous faites mentir et si on fait du masla, je dirais que vous faites preuve de mauvaise foi.
    Enfin, lorsque vous écrivez que «L’État a été rétabli dans ses droits.», vous devez nous indiquer comment en précisant notamment le montant des sommes recouvertes, les biens repris de Karim et versés dans le patrimoine de l’État. En ne le faisant pas, vous vous versez, comme vous savez bien le faire, dans la phraséologie creuse, politicienne et malhonnête. Cela ne n’étonne pas d’un ancien maoïste qui défend son ancien camarade maoïste devenu Président de la république et que tous les deux devenus libéraux aujourd’hui !
    Pour terminer, sachez que nous ne sommes pas amnésiques et que vous nous devez un minimum de respect en partant votre analyse des faits !!!
    Ibrahima Sadikh NDour
    [email protected]

  3. Pour être bref, clair et concis, on appelle tout ce long texte vide, insultant et insensé: l’art de culpabiliser l’innocent et d’innocenter le coupable. Si l’on reprenait l’expression de Cheikh Hamidou Kane, ce serait: l’art de vaincre sans avoir raison. C’est la triste et abominable vérité et réalité. Pour en arriver à cette situation, l’honnêteté, la dignité et l’honneur sont sortis par la petite fenêtre. On peut toujours raconter des bêtises si l’on veut, car personne ne peut vous en empêcher.

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