De son fief des Parcelles assainies, entouré de ses inconditionnels venus très nombreux, Modou Lô a écouté son adversaire et lui a surtout apporté la réplique propos par propos.
«Il me semble qu’il veut revenir sur ces propos, à savoir qu’il allait marcher sur moi et me corriger. Moi on ne me connait pas comme quelqu’un qui fuit un affrontement. Mais pour lutter, il faut être deux. Lors de notre premier combat, c’est lui qui n’avait pas pris d’initiatives. Je pense que cette fois, il va le faire», a rétorqué Modou Lô en réponse à son adversaire qui l’a accusé de passivité et surtout d’éviter ses coups.
Connu pour ses piques assassines, le Rock des Parcelles de poursuivre : «Ce (les lutteurs de Fass) sont des beaux parleurs. Le jour-j, quand l’arbitre fermera les barrières, on saura. Ce n’est pas la peine de trop parler. Ce qui est certains, c’est que s’il lutte (simplement) je vais le terrasser et s’il vient pour se bagarrer, je vais le corriger. Il dit qu’il va me poivrer. Moi je vais le poivrer et le pimenter.»
Aux propos de Gris Bordeaux selon lesquels il aurait peur de ses coups de poings, Modou Lô en rit presque et se moque à la limite du Tigre de Fass.
«Pourquoi je fuirais ses coups poing? Il n’a mis Ko que deux personne. Moi, combien de lutteur j’ai battus par KO? Savoir frapper et avoir une frappe lourde, sont deux choses différentes. S’il avait une lourde frappe comme il le prétend, il aurait mis KO beaucoup de lutteurs. Or ce n’est pas le cas. On l’a vu donner de nombreux coups à un lutteur (Eumeu Sène par exemple), mais sans pouvoir le mettre KO », a expliqué Modou Lô. Et de préciser qu’il n’a pas besoin de demandé à un autre lutteur si les frappes de son adversaires font mouche, puisque que lui-même il l’a combattu et a reçu de ses coups qui ne l’ont pas ébranlé.
Trouvant Gris sur le terrain de la bagarre dans lequel il l’invite, « kharagne » Lô déclare : «S’il veut, on se bat pendant dix minutes avant de lutter véritablement».
Et quand le successeur de Moustapha Guèye affirme que ce combat sera le dernier de Modou Lô contre un lutteur de Fass, son adversaire trouve que c’est possible, car après avoir battu le leader de l’écurie, il n’aura plus besoin de lutter contre les seconds couteaux.
«Ce serait logique de ne plus affronter un lutteur de fass après ce combat, parce que je vais le battre. Et en tant que leader de l’écurie, si je le bas, je n’aurais plus besoin d’affronter un autre », assène Modou Lô qui affirme s’être préparé comme il ne l’vait jamais fait auparavant. Et pour cela, il a passé plusieurs mois à l’étranger, notamment aux Etats-Unis.
Jotay.net