Quiconque remettra en cause la relation diplomatique entre le Sénégal et les Etats Unis, la France, le Maroc et l’Arabie Saoudite, menacera la stabilité intérieure du Sénégal. L’affirmation est du diplomate en chef, le ministre chargé des Affaires étrangères et des Sénégalais vivant à l’étranger, Mankeur Ndiaye qui présidait hier, mardi 9 août, le lancement de la revue des activités diplomatiques 2015 et 2016 du Chef de l’Etat.
Certes, des Etats peuvent nouer des affinités comme c’est le cas de notre pays avec les Etats-Unis, le Maroc, la France et l’Arabie Saoudite. Une proximité facilitée par la géographie, la langue, la religion ou la politique. Des Etats peuvent, à l’opposée, être méfiants les uns envers les autres, pour diverses raisons.
Notre pays est dans le premier cas de figure, en construisant, au fil des années, cette ceinture de sécurité diplomatique.
Nous avons le devoir de consolider cette relation diplomatique, mais à la seule condition que le Sénégal en tire bénéfice. Et cela ne pose aucun problème moral, puisque la protection des intérêts d’un État, comme le souligne la convention de Vienne du 18 avril 1961, s’étend, en pratique, à la promotion des intérêts nationaux : commerciaux, économiques et financier, culturels, financiers, techniques etc.
Notre diplomate en chef ne doit pas perdre de vue que le jeu des alliances qui vont se nouer et se dénouer, se fera au gré des intérêts présents et à venir de notre cher Sénégal. En d’autres termes, si ses intérêts commandent qu’il remette en cause cette «amitié », le Sénégal doit le faire sans état d’âme. Cette «volonté de puissance» est la marque de souveraineté de notre Etat qui ne doit nullement accepter l’inacceptable (comme brader le foncier pour les beaux yeux des opérateurs économiques américains, saoudiens, marocains ou français). De Gaulle n’avait pas tort en disant que «les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts». Certes, c’est une approche capitaliste de la question qui ne voit, dans la relation à l’autre, que la rivalité.
Nous sommes contre toute approche «immobiliste» de nos relations avec ces pays – et ils n’auront pas tort de croire que le Sénégal est leur chasse gardée – mais plutôt pour approche dynamique, gage de notre souveraineté. Le respect mutuel doit fonder cette relation diplomatique, car il n’y a pas d’un côté des Etats supérieurs et de l’autre, des Etats inférieurs. Il y a plutôt des Etats souverains. Et nos gouvernants et diplomates ne doivent jamais oublier cette vérité immuable, au nom de quelques intérêts individuels et égoïstes.
D’ailleurs, qui peut garantir à ces pays que le Sénégal restera éternellement leur «ami», avec ces alternances politiques ? La géopolitique est souvent imprévisible !
Bacary Domingo MANE
sudonline.sn
Ce Ministre Mankeur Ndiaye est bête et incompétent ! Ses propos teintés de larbinisme sont choquants et faux ! Vraiment Macky n’est pas à la hauteur avec ses cancres qui humilient le Sénégal chaque fois qu’ils ouvrent leurs museaux !
Vous ne savez toujours pas que la force d’un dictateur réside dans son choix des cancres du pays, qui n’avaient jamais rêvé être ministre, à qui il confie tous les pouvoirs du pays et qui ne reculeront devant rien pour conserver ce pouvoir, donc, seront des complices aguerris du dictateur car, sans profession ni compétence, ils se retrouveront dans la rue. C’est le propre d’une dictature. Les compétents et les dictateurs ne font pas bon ménage tout simplement parce que le compétent compte uniquement sur lui et il n’en a rien à cirer de rester ministre ou dg, donc, le compétent ne vend jamais sa dignité et l’honneur qu’il possède avec ou sans un PR, et donc, va s’opposer à toute action immorale ou dictatorial ou nébuleuse du PR. Les cas Sonko, Nafy Ngom, Abdoul Mbaye, Idrissa Seck et le tout premier ministre des finances de Wade, Mactar Diop, qui a débauché des USA en 2000 et qui a remis sa démission 1 mois plus tard sont là pour le prouver. Regardez très bien dans toutes les dictatures, ce sont les médiocres qui sont aux commandes, à commencer par leur chef qui ne vont pas hésiter à exécuter les coups les plus vilains et lâches pour continuer à s’accrocher au pouvoir car sinon ils ne vaudront rien, nada, contrairement à Mactar Diop qui est retourné immédiatement aux USA continuer sa carrière au lieu d’être complice passif du pillage de son pays. Aujourd’hui, il est quitte avec sa conscience. C’est pour cette raison que vous ne verrez jamais un pays sous le régime de dictature se développer car, si des médiocres sont au sommet, il y’a zéro chance de se développer.
Quel diplomate, ce Mankeur ! Il n’a visiblement pas assimilé la formule de De Gaulle : « Les États n’ont pas d’ami, ils n’ont que des intérêts. »
Oui, « demain, tout chef d’État qui remettra en cause ces piliers mettra ce pays en péril » tant que nous continuerons à faire une diplomatie de la main tendue, de mendicité ! « Kou eumb sa sankhal eumb sa soutoura », dit-on chez nous.
Les bouffonneries de Mankeur sont la preuve que ce pays n’est pas indépendant du moment qu’il ne peut se passer d’autres pays étrangers qui le maintiennent sous perfusion. Ce même bouffon de Mankeur a été accusé d’avoir quémandé des billets de pèlerinage à son homologue marocain pour ses proches. Il a démenti sans convaincre personne ! Ce n’est donc pas un hasard s’il cite le Maroc parmi ces fumeux piliers.
Quelle bande de minables, Macky et ses Markeurs ! Quels traîtres !