La clôture de la première session extraordinaire de l’année 2016 programmée pour ce jour, jeudi 11 août, à l’issue de l’examen des projets de loi n°21/2016 et n°22/2016 modifiant la loi n°98-12 du 02 mars 1998, est partie pour installer encore la controverse au sein de l’hémicycle. Pour cause, le projet de loi portant refonte partielle des listes électorales va être validée par la majorité mécanique de la mouvance présidentielle, au nez et à la barbe de l’opposition. Sans consensus et avant même la validation du rapport final de la Commission technique de la revue du Code électoral. Ce qui pourrait laisser la porte ouverte à toute sorte de contentieux électoral dans un futur plus ou moins proche.
Sud Quotidien
Il n’y a pas lieue à tergiverser, ni à se soucier face à ce système qui devient de plus en plus autain envers le peuple, sans assemblée nationale, sans justice, sans force sécuritaire pour la défense des valeurs cardinales d’une démocratie apaisée.
Dés lors, seul l’élan patriotique d’une force administrative telle que déclenché par l’UMS, relié par l’administration en général, peuvent en découler sans frémir avec ce système de faux fuyants en place.