Quelques jours après sa nomination, la nouvelle présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Seynabou Ndiaye Diakhaté, a officiellement pris fonction. L’audience de prestation de serment s’est déroulée hier, jeudi 11 août à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior de Dakar, devant le Premier président de la Cour d’appel de Dakar, le juge Demba Kandji. Seynabou Ndiaye Diakhaté a promis ainsi de travailler avec fermeté, courtoisie et pondération.
«Je tacherais à travailler avec fermeté, courtoisie et pondération. Je vais opter pour une démarche participative et inclusive, en m’appuyant sur les autres membres de l’Ofnac et sur les collaborateurs trouvés sur place». Ces propos sont de Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Elle s’exprimait hier, jeudi 11 août, lors de l’audience de prestation de serment qui s’est déroulée au Palais de justice Lat Dior de Dakar.
Elle a soutenu que son souhait le plus cher, c’est de voir l’Ofnac inscrit au palmarès des meilleurs organes qui œuvrent pour la bonne gouvernance. «Si je devais quantifier mon action, je dirais qu’elle sera constituée de 80% de travail et 20% de communication», a-t-elle lancé. Auparavant, la nouvelle présidente de l’Ofnac a juré solennellement devant le Premier président de la Cour d’appel de bien et fidèlement remplir la fonction de présidente de l’Ofnac, en toute indépendance et impartialité, de façon digne et loyale et de garder le secret de délibération.
Le Premier président de la Cour d’appel, Demba Kandji, lui a rappelé que sa mission à la tête de l’Ofnac devra être efficace et reposer sur une politique clairement définie et partagée par tous les acteurs, une large coopération avec les services de détection et de répression, en conformité avec les instruments intégrés et les recommandations du Groupe d’action financière internationale. Suivant toujours le juge Demba Kandji, cette mission devra aussi être soutenue par sa formation permanente dans les nouvelles techniques d’investissement en matière de crime organisé.
Pour lui, sa performance sera évaluée non pas en fonction de la quantité des cas de fraudes et de la corruption révélés, mais plutôt par la valeur et la pertinence de ses enquêtes qui devront être exhaustives afin de permettre à la justice de parachever. «Pour mener à bien vos enquêtes, vous devez porter en bandoulière les valeurs cardinales d’indépendance, d’impartialité, de transparence et de confidentialité. Je suis convaincu que vous disposez des capacités et compétences nécessaires pour réaliser, de concert avec les autorités judiciaires et d’autres secteurs de l’administration, les exigences d’intégrité et de responsabilité requises dans un Etat de droit», a-t-il conclu.
Sud Quotidien
Tu ne feras rien soxnaci, tu vas juste meubler l’institution. C’est ce que tu appelle « courtoisie et ponderation ». « Fermete » veut dire que tu feras de temps en temps un peu de cinema.
Si on ne met pas la main sur le plus grand corrupteur qu'(est Maky Sale , autant ne poursuivre personne !! Tous ses faits et gestes sont basés sur la corruption : comment acheter telle personne ou tel électeur !!! Le gougnafier excelle en la matière , du matin au soir sa tâche la plus ardue est de convoquer d’honnêtes citoyens au palais et leur proposer des bakchichs : viens dans mon parti et cette liasse de billets t’appartiendra , voilà son boulot au palais de la république sans honte ni retenue !!! Toutes les couches de la population y passent !!! Donc le grand corrupteur à mettre aux arrêts c’est bien celui là !!! Madame votre serment ne sert à rien dès lors vous serez assise dessus , nous allons regretter la digne Nafi Ngom ! Vous de votre défunt mari , êtes disqualifiée à ce poste , ayant fait preuve de larbinisme outrancier quand à la candidature de wade , qui a permis l’élection du lymphatique maky Sale , cleptomane devant l’éternel !!!
bon vent nafi