En vérité, la plupart des productions artistiques et littéraires sont le fait d’une névrose (tourmente), c’est-à-dire d’une inertie dans la compréhension des très nombreux problèmes existentiels qui assaillent et interpellent l’homme au quotidien. En effet, la névrose génère toujours une fertilité de l’imagination, une prolixité et donc un foisonnement d’idées le plus souvent saugrenues à l’origine d’une production « pathologique ». C’est ce qui explique la très grande fréquence des troubles psychiatriques (psychopathies) chez les artistes, écrivains, chercheurs et même chez les « savants ». Cet art pathologique qui est le fait de l’incrédulité et ou de la perversité correspond à ce qu’on peut appeler « les fleurs du mal ». A l’inverse, tout ce que produit un homme qui a atteint un certain degré de piété (bienfaisance) est sublime et peut être qualifié de « fleurs du bien » En vérité toute œuvre artistique dévoile, parfois avec impudeur, la spiritualité de l’auteur, comme le suggère de si belle manière la référence évangélique suivante : (43) « Un bon arbre ne produit pas du mauvais fruit. (44) Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des buissons d’épines et l’on ne récolte pas du raisin sur des ronces. (45) L’homme bon tire du bien du bon trésor que contient son cœur ; l’homme mauvais tire du mal de son mauvais trésor. Car la bouche de l’homme exprime ce dont son cœur est plein. ». (Luc 6 : 43-45)
Oui, cet art pathologique qui est le fait de l’incrédulité et ou de la perversité correspond à ce qu’on peut appeler « les fleurs du mal ». Il est en effet le fait du Démon : (36) Nous (Dieu) assignons un Démon comme compagnon inséparable, à quiconque se détourne du souvenir du Miséricordieux. (43. L’Ornement : 36) … (25) Nous leur avons assigné des compagnons qui ont revêtu d’apparences trompeuses ce qui était devant eux et ce qui se trouvait derrière eux. La Parole prononcée au sujet des communautés de Djinns et d’hommes disparues avant eux s’est réalisée à leur détriment : voilà les perdants ! (41. Les Versets clairement exposés : 25)
Et c’est cette donne qui explique très vraisemblablement la fascination exercée par certaines oeuvres littéraires ; il s’agit en fait d’authentiques œuvres du démon !!! A propos des poètes (et des écrivains, d’une manière générale), le Coran s’est explicitement prononcé : (221) Vous ferai-je savoir sur qui descendent les démons ? (222) Ils descendent sur tout pécheur calomniateur. (223) Ils tendent l’oreille, mais la plupart d’entre eux sont menteurs. (224) Quant aux poètes : ils sont suivis par ceux qui s’égarent. (225) Ne les vois-tu pas ? Ils divaguent dans chaque vallée (tourmente); (226) ils disent ce qu’ils ne font pas. (227) A l’exception de ceux qui croient, qui accomplissent de bonnes œuvres, qui invoquent souvent le nom de Dieu (228) et qui se défendent lorsqu’ils sont attaqués injustement. – Les injustes connaîtront bientôt le destin vers lequel ils se tournent ! (26. Les Poètes : 221-228)
Oui, tout ce que produit un homme qui a atteint un certain degré de piété [« bienfaisance » (al-ihsaane)] est sublime et qualifié de « fleurs du bien » – une récompense divine, le fruit d’une assistance de l’Esprit saint – et sera perpétué dans la postérité (37. Les Rangés : 123-132). Et c’est cette littérature- là, inspirée des Textes Sacrés, qui peut véritablement donner la vision quasi infaillible du développement véritable. Malheureusement, les plus grandes oeuvres littéraires sont produites par nos illustres guides spirituels (entre autres, Cheikh El Hadj Oumar Foutiyou TALL, Cheikh Seydi El Hadj Malick SY, Serigne Touba), ne sont pas traduites en français et ne figurent donc pas dans les programmes scolaires de notre pays – Quel gâchis ! C’est dire que nous ne sommes pas encore décolonisés ! Et comment pourrait- on former le type de sénégalais en phase avec nos réalités religieuses et culturelles et donc suffisamment outillé pour mener notre pays à l’émergence véritable ?
https://docs.google.com/document/d/1TJ8nUFFnoSmYNQvssQl7sSGbcI14jarw240_0xk9zxY/edit?usp=sharing
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).
Rétro confirmateur (Consolateur) du Mahdi, Son Éminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu).
http://sites.google.com/site/universitevirtuellelasagesse/
http://sites.google.com/site/missionmahdi/
La littérature est une liberté. Un minimum de connaissances historiques aurait permis à l’auteur de cet article de propagande de réaliser qu’une littérature contrainte par des principes moraux ou religieux est une littérature morte, un obscurantisme, une régression vers l’animalité ; l’histoire du monde en est fertile. Le Coran, la Bible, n’ont pas à définir ce que doit être l’art. L’art est l’expression la plus particulière à l’homme, avec le rire… Elle est inspiration, projection de l’homme hors de soi-même, quête de l’infini. La religion est un collier, une laisse, avec un maître pour la tenir, position que souhaite certainement occuper notre auteur.
Baudelaire et ses éditeurs furent condamnés pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs » La censure l’obligea à réaménager son œuvre. Il visait à extraire la beauté du Mal. Écorché vif, voué aux gémonies par ses contemporains, acclamé par ses successeurs, premier moderne, il inaugure une nouvelle ère poétique, auquel ce procès, loin de le détruire, prend valeur de sacre. Et finalement, Les Fleurs du mal sont devenues un des plus grands classiques de la littérature. Le 31 mai 1949 la chambre criminelle de la cour de Cassation rendit un arrêt d’annulation du jugement de 1857, considérant que les poèmes « ne renferment aucun terme obscène ou même grossier » réintégrant les six poèmes incriminés. La leçon de l’histoire : La poésie ne peut pas, sous peine de mort ou de déchéance, s’assimiler à la science ou à la morale Le moralisme intransigeant tue l’art. La poésie n’a pas la vérité pour objet, elle n’a qu’Elle-même. Elle requiert la liberté religieuse, de pensée et d’expression source de créativité féconde. Évitons d’enfermer l’esprit humain riche de sa diversité dans un cadre réducteur sclérosant et réducteur.
Actuellement, nous vivons une ère particulièrement complexe et perplexe que les conceptions philosophiques, sociopolitiques et scientifiques classiques ne permettent plus de décrypter – un véritable changement de paradigme ; dès lors, il apparaît de plus en plus nécessaire de retourner aux ‘’Textes Sacrés’’ pour s’initier à une nouvelle rationalité, afin de mieux appréhender les problématiques de l’heure ; ainsi, religion et sciences – tant humaines qu’exactes – doivent être réconciliées, comme dans l’Ancien Temps où tous les intellectuels étaient multidisciplinaires. Et dans cette perspective de réconciliation entre la foi et de la raison, il est essentiel de savoir ce qu’est véritablement l’Islam – Une véritable civilisation qui a vocation de sauver ce monde en perdition !!!
On devient ce qu’on connaît . Mais sachons raison garder. Il y a BIEN PLUS ET DAVANTAGE que ce que nous savons. On peut cloîtrer le corps physique mais pas l’esprit humain, riche dans sa diversité , dans ses approches et épanchements. »Poésie, perle de la pensée, dès qu’on te voit briller sur un front, les vulgaires effrayés commencent à blasphémer » Faisons en sorte qu’au Sénégal, nos légendaires qualités de tolérance, hospitalité et ouverture ne soient démenties. C’est quand l’âme est fortement émue qu’elle est susceptible de quitter son assiette ordinaire, de s’élever jusqu’à l’Être, s’irradier, puis de descendre pour faire entendre des accents surhumains. Dans ses Méditations poétiques Lamartine : le poète est un être seul, isolé, plus près de Dieu et de la Nature que de ses frères humains.
Rassurez- vous, l’Islam est une religion de tolérance par essence et excellence ; oui, ‘’point de contrainte en religion, la vérité se distingue de l’erreur’’ (2. La Vache : 255 – Al-Baqarah) … ‘’A chacun, sa religion’’ (109. Les Infidèles : 1-6 – Al-Kâfirûne). Et certes, il prône un enracinement au dogme, mais aussi une ouverture à toutes les autres cultures, comme en témoigne l’exhortation du Prophète (PSL) à aller chercher la connaissance, même jusqu’en Chine (contrée infidèle). Et c’est dire qu’il n’est point question de rejeter tout ce qui est ‘’fleurs du mal’’ ; il suffit de les réactiver, en y introduisant la dimension spirituelle déficiente pour en faire des ‘’fleurs du bien’’ apportant donc la vraie connaissance, car le fruit d’une réflexion poussée, ayant atteint la dimension métaphysique. Au demeurant, l’Islam est une religion rationnelle par essence et par excellence ; oui, Dieu s’adresse à ‘’ceux qui sont doués d’intelligence’’, à ‘’ceux qui réfléchissent et comprennent’’ [(29. L’Araignée : 43 – Al-Ankabût) ; (35. Le Créateur : 28 – Fâthir) ; (16. Les Abeilles : 11-13 – An-Nahl)]. Et selon le Prophète (PSL), ‘’La religion, c’est la raison ; celui qui n’a pas de raison, n’a pas de religion’’ (Hadith). Et c’est tout cela, entre autre, qui a convaincu Lamartine ; et indéniablement, ses témoignages sur l’Islam et son Prophète en font un véritable ‘’témoin de la Vérité’’ – et donc un bienfaisant (5. La Table Servie : 82-85 – Al-Mâ’idah). Il en est de même pour Goethe (philosophe allemand).