Injustice ne peut être plus flagrante, que cette radiation de Sonko de la Fonction publique, d’une façon aussi cavalière et entachée d’irrégularité et de non respect total du droit de l’accusé, de se défendre. Puisque cela s’est passé en catimini et dans une précipitation irraisonnée, qui dénote clairement, que le président de la République voulait, à tout prix, en finir avec Sonko, le plus rapidement possible. Oui, quitte même, à violer les règles les plus élémentaires de doit, en n’y mettant même pas les formes requises, à savoir en commençant au moins, par des sanctions graduelles pour enfin terminer par la plus extrême. Et quand le Directeur de la Fonction publique regrette le fait que Sonko ne soit pas entendu, il ne fait que confirmer le caractère expéditif de cette affaire Sonko. Et pourtant, tout accusé a, au minimum, le droit de se défendre et d’être assisté par une défense de son choix. Et le fait de disserter sur ce que le législateur a dit, à savoir « d’un défenseur et non de défenseurs » montre la légèreté de l’argumentaire et une fuite en avant de la Commission de discipline qui, manifestement avait des idées arrêtées et n’était point dans les dispositions de traiter le cas de Sonko avec équité et en toute impartialité.
Sur le cas de Ousmane Sonko, en tout cas, ce que les Sénégalais de bonne foi peuvent objectivement et incontestablement retenir, et qui est sans équivoque, et avéré, c’est que ce dernier n’a fait subir, au Trésor public sénégalais aucun préjudice financier. Un fait capital, net et clair, extrêmement utile à retenir par les Sénégalais dans ce contexte particulier où les détournements de fonds, les fraudes fiscales, la corruption tous azimuts, les marchés publics de gré à gré, etc., battent le plein et font causer à l’Etat du Sénégal des manquements exorbitants de ressources financières. Des ressources, absolument nécessaires pour assurer convenablement le développement économique, social et culturel du pays.
Mais, qu’est ce que l’Etat reproche t-il à Sonko et qu’il considère comme faute grave et suffisante pour sa radiation ? : «Un manquement à l’obligation de discrétion professionnelle » article 14 de la loi n° 61-33 du 15 juin 1961. Cet article a été escamoté et sorti de son contexte originel. Voilà pourquoi, Alla Kane , Inspecteur principal des impôts et Domaine à la retraite, dans un article publié dans la presse a bien explicité ledit article 14 ainsi : « l’obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les documents, les faits et les informations dont il a connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. » Et, pour davantage apporter plus de clarté, il a ajoute pour compléter l’explication pédagogiquement, l’article 604 du Code général des impôts dans lequel, il y est dit que : « les agents des impôts chargés de l’assiette, de la liquidation, du contrôle et du recouvrement des impôts, droits, taxes et redevances sont tenus, conformément aux dispositions du Code pénal, de garder secret les renseignements de quelque nature qu’ils soient recueillis dans l’exercice de leur fonction. » Au regard de ce qui précède, Sonko n’a rien violé.
En vérité, Ousmane Sonko, en patriote et citoyen digne de ce nom, qui veut certainement, être quitte avec sa conscience, en s’acquittant de son devoir, n’a rien fait d’autre que de dénoncer des pratiques abjectes et indécentes de fraudes fiscales (députés qui ne paient pas régulièrement leurs impôts), de la corruption dans des marchés, des conflits d’intérêt dans des contrats, etc., à sa connaissance. Dans d’autres pays et Etats de droit qui se respectent, Sonko aurait dû recevoir, plutôt des félicitations, à défaut de décoration de l’ordre national, que des sanctions aussi injustifiables.
Ce qui est tout le contraire de ce Directeur des transports routiers qui s’adonnait, dans l’exercice de ses fonctions, à un trafic illicite de toutes sortes, dans le domaine des transports routiers (permis de conduire, licences, etc.). Celui-là, qui a été pris en flagrant délit de faits avérés dans un rapport de l’Ofnac, et a été remis à la justice et mis en détention, le voilà, non seulement extrait de la prison, mais de surcroit et malgré tout, qui se voit nommer en conseil des ministres, donc officiellement, comme PCA dans une structure de l’Etat par le président de la République. Quoi de plus grave et scandaleux que cela, dans un Etat qui prétend être celui de droit ?
Et ce n’est pas tout. C’est comme du reste, ce militant APR et Directeur du COUD qui a été aussi épinglé par le même rapport de l’Ofnac pour une gestion aux antipodes de la vertu et des règles de l’art. Une gestion, dans laquelle des anomalies extrêmement graves ont été décelées et portées à la connaissance de la justice. Mais jusqu’à présent, ce Directeur n’a pas été inquiété car, il n’a été ni relevé de ses fonctions et moins encore suspendu ou traduit en justice, à plus forte raison, radié de la Fonction publique.
Contrairement à Sonko, ces deux Directeurs nationaux ont porté un préjudice financier incontestable au Trésor public ; mais les voici protégés et impunis par celui-là qui nous déclarait hier en campagne électorale, qu’il ne protégerait personne, fut-il un membre de son parti ou de sa famille ? Les Sénégalais sont aujourd’hui, parfaitement édifiés de ce qu’il en est au juste.
La vacuité, des motifs évoqués dans le dossier de Sonko par cette Commission de discipline, laisse apparaitre, au-delà des insuffisances professionnelles notoires, une volonté manifeste et aveugle de la loi du plus fort qui, dans tous les cas, doit condamner l’accusé, même si celui-ci est innocent. Parce que, comme semble le dire le Directeur de la Fonction publique, c’est un mandat qu’ils ont reçu de la Hiérarchie. Comme lorsqu’il dit : «puisque nous étions face à des faits, nous avons lu une partie du rapport qui nous a été présenté par le ministre des Finances. Nous aurions aimé avoir sa version des faits, mais devant l’impossible, nul n’est tenu». On peut remarquer dans le cas présent, que des armes non conventionnelles ont été utilisées contre Sonko, parce que, pour eux, c’est un objecteur de conscience dangereux, qui pourrait alerter à la longue, beaucoup de citoyens à prendre conscience de leurs responsabilités et d’une réalité qui se manifeste de jour en jour au Sénégal et, tend vers un Etat de non droit de fait. Une telle prise de conscience du peuple est fatale pour les pouvoirs anti-démocratiques, qui usent de dictature pour se maintenir encore au pouvoir.
De toutes les façons, le président de la République doit se le tenir pour dit, que demain il fera jour. Qu’il sache que le peuple sénégalais en a vu d’autres plus durs et coriaces que lui, mais ils ont été, aujourd’hui, balayés et jetés dans les poubelles de l’histoire. Malheureusement, il ne fait pas ou ne veut pas faire l’effort nécessaire afin de tirer les leçons pertinentes de l’histoire quasiment universelle et les conséquences désastreuses pour un pouvoir qui ferme les yeux devant une réalité sociale qui crève les yeux. Et, comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, demain, Macky Sall subira immanquablement à ses dépens, les conséquences de ses actes irréfléchis, motivés par une boulimie du pouvoir.
Et, les Sénégalais sont bien avertis ou alors devraient bien l’être à présent. Ainsi, ils devront prendre toutes leurs responsabilités face à cette gouvernance loin de la vertu, de la transparence, de l’efficience, de la justice sociale, du progrès économique et social, etc. A cet effet, il est impératif d’ores et déjà pour tous ceux qui se considèrent comme des patriotes et œuvrent pour un Sénégal nouveau et meilleur, entre des mains propres, de se regrouper autour de l’essentiel. L’essentiel étant, sans équivoque maintenant, LE CHANGEMENT DE LA MAJORITE A L’ASSEMBLEE NATIONALES EN 2017. Autrement dit, que sa configuration actuelle soit autre, c’est-à-dire avec de vrais députés du peuple et à son service ; et que sa composition demain soit aussi, largement en défaveur du régime actuel de Macky Sall. C’est bien possible et nous le pouvons aussi si nous le voulons r »ellement. Si toutefois, bien entendu, nous nous éloignons et nous débarrassons de tous ces brebis galeuses, ces opportunistes encagoulés et loin d’être des hommes en général neufs pour nous, et ces récupérateurs spécialisés de situation trouble sans objectif précis. Ces derniers, n’ont, en fait, l’œil que la sur la station présidentielle et rien d’autre. Beaucoup de ces vautours seront demain des candidats à la présidentielle de 2019 et voudront, comme ceux qui les ont précédés, des députés à eux pour nous resservir encore les mêmes litanies, qui ne sont surtout possibles, que dans un régime présidentiel. Refusons cela ! Préparons-nous avec des hommes non marqués négativement dans le passé, à savoir des citoyens, qui sont humbles, intègres et patriotes dans l’âme. Ainsi, sans tergiversations aucune et méthodiquement soyons guidés uniquement et tout simplement par l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise. Par conséquents, Citoyens et patriotes sincères à vos cartes d’électeurs ! Mais, en tout cas, soyez très vigilants, afin de détecter et d’extraire parmi nous, tous ces loups sous la peau de chèvre. Car, le peuple sénégalais est fatigué d’être toujours arnaqué par les mêmes politiciens véreux, incapables de s’amender et le peuple sénégalais aussi, sans possibilité jusque-là, de se défaire d’eux. A notre avis, le combat de l’heure est bien celui du changement de majorité à l’Assemblée nationale en 2017.
Mandiaye Gaye
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La radiation de Sonko confirme la garantie de l’impunité des délinquants en col blanc et la répression des patriotes qui s’acquittent de leurs devoirs citoyens. Par Mandiaye Gaye
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Je partage votre analyse des fossoyeurs de la nation mais je ne partage point la maniére que vous préconiser pour venir à bout. Nous avions élu macky dand la légalité, dès qu’il pose des actes répétés totalement illégal, il devient illégitime de facto. Nous pouvons essayer de noys abreuver de sémantiques à souhait pour dire oui dans un état démocratique seul le vote peut démettre un élu, oui il faut que le droit soit lu avant que nous puissions prendre des mesures aussi drastiques comme chasser par la rue le prési et le juger pour haute trahison avec un gouvernement de transition.
Dans aucun pays démocratique ou non de ce monde, vous n’avez 100% des citoyens qui sont juristes ou ont des diplomes universitaires trés poussés en droit. Et pourtant on y fait appliquer la loi du terroir dans tous les pays du monde. Parce qu’il y a un principe élèmentaire de bon sens qui est que nul n’est supposé ignorer la loi. Nous voulons seulement jouer la politique de l’autriche en s’ensevellissant la tête pour coire comme tartuffe que tout est pour le mieux dans le meilleur des monde possibles. C’est notre peur d’admettre l’évidence qui est que la république a foutu le camp dans ce pays, que nous vivons sous une dictature qui fait que nous soyons incapable de voir clair sur comment réagir devant une telle situation. Quand on est attaqué, la premiére chose intelligible à faire est d’idenfier carrément et complétement l’adversaire sinon comment connaître la réplique adéquate à apporter. Parce qu’aucun de nous ne réagira pas de la même maniére selon qu’on soit attaqué par une mouche, une moustique ou un lion. A considérer que nous avons une arme à feu d’un calibre suffisament puissant pour parer à toute attaque éventuelle, nous convenons tous que l’arme à feu n’est necessaire que pour l’un des assaillants. Pour les deux premiers assaillants nous sommes en face d’attaques prévisible dans une vie et donc nous avons même préparer des moyens de défenses préventives au cas échéant comme les moustquaires. Mais aucun de nous ne s’attend pas à se voir attaquer par un lion en plein centre urbain et il n’y a aucune mesure préventive pour un tel assaillant. Y’en aura certains qui sous ce choc imprévu auront préférer croire qu’ils sont victimes d’illusion optique, que leur yeux sont entrain de leur jouer un tour jusqu’au moment ôu la chair envoit à leur cerveau les premiers sensations de douleur pour qu’il se rendent compte qu’ils sont entrain de se faire dévorer en vie. D’autres parcontre auront réaliser que c’est vraiment un lion qui se meut vers eux, mais sous le choc sont tétanisés et restent cloués à leur place jusqu’a se faire dévorer. Une autre catégorie plus entreprenant que les deux premiéres, essayera de prendre des initiaves et utilise le mousquitaire pour se protéger. Malheureusement elle (cette catégorie) a utilisé le mauvais rempart. La derniére catégorie se différentie de la précèdente que l’usage judicieux de l’arme de défense en utilisant l’arme à feu qui seul arrêtera ce lion qui s’est trompé de lieu. Ce lion passait son temps à ne jamais chasser, mais à voler le gain des autres animaux plus faibles que lui aux alentours desquels il rôdait, ce faisanr il passait le plus clair de son temps à dormir.
Quand il s’est réveillé un jour de son long sommeil et a réalisé combien les choses sont entrain de changer, il s’est trompé de cible et commence à attaquer comme un lion fou.
Aux attaques non conventionelles de la cité correspondent des tactiques de défense nouvelles et appropriées, sinon c’est la mort certaine de la république.
La seule arme appropriée à l’heure ôu nous sommes est l’insurection. He’s got to go now.