Les sept premiers mois de 2016 ont été marqués par une bonne tenue des recouvrements des recettes budgétaires. C’est l’avis de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) qui vient de rendre public son point mensuel de conjoncture qui signale aussi une progression soutenue des dépenses publiques en juillet 2016.
Au cours de sept derniers mois de 2016, la gestion budgétaire a été marquée par une bonne tenue du recouvrement des recettes budgétaires dans un contexte d’exécution soutenue des dépenses, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
En effet, les ressources et dons mobilisés à fin juillet 2016 sont évalués à 1262,6 milliards contre 1138,1 milliards un an auparavant, soit en hausse de 10,9%. Quant aux dépenses totales et prêts nets, ils sont ressortis à 1526,8 milliards, augmentant de 16,7% sur un an.
Au total, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit de 264,2 milliards pour un plafond annuel fixé à 372,4 milliards. Les ressources sont composées de recettes budgétaires pour 1105 milliards, de ressources au titre du «Swap» pour 40,1 milliards, de ressources propres du Fonds de soutien à l’énergie (FSE) pour 20,6 milliards ainsi que de dons pour un montant estimé à 96,9 milliards. La hausse des ressources est tirée, en dehors du ‘’Swap’’, par les recettes budgétaires qui ont augmenté de 10,1%.
Cette bonne orientation est imputable aux impôts directs, aux taxes intérieures et aux recettes pétrolières. Au niveau des impôts directs, l’impôt sur le revenu (172,7 milliards) et l’impôt sur les sociétés (160,4 milliards) se sont confortés respectivement de 10,8% et 15,9%. Pour ce qui est des taxes intérieures, la TVA intérieure hors pétrole et la taxe sur les activités financières se sont établies respectivement à 141,4 milliards et 32,2 milliards, progressant de 5,4% et 14,2% comparativement à la même période un an en auparavant.
Pour leur part, les recettes pétrolières, grâce au cours favorable du baril de pétrole, ont bénéficié des bons niveaux de recouvrement du FSIPP (75,4 milliards) et de la taxe spécifique sur le pétrole (35,3 milliards). Relativement à fin juillet 2015, le FSIPP et la taxe spécifique sur le pétrole ont respectivement progressé de 106% et 29,2%. Toutefois, cette performance a été amoindrie par les baisses notées dans le recouvrement des droits de timbre (-5,5 milliards) et les contreperformances enregistrées dans la mobilisation des recettes pétrolières au cordon douanier (-10 milliards). S’agissant des dépenses et prêts nets, ils sont évalués à 1526,8 milliards à fin juillet 2016, en hausse de 16,7% par rapport à la même période, un an plus tôt. La progression des dépenses est attribuable aussi bien à la composante investissement qu’aux dépenses courantes.
En effet, les dépenses en capital, estimées à 608,4 milliards, sont en hausse de 16,6%, sous l’effet autant des investissements sur ressources extérieures (+66,5 milliards) que de ceux sur ressources intérieures (+19,9 milliards). Pour ce qui est des dépenses courantes, elles se sont établies à 918,4 milliards, soit un raffermissement de 131,7 milliards (+16,7%), imputable aux dépenses de fonctionnement, aux charges d’intérêts sur la dette et aux traitements et salaires qui sont respectivement estimés à 485,1 milliards (+31,6%), 106,2 milliards (+5,4%) et 327,1 milliards (+3,1%).
Curieux, une nouvelle de ce genre sans aucun commentaire. Donc seule la politique politicienne interesse les lecteurs de Xalima. Je commence à avoir des doutes sur les capacités intellectuelles des internautes senegalais.