Il y a 19 ans, nous quittait Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh. En effet, le Khalife général des Tidianes s’était éteint le 15 septembre 1997, laissant un grand vide derrière. Vide que vient nous rappeler chaque évènement social, qui plonge le Sénégal au bord du gouffre, comme le témoigne Abbé Jacques Seck, prêtre à la retraite.
«Un homme qui avait le souci de tout faire pour que les Sénégalais vivent dans la meilleure entente possible ». C’est par ces mots que l’Abbé Jacques Seck, prêtre à la retraite a qualifié Serigne Abdoul Aziz Sy, Dabakh. Abbé Jacques Seck, qui s’exprimait sur les ondes de la Rfm, témoignait ainsi de l’exceptionnalité de l’homme.
L’Abbé Seck de poursuivre : «C’était un rassembleur, par son caractère. Il s’en est allé, mais c’est claire que même si vous mettez quelqu’un d’aussi cultivé que lui, vous n pouvez jamais faire tout à fait ce qu’il faisait. On ne pourra jamais combler le vide qu’il a laissé».
Les propos du religieux sont partagés par les Sénégalais de tous bords qui se retrouvent orphelin du vénérable guide religieux qui ne s’est jamais tu quand le Sénégal s’acheminait vers le précipice.
pressafrik.com
A LA LUMIÈRE DE L’ÉVANGILE !!!
En vérité, Serigne Abdou Aziz SY Dabagh était pétri de qualités ; oui, il n’avait qu’un seul péché – celui d’être trop bon. Au demeurant, il est très important de savoir que la logique de Dieu est le plus souvent différente de celle des hommes ; c’est là une épreuve consubstantielle à toute religion. Ainsi, dans une perspective religieuse, il est impossible de défendre la vérité sans diviser et créer des effets collatéraux – Il ne peut pas en être autrement, car même Dieu ne fait pas l’unanimité, son Prophète (PSL) non plus ; le Coran, son message éternel, divise. Qui peut donc parler en leur nom sans diviser ? A l’évidence, toute approche qui consisterait à rapprocher des positions inconciliables, relèverait, à la limite, d’une compromission certaine.
Oui, indéniablement, tout prédicateur divise, comme en témoignent ces sages propos de Jésus fils de Marie (Issa ibn Maryama), lors de son premier avènement :
(51) [Propos de Jésus :] « Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur terre ? Non, vous dis-je ; mais plutôt la division ». (52) Dès maintenant, une famille de cinq personnes sera divisée, trois contre deux et deux contre trois ; (53) le père sera contre le fils et le fils contre le père ; la mère contre sa fille et la fille contre sa mère ; la belle-mère contre sa belle-fille et la belle-fille contre sa belle-mère. (Évangile selon Saint Luc 12 : 51-53) .. (26) « … Malheur à vous si tous les gens disent du bien de vous, car c’est ainsi que leurs ancêtres agissaient avec les faux-prophètes ! ». (Évangile selon Saint Luc 6 : 26)
Et à l’évidence, c’est cette excès de générosité qui a porté le plus grand préjudice à son Honorable Serigne Abdou, compromis irrémédiablement le khalifat de son successeur (Serigne Mansour SY – ‘’Boroom daara-dji’’), largement contribué au déraillement de la tidjaniya (instauration d’une dynastie) et obstrué la mission que le vénéré khalife, Serigne Babacar avait initié, lors de son ‘’gamou de Ndar (Saint-Louis) et qui n’était autre que celle du Mahdi, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif, le ‘’Christ de la ‘’Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu) …
https://docs.google.com/document/d/1xfNOLZl4atTtsfDCfb_21Le71ER5AtOI35b9DfXWlnI/edit?usp=sharing