S’il y a quelqu’un qui ne croit guère aux explications fournies par Aliou SALL sur l’affaire Petro Tim, c’est bien Oumar SARR. Dans les colonnes du journal «L’Evidence », le Coordonnateur adjoint du Parti démocratique sénégalais (PDS) a apporter un démenti cinglant au frère du président Macky SALL qui a avancé l’idée selon laquelle, c’est l’ancien président Abdoulaye WADE qui a signé le décret du contrat liant l’Etat du Sénégal, le Petrosen et la société pétrolière Petro Tim Limited. «Aliou SALL ne dit pas la vérité. C’est Macky SALL qui a signé le décret portant approbation du contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures entre l’Etat, PETROSEN et Petro Tim Limited pour le bloc de Saint-Louis Offshore Profond (décret 2012-597 du 19 juin 2012) , et c’est là le problème, c’est à partir de cette date que les sociétés douteuses ont été créées, c’est là qu’apparait son frère qui était connu comme un journaliste et qui avait poursuivi des études dans le domaine de l’administration publique, et qui se trouve désormais en plein dans le pétrole», observe-t-il. Selon lui, ce que Me Abdoulaye WADE a dit est clair et net. Et personne ne peut le contredire. «C’est ce que président Abdoulaye WADE a dit et personne ne peut le démentir. Il a dit qu’il n’avait jamais agi ainsi quand il était aux affaires. Mais qui pouvait imaginer qu’en élisant Macky SALL président de la République, le Sénégal aurait eu un Emir qui distribue à sa famille les richesses du pays», peste-t-il.
WALFNet
Oumar SARR : «Aliou SALL ne dit pas la vérité (…) Macky SALL, un émir qui distribue à sa famille les richesses du pays»
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Vous êtes tous des menteurs et des mesquins.
Aliou Sall a été nommé ministre consseiller par Wade et aussi chef du bureau economique de l’ambassade du senegal en Chine.Alors, si vous avez des choses à dire ,il faut vous attaquez à wade et non à Macky Sall
C’est quoi ton travail Mr Diouf ? On dirait que tu disposes des textes déjà rédigés pour chaque article.
Merci,
Entretenir le flou. désinformer, intoxiquer, tromper l’opinion à longueur de semaines sur un gouvernement qui le premier a révolutionné la qualité, l’efficacité et la morale dans la gestion des affaires publiques, qui réalise des performances économiques inégalables en seulement quatre années de mandat, qui est sur la lancée de l’émergence et le taux de croissance deux chiffres c’est plat injuste et contre productif pour ses tristes auteurs. Le peuple est vigilant, avisé et sait qui appuyer et choisir
Aliou Sall a cede 90% des actions de petrotim a Timis corporation en ne respectant pas les dispositions de la loi Senegalaise. En effet, l’Etat Senegalais a des droits de preemption dans n’importe quel transaction de ce genre. Ces droits permettent d’etre le premier acquereur en cas de cession. Dans le cas ou l’Etat renonce d’acheter les 90% a ceder, il est cense percevoir une compensation financiere. A titre d’example, la societe Conocophilips avait decide de ceder 35% des parts detenus dans les blocs petroliers autour de Dakar Offshore a Woodside. Le prix etait fixe a 350 millions de dollars. En plus, de ce prix, Woodside avait offert 80 millions de dollars supplementaires comme droit de preemption, soit 22,85% du prix de cession.
C’est dire qu’en toute logique, les 90% de Petrotim cedes par Aliou Sall a Tmis Corporation doivent donner lieu a une compensation comparable, ne serait ce qu’en pourcentage, pour l’Etat du Senegal. Quelques temps apres l’operation de transfert entre Petrotim et Timis Corporation, cette derniere a cede 60% a Kosmos Energy pour une valeur de 200 Milliards de franc cfa. Cela permet d’evaluer les 90% a 300 milliards de Francs CFA.
En applicant le ratio de 22,85% comme droit de preemption, Aliou Sall en tant que gerant de Petrotim devait au bas mot payer quelque 68,65 milliards de cfa a l’Etat du Senegal. Dans le meme temps, lors de la deuxieme transaction de 200 milliards de fcfa au profit de Kosmos Energy, la meme regle de droit de preemption s’applique. Par consequent l’Etat du Senegal devait egalement empocher la rondelette somme de 45,70 milliards de cfa de la part de petrotim, cette fois. Donc au total, 103 milliards de fcfa n’ont pas ete empoche par le tresor Senegalais.
Voici le document publié par le premier ministre, suite à sa promesse de publier tous les contrats sur pétrole.
http://www.gouv.sn/IMG/pdf/CRPP_St-_Louis_Profond-2.pdf
A noter que seuls ceux qui auront lu le document pourront comprendre les faussetés que je vais souligner.
I- Le Contrat publié par le PM est un projet.
1/ Dans le texte du contrat, dit signé par Karim Wade, il y a un article 35 alinéa 5 (article 35.5) qui dit:
« La date d’effet sera la date du décret d’approbation du présent contrat ».
Avec « sera », on comprend qu’au moment de la signature le décret n’existe pas encore. Et par cet article 35.5, le contrat lui même dit qu’il n’a aucune valeur parce que ne pouvant avoir d’effet que si le décret qui l’approuve est signé par le président Wade.
Or, depuis Mathusalem, que l’armée de Macky s’échine à nous faire croire que c’est Wade qui a signé pour Aliou Sall, elle a tout publié sauf un décret signé par Wade et prouvant leurs dires.
2/ Et c’est pas tout. Remontons aux articles 4.8 et 4.9 du présent contrat. Dans ces deux articles nous comprendrons l’importance de la date d’effet, c’est à dire la date de signature du décret présidentiel d’approbation de ce contrat. A l’article 4.8, le contrat oblige le contractant à ouvrir un bureau au Sénégal, mais seulement dans les 3 mois à partir de la date d’effet. Dans l’article 4.9, le contrat oblige le contractant à soumettre au ministre pour approbation le partenaire qu’elle aura choisie comme « opérateur dans la conduite des opérations pétrolières », et là encore dans les 30 jours seulement à partir de la date d’effet.
Or, même en occultant la définition que le contrat lui même donne à la date d’effet, et qu’on la considère comme étant la date de signature du présent contrat, 30 jours après, ce serait le 17 février 2012 (en pleine campagne électorale), 3 mois après, ce serait le 17 Avril 2016 (sous la présidence de Macky. Sauf à défendre que tous ces délais ne se sont pas écoulés, et que les obligations du contractant ont été rapidement honorés, que le ministre, Karim Wade a approuvé le choix du contractant porté sur Aliou Sall, l’impossibilité s’affiche de façon flagrante.
A défaut de fournir le décret d’approbation de ce présent contrat, il est nul et de nul effet, c’est le contrat lui même qui le dit. Il n’était qu’un projet intercepté et transformé.
II- Le contrat brandi par le PM dément la défense soutenue par le même PM.
Dans le même contrat, il y a l’article 5.1, et les suivants). Cet article dit:
« La période initiale de recherche relative à la Zone Contractuelle sera de deux (2) Années Contractuelles »
Entendons-nous bien. « Initiale » veut bien dire début, commencement. J’espère que le fanatisme ne va pas aller jusqu’à le nier. Une période initiale qui doit donc courir (en poussant le nihilisme jusqu’à faire de la date du contrat la date du décret inexistant) du 17 Janvier 2012 au 17 Janvier 2014. Si, avant expiration de cette période initiale (dont l’existence concrète est à prouver), si Macky Sall signe le 23 Août 2013 un décret, ce dernier peut-il être appelé « décret portant extension de la période initiale » ? Il faudra qu’on s’entende, sérieusement, sur le sens des mots. Il faudra que ce décret situe ce qu’il étend, à partir d’un hypothétique période initiale. Pour faire simple, on ne peut faire courir un délai de 2 ans dans une durée d’un an. Surtout que la cette période initiale a une dimension d’essai, de test, ce que tous les aliénas de l’article 5 prouvent.Or il n’y a pas eu d’épreuve du contractant entraînant une satisfaction qui fonde une extension de zone contractuelle.
III- Autres observations
1/ Quatre personnes sont sensées avoir signé le contrat avec Karim Wade. Or il est de règle, que quand on signe, en dernière page, un document de plusieurs pages, de parapher chaque page avant de signer la dernière. dans le document publié par le PM, deux des personnes seulement ont paraphé toutes les pages. Ce qui, en règle habituelle, sous entend que deux des personnes ont signé sans avoir prouvé avoir lu toutes les pages.
2/ C’est bizarre que dans la page de signature il n’y ait pas le cachet de Wade. C’est quand même sidérant de découvrir que nous étions dirigé par un président qui n’avait pas de cachet (de tampon comme disent mes parents). Et pourtant les écoles actuelles, envoyant les carnets de relevés de notes des élèves à leurs parents ou tuteurs, exigent que ces derniers retournent eux mêmes les carnets après signature. Pourquoi ? Simplement parce qu’il est loisible pour tout élève faussaire, et ayant de mauvaises notes, d’imiter la signature de son père (mère ou tuteur) et de retourner le carnet. Les écoles ont donc compris que la simple signature (sans cachet) ne prouve pas son auteur.