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Cheikh Bamba DIEYE : «La Mauritanie a été capable de traiter directement avec Kosmos Energy, pourquoi le Sénégal passe par des intermédiaires»

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Le débat sur le pétrole ne faiblit pas. En effet, Après Abdoul MBAYE, Ousmane SONKO etc., c’est au tour de Cheikh Bamba DIEYE de s’inviter dans le pétrole. Face à Ndéye Fatou NDIAYE dans l’émission Opinion de ce vendredi sur Walf TV et Walf FM, le leader du FSD/BJ a fait part de son inquiétude par rapport à une éventuelle malédiction du pétrole qui a fini d’installer l’instabilité dans nombre de pays. «En réalité, les découvertes pétrolières devraient susciter le bonheur, l’engouement, la certitude que cette fois-ci, peut-être, avec un peu d’organisation, on peut aller très loin. Mais bien évidemment aussi, on n’est pas dupe pour ne pas regarder l’histoire des pays dans le monde qui ont des ressources pétrolières ou gazières. On remarque aussi que ça a créé le plus souvent beaucoup d’instabilité. Et, en réalité, il aurait même valu pour certains pays de ne jamais l’avoir que de l’avoir», observé-t-il.
Pour Cheikh Bamba DIEYE, le bruit qui entoure ces ressources, ne présage rien de serein. « (…) Ce qui se trame aujourd’hui, la lecture que nous en avons en tant que simple citoyen, ne prête pas à la sérénité». Très sceptique quant à la gestion de l’or noir sénégalais, l’ancien maire de Saint-Louis renchérit : «La manière dont les éléments sont avancés, posent énormément de difficultés. Si la volonté est d’éclaircir un tant soit peu le citoyen sénégalais, j’estime que nous sommes beaucoup plus dans une sorte de ténèbres et qu’on entretient cela, ce n’est pas bon».
Ne comprenant pas la posture de l’Etat dans ce dossier, Cheikh Bamba DIEYE estime que la démarche des autorités pour traiter avec Kosmos Energy , laisse à désirer. « (…) Là où le problème vient, c’est lorsqu’un pays comme la Mauritanie a été capable de traiter directement avec Kosmos Energy (…) Je ne comprends pas pourquoi un pays qui a une tradition, administrative, politique, gouvernementale beaucoup plus aboutie, a le besoin de voir plusieurs intermédiaires dans un circuit avant d’en arriver à Kosmos EnergY», regrette-t-il. De l’avis de l’ancien ministre de la Communication et de l’Economie numérique, «(…) Il y a des gens qui sont là et qui ne sont intéressés que par des commissions. Et qui souvent, mettent en mal les intérêts stratégiques d’un pays et l’enfoncent dans un trou où il sera extrêmement difficile de le sortir».
WALFnet

8 Commentaires

  1. Il n’y a pas que ça. Petrotim était en compétition avec Tulle oil. Comment Petrotim qui est société bidon peut battre Tullow oil dans des contrats d’exploration sans que ce ne soit de la magouille

  2. Cheikh Bamba, je suis un étranger travaillant dans le domaine de la recherche pétroliere.en Mauritanie Je peux te garantir que les contrats de Kosmos Énergy avec le Sénégal et la Mauritanie sont tout à fait similaires. LA RAISON QUI A AMENÉ KOSMOS À RENTRER DANS LE PERMIS DE PETROTIM EST LA SUIVANTE :KOSMOS ÉNERGY AVAIT DÉJÀ SIGNÉ UN CONTRAT DE RECHERCHE ET DE PARTAGE DE PRODUCTION D’HYDROCARBURES AVEC LA MAURITANIE POUR EXPLORER UN BLOC FRONTALIER AVEC LE SÉNÉGAL. IL SE TROUVAIT QUE LE BLOC CONTIGU ÉTAIT ATTRIBUÉ PAR LE SÉNÉGAL A PETROTIM ET KOSMOS A NÉGOCIÉ AVEC PETROTIM POUR PRENDRE DES PARTS DANS SON CONTRAT. CELA EST TOUT À FAIT LÉGAL ET SE FAIT DANS TOUS LES PAYS. CE TRANSFERT EST GRATUIT ET NE DEMANDE QUE L’ACCORD DE L’AUTORITÉ COMPÉTENTE. CE GENRE DE TRANSACTIONS A POUR OBJECTIF DE METTRE EN COMMUN LES MOYENS POUR ACCROÎTRE LE RYTHME DES RECHERCHES ET MINIMISER LES RISQUES POUR CHACUNE DES PARTIES EN ASSOCIATION.
    MONSIEUR BAMBA LA RECHERCHE PÉTROLIERE A HORREUR DE LA POLITIQUE, LAISSEZ LA AUX PROFESSIONNELS.
    POUR VOTRE GOUVERNE, LE BLOC DE SAINT LOUIS A ÉTÉ ATTRIBUÉ À PLUSIEURS REPRISES À DES COMPAGNIES QUI N’Y ONT EFFECTUÉ AUCUN FORAGE ET L’ONT ABANDONNÉ SANS RESPECTER LEURS ENGAGEMENTS DE TRAVAUX. POURQUOI S’ACHARNER AUJOURD’HUI SUR LES COMPAGNIES QUI ONT EFFECTUÉ UN TRAVAIL REMARQUABLE AYANT ABOUTI À LA MISE À JOUR DES GISEMENTS DE GAZ NATUREL ET QUI N’ONT ENFREIN AUCUNE LOI EN VIGUEUR AU SÉNÉGAL, CONTRAIREMENT À CEUX QU’AFFIRMENT LES POLITICIENS.
    CHEIKH BAMBA, JE VOUS DÉFIE DE ME PRÉSENTER AU PEUPLE SÉNÉGALAIS UN SPÉCIALISTE DE LA RECHERCHE PÉTROLIERE HONNÊTE ET NON PARTISAN POUR NOUS DIRE EN QUOI KOSMOS ET PETROTIM ONT AGI ILLÉGALEMENT. CE N’EST PARCE QU’ON EST OPPOSANT QUE L’ON DOIT DONNER FOI AUX DIFFAMATIONS

    • Tu es un soit disant « expert » du domaine et tu n’es meme pas capable de comprendre ce que dit Dieye? Alors pour te simplifier la chose qui visiblement te depasse, Dieye demande pourquoi le Senegal a du passer par Petrotim pour signer avec Komos. La question centrale est pourquoi le Senegal a signe avec une compagnie bidon comme Petrotim qui est incapable d’investir quoique ce soit pour explorer les deux blocs, au detriment de Tullow Oil (que tu dois certainement connaitre si tu es dans le domaine).

      L’afrique continuera toujours a etre derniere dans le monde avec des experts manioc et nullard comme toi.

  3. Petro-Tim, un piège (ou un appât) de Wade dans lequel le chef légionnaire est tombé avec sa famille ?

    Interrogeons nous sur les pièces du piège. Les dernières cartouches du premier ministre, mandataire pour la défense d’Aliou Sall, que sont « tous les contrats sur le pétrole » qu’il a publié, nous ont permis de nous faire une certitude sur certains points:
    – Ils n’ont qu’un décret écrit, sans numéro, sans cachet, sans date, évidement non publié dans le journal officiel. Ce serait bizarre que le pouvoir de Macky ait un décret digne de ce nom signé par Wade et qu’il amuse les sénégalais par la publication d’un non décret.
    – Le « décret écrit » l’est dans un papier de mauvaise qualité (comme si le Palais de Wade manquait de papier A4).
    – Le « décret écrit » a été imprimé depuis une imprimante qui manque d’encre (comme si la présidence de Wade n’avait pas 8 000 F pour se payer une cartouche d’encre).
    – Le « décret écrit » n’a pas été appliqué. C’est même trop évident, mais puisque la mode est au déni de l’évident… On ne peut donc pas parler, sur la seule base de ce « décret écrit » et du contrat auquel il est sensé donner effet, de période initiale exécutée pour nécessiter une extension.
    – Toute cette documentation incomplète, n’engageant en rien ceux qui l’auraient signé (il n’y a pas plus clair que l’article 35.5 du « contrat »), s’est retrouvée entre les mains de Macky Sall. Il y a à se demander si cette documentation n’a pas été guidée pour tomber entre les mains de Macky, ou d’un membre de son pouvoir. Il suffit de comprendre que cette documentation n’engage ni ceux dont les noms y figurent, ni l’état sénégalais. Il suffit de comprendre que cette documentation n’est même pas un début que le pouvoir suivant pouvait terminer. Il suffit de comprendre que cette documentation pouvait être détruite par le pouvoir sortant sans encombres. Et ce serait d’ailleurs une façon facile d’éviter que le pouvoir sortant soit accusé de quoi que ce soit par ceux qui n’auront pas compris et qui auraient profiter de l’ignorance des gens pour les salir.
    – La dernière trouvaille de l’armée mise à la disposition de la défense d’Aliou Sall, c’est de véhiculer que c’est le pouvoir sortant qui a introduit le mafieux Frank Timis au Sénégal. Mais cela ne fait que renforcer l’idée du piège (ou de l’appât). Parce que ceux qui l’ont introduit ne lui ont rien offert, rien signé de valable, dans le domaine du pétrole. Et pourquoi alors, ils l’ont introduit pour le faire attendre ?
    Le pouvoir sortant laisse donc bien arriver aux mains du pouvoir entrant des documents qui n’engagent en rien, des documents dont la valeur est nulle, des documents qui n’ont aucun pouvoir légal. Mais il lui laisse ces documents quand même. Pourquoi ?

    Pour construire un piège (ou appât) efficace, il faut connaitre les habitudes (alimentaires) de l’animal à piéger.

    Si la presse de Macky l’a présenté comme l’homme de la gestion vertueuse à cheval sur les valeurs républicaines, l’affaire Petro-Tim est la preuve que Wade n’y a pas cru un mot. Parce qu’il faut croire l’exact contraire pour laisser de pareils dossiers vides (sur le plan du droit), mais piégés, et attendre calmement que l’animal tombe dans le piège et que ce dernier se soit complètement refermé. Si l’idée de profiter d’une « signature » de Wade ne sous-tendait pas l’affaire Petro-Tim, elle n’existerait pas. Tout pouvoir, héritant d’un pareil dossier (document qui renvoie sa valeur sur l’existence d’un autre document, lequel n’est pas complètement né), l’aurait classé sans suite si l’idée d’un profit ne l’anime pas. Parce qu’un président de la république (nouvellement élu) peut constituer des dossiers complets pour le même objectif, et de bon droit. Mais c’est le fait de vouloir y associer le sortant, qui a laissé de l’incomplet, et pire, du piégé, qui a donné naissance à l’affaire Petro-Tim. C’est le fait de vouloir faire porter le chapeau à l’autre, sans éléments pour le faire, qui rend l’affaire flagrante.
    Et Wade a attendu que le piège soit complètement refermé pour lancer le cri qui va déclencher les tentatives de l’animal de se libérer. Ne pas oublier que c’est le 21 Octobre 2014 à la réunion du comité directeur de son parti que Wade a lancé son accusation sur Petro-Tim. Wade savait le délit déjà consommé. La première réaction d’Ali Ngouye Ndiaye fut de demander à Wade de fournir des preuves de ce qu’il déclare. La conférence de presse de Benno demanda à Macky de prendre au sérieux les déclarations de Wade, et de tout publier pour le démentir. Les multiples sorties d’Aliou Sall, ses menaces de plaintes, les sorties d’Ali Ngouye, Amadou Ba, Boun Dionne, etc n’ont fait à, chaque fois, que confirmer que Wade avait raison. Car, dans l’affolement, à chacune de leurs sorties, ils ont avoué ce qu’ils niaient la veille. Les Sonko, Baba Aidara, Adama Gaye, Birahime Seck, n’ont fait que, guidés par leurs réflexes d’intellectuels, vouloir jeter un coup d’œil sur ce que raconte le « vieux sénile », et être ébahis par ce qu’ils ont découvert.
    Wade avait choisi son moment. Il savait que le piège s’était bien refermé. Il savait surtout que plus l’animal va se débattre, plus le piège se fichera dans sa chair, mais jamais il ne se libérera. La preuve en est qu’à chaque tentative, la défense d’Aliou Sall aggrave son cas, jusqu’à la dernière suppression de son nom des archives de l’APIX alors que tout le monde avait vu son nom y trôner, jusqu’aux menaces contre toute personne qui en parlerait. Et le piège continue de se resserrer autour de sa proie.
    Et quelle sera la suite ? Il faut demander au propriétaire du piège, ou celui qui a mis l’appât au bout de l’hameçon.

  4. dieux a fait de Macky la voie de l’émergence pour le senegal . On avez pas de ressource Macky parlé d’émergence et la volonté divine lui est venu en aide pour réaliser son rêve mettre le Sénégal sur les rails de l’emergence n’en déplaise aux aigris c’est Dieu qui l’a voulu

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