Deux tombes au cimetière de Pikine ont fait l’objet d’une profanation. La découverte a été faite hier dans la matinée. En effet, en ce lendemain de la fête de Achoura, nombreux sont les fidèles musulmans qui convergent vers les cimetières pour se recueillir ou prier pour les disparus. C’est dans ces circonstances que la profanation a été découverte. Il s’agit d’une tombe d’une octogénaire enterrée le 10 octobre dernier. Le corps resté intact a été trainé sur quelques mètres. Tout le contraire d’une autre tombe – celle d’une fillette – qui n’a pas été complètement exhumée. Le corps de la vieille dame a été de nouveau enterré par les sapeurs pompiers. Les hommes de Adramé Sarr du commissariat de Pikine étaient sur les lieux pour les besoins de l’enquête. Et, dans la mi-journée, le fossoyeur, un certain Niasse se trouvait dans les locaux de la police de Pikine pour être cuisiné.
A l’annonce de cette nouvelle profanation, les populations riveraines ont afflué sur les lieux pour crier leurs mécontentements. Dans les commentaires recueillis sur place, les hommes politiques et les lutteurs sont au banc des accusés. A en les populations, ces pratiques n’ont lieu qu’en période d’élections, lorsqu’il y a des rumeurs de remaniement. La même situation se pose lorsque que de grandes affiches de lutte sont ficelées. De nombreux intervenants ont demandé également aux autorités municipales et étatiques de renforcer la sécurité au cimetière de Pikine. Ils ont proposé l’élévation du mur de clôture du cimetière, le recrutement d’un personnel surveillant et l’installation de caméras de surveillance pour dissuader tout malfaiteur.
Source: L’As