En marge de l’ouverture officielle de la séance des questions d’actualité au gouvernement de ce jeudi 27 octobre, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse a, dans son discours inaugural, salué la démocratie sénégalaise et l’état d’esprit que doit incarner tout député pour une issue heureuse de cette séance de travail.
Selon le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, dans son discours inaugurale de la séance, il appartient aux députés de décider en toute liberté de s’opposer et cela leur est loisible. Mais pour le patron de l’Afp, « on ne peut pas demander à la majorité en dehors de sa propre volonté de s’opposer au gouvernement ».
De l’avis de Moustapha Niasse, le Sénégal a des politiques publiques qui sont partagées entre la majorité et l’exécutif, il est logique et normal que la majorité défende les politiques publiques à l’élaboration desquelles elle a participé. Mais il est aussi normal que l’opposition s’oppose, s’exprime librement sans aucune limitation, c’est ça la démocratie.
C’est dans cet esprit que vont se déroulés ces séances des questions d’actualité au gouvernement. Je ne doute pas qu’au sortir de ces sessions consacrées aux questions d’aujourd’hui que les objectifs poursuivis auront été atteints dans la tradition du dialogue apaisé de notre modèle démocratique.
Rappelant le code de conduite négocié entre les groupes parlementaires eux-mêmes qui prévoit une séance d’une durée de 122 mn qui sont réparties entre 14 questions réponses en raison de 8 mn par question 3 mn pour le député qui pose la question et 7 mn pour le ministre qui répond soit 112 mn au total, le président de l’Assemblée nationale soutient que compte tenu du règlement intérieur, le groupe parlementaire du groupe Benno Bokk Yakkar pose 10 questions sur les 14, le groupe parlementaires des libéraux ont droit à 3 questions, et les non-inscrits pose une(1) question.
leral.net
On ne leur demande pas de s’opposer au gouvernement. On leur demande juste de ne pas mentir et de ne pas couvrir le mensonge. C’est même une honte qu’ils se disent musulmans et qu’on soit obligé de le leur demander. Nous savons que ce serait trop leur demander que de leur dire d’ouvrir une commissaire parlementaire pour enquêter sur Petro-Tim comme l’ont fait leurs collègues burkinabés pour aboutir à des demandes de poursuites contre Frank Timis et le frère du président Compaoré. La même chose qu’ici. Frank est habitué à activer des frères de présidents pour leur faire signer des droits pour lui dans les ressources de leurs pays. Ici, avec ce que nous avons comme assemblée, il ne faut pas rêver. Mais quand même qu’ils ne couvrent pas le mensonge. Qu’ils retiennent leur langue de mentir.
En vérité, le rôle d’une assemblée nationale digne de ce nom est de contrôler l’action du gouvernement et de voter les lois.
Sur ce rapport il peut bel et bien s’opposer au gouvernement quand il est en faute.
Alors président revoyez vos notes.
Wa Salam