Joseph Ligon, 79 ans, a écopé de la prison à perpétuité en 1953. Il aurait pu aujourd’hui jouir d’une liberté conditionnelle. Mais l’idée ne lui plaît pas.
En 1953, le verdict a été sans appel pour Joseph Ligon. L’adolescent de 16 ans avait été condamné à la perpétuité pour un double crime commis à Philadelphie.
Depuis janvier 2016, la donne a changé aux États-Unis. La Cour suprême des États-Unis offre désormais une liberté conditionnelle aux mineurs ayant écopé de la prison à perpétuité.
« Il veut vraiment être libéré »
Mais Joseph Ligon, qui a toujours proclamé son innocence dans cette affaire, a refusé cette liberté conditionnelle.
« Il le fait par principe », ajoute Bradley Bridge, l’avocat de « Defender Association of Philadelphia » dans des propos relayés par le Daily Mail. « Il ne veut pas être libéré sous conditions. Il veut vraiment être libéré. À ses yeux, il est resté assez longtemps en prison. »