PARCEQUE nous avons constaté beaucoup d’errements dans l’analyse de la situation actuelle en Gambie ;
PARCEQUE nous avons pu remarquer l’absence d’une pensée systématique, c’est à dire bien systématisée et structurée pour mieux appréhender la décision du président Yaya Jammeh confronté au dilemme de sa vie aprés Dadis Camara en Guinnée Conakry et le capitaine Sanogo au Mali.
PARCE QUE bon nombre, voire tous les analystes et observateurs de la société gambienne ont été perdus et surpris par le jeu Yoyo de Jammeh ET QUE L’émotion et les perceptions biaisées ont pris le pas sur une analyse lucide bien pensée de la crise politique actuelle en Gambie.
Nous avons décidé (sans donner notre point de vu personnel sur la question ) de vous proposer ces quelques démarches méthodologiques qui nous semblent être plus ou moins adaptées pour mieux analyser la décision du président Jammeh de reprendre le pouvoir politique en Gambie hormis les soubresauts d’un contexte international très défavorable à son option.
Il s’agit entre autre de :
1 .l’analyse cognitive ;
Celle-ci nous semble la plus intéressante dans la compréhension de la décision de président Jammeh de reprendre le pouvoir politique en Gambie. Elle met en avant la conception que le président se fait de son rôle, de la vision qu’il se fait de la place de son pays dans le monde et son style décisionnel comme facteurs qui peuvent considérable influencer sa décision. A ces questions, la doctrine a proposé pas mal de modèles d’analyse dont certains sont résumés sous le vocable code opérationnel des décideurs politique. A ce propos, Charles P. David( auteur d’un ouvrage prisé sur la Maison Blanche ) a identifié dix éléments qu’il a scindé en deux blocs de croyances majeures à savoir d’une part les croyances philosophiques du décideur et d’autre part ses croyances instrumentales.
2. L’approche sociétale :
Avec cet outil il s’agit de voir comment les ONG, et les autres formes de représentations sociales, confréries, associations, mouvements citoyens, et lobbies ont pu influencer la décision d’un leader politique. A notre avis, cette approche peut étre d’une grande utilité pour comprendre aussi ce qui se passe en Gambie.
3.L’analyse culturelle :
Il s’agit à travers ce procédé de voir comment les mythes, les croyances qu’une population et ses décideurs se font de leur passé et de leurs valeurs peuvent influencer les choix des décideurs de ce pays sur la scène nationale et internationale.
4 . L’analyse systémique :
Dans cette approche, il s’agit de voir comment l’environnement interne, notamment les conditions économiques et les situations politiques nationales et internationales dans leur ensemble ont impacté dans la prise de décision
5. l’approche bureaucratique :
Cette approche permet de voir comment le jeux bureaucratique a influencé la prise de décision d’un leader politique. Les bureaucratie en question peuvent être celles des services de sécurité( interieure et extérieure), des finances et du commerce, sans oublier celle des affaires étrangères.
En définitive, il convient de préciser que toute approche des questions politiques en science sociale ne vaut que pour un terrain social bien déterminé avec ses caractéristiques sociologiques, physiologiques et psychologiques qui lui sont propres et que toute tentative de reproductibilité semble très risquée au regard de la nature dynamique du réel et de la volatilité des données qui peuvent fonder la perception que nous avons de ce réel.
TOUTEFOIS , la réaction spontanée et tentée d’émotion de notre ministre des affaires étrangères révèle un fait pourtant longtemps lattant et caractéristique de notre approche des questions de politique intérieure qui secouent nos voisins avec le risque de contagion sur notre pays. Elle renseigne aussi sur un fait à savoir l’éloignement de la structure technique de notre Etat des milieux pensants désintéressés et militants en matière de politique étrangère. Ce fait n’est pas seulement perceptible pour ce qui concerne notre coopération étrangère mais au niveau de tous les autres secteurs de notre administration. La conséquence de cette déconnexion entre l’administration et les milieux pensants, intellectuels patriotiques libres, c’est l’absence voire l’inexistence d’une doctrine sénégalaise en matière de politique étrangère, de politique minière, éducationnelle, pénale etc..
Pour le cas de la Gambie, un recours aux cinq outils d’analyse de politique étrangères exposés ci dessus aurait permis dans une moindre mesure d’anticiper les faits actuels et de préparer notre gouvernement et nos services techniques habilités ( renseignement et prospective ) à traiter lucidement la situation en cours pour qu’à la fin ni nos intérêts ni ceux de la diaspora sénégalaise en Gambie n’en pâtissent. Autrement dit, d’avoir une approche prospective de la crise’ Gambienne. A ce propos, je doute fort que le Centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité crée en 2014 et placé sous la tutelle du ministère de la défense ait produit une note pour celui-ci, que la cellule de prospective basée au ministère des affaires étrangères ait anticipé ce qui se passe actuellement en Gambie.
Par ailleurs, la plupart des analystes ( formés en majeure partie à l’École française par nature administrativiste ) qui interagissent avec notre gouvernement par le biais des marchés de consultance et qui interviennent souvent dans les plateaux de télé et radio ne sont pas en mesure de pouvoir développer le minimum d’approches systémiques des questions de politique étrangère. Ce qui ne manque pas d’avoir des incidences négatives dans l’élaboration de notre politique étrangére sous-régionale.
Néanmoins, quelques soit l’approche méthodologique employée et les postulat épistémologiques qui servent de base, la culture administrative de notre élite dirigeante doit l’emporter sur tout. Celle-ci doit être au préalable nationaliste et patriotique. Cela suppose concrètement:
– de rompre avec l’esprit de noécolonisé et d’assimilé qui caractérise nos gouvernements et l ‘élite sénégalaise dans sa grande majorité.
-que nos services de renseignement cessent d’être des structures de sous-traitance au profit de la Place Beauvau ( Ministère de l’intérieur français ) et d’etre des agents du Quai d’Orsay( ministère des affaires étrangères de la France ) pour développer une approche autocentrée qui privilégie nos intérêts et menaces dans la sous-région.
Cela implique en premier lieu à nous débarrasser définitivement de la cutlure politique ambiante et qui caractérise l’élite gouvernementale actuelle et de prendre nos distances avec tout leader politique national qui véhicule une telle culture à savoir celle là qui perpétue notre vassalisation par les forces impérialistes n’œuvrant que dans l’optique de nous maintenir dans notre situation de dominé et d’exploité.
Aldiouma Sow, pour le triomphe de la vérité, pour la victoire du peuple sur ses ennemis !
Diadieuf Mr Aldiouma Sow !!!
Ooh Raison africaine ! Emotion ou hélène ?
Il faut que ces doulnalistes sénégalais et certains intellectuels à la grande bouche et au petit sous vêtement soient pour une fois responsable .
Beaucoup d’entre eux émargent dans les tanganas avec hélas une logique de dibiterie.
Avec leurs analyses d’une naïveté déconcertante et leur escalade verbeuse ils contribuent à braquer cet énergumène de Banjul.
Il y a plus de 1200 espions au Sénégal à la solde du névropathe de Kanilai.
Notre presse va toujours vite en besogne.
La Gambie est avant tout un pays souverain et un peuple frère digne malgré les évidentes dérives de Jammeh. Laissons lui le temps de gérer leur ci-devant chef d’Etat avec l’habilité et la sagesse requises pour la prise en charge d’un tel homme fantasque et imprévisible. Yaya est aux abois mais au nom de quoi doit- on accorder un crédit , un blanc seing à Adama Barrow.
Nous attendons de nos hableurs professionnels un minimum de retenue.
Quelle est l’utilité d’invectiver un » malade mental qui est agité »
Il faut que l’Afrique sorte de ces délires infantiles et de ses illusions émotionnelles.
Vive le Sénégal, vive le peuple frère de Gambie.
Adiouma, monsieur « clefs metidologiques » 🙂
quel âge as tu?
On a l impression que tu n as toujours pas digéré ce que tu as appris ã l université
Heureusement que la politique étrangère du Sénégal est faite par des hommes mûrs qui savent raisonner en dehors des schémas académiques – Un peu de modestie et d,intelligence ne te nuiront pas jeune homme. On ne gère pas un pays comme on gère un mémoire de maîtrise sur des concepts qu’on a découverts avec quelque émerveillement dans l’année
Ps. On n’écrit pas lattants mais latents. Moralisme va tète sa alouwa. Mbaba daara nopi mono ware
un réflexe de corporatiste qui ne surprend guère, un égoïsme et un nombrilisme qui gangrènent et stagnent ce pays, un esprit de partisanerie qui frise l’ânerie. Des esprits de ton genre n’ont même pas honte de défendre une structure néocoloniale patrimonialiste qui nous maintien dans la dépendance et la pauvreté , malheureusement les gens ont perdu le sens de l’histoire et que les appétits et l’opportunisme l’ont emporté sur le sens du devoir envers son peuple.
Pour ton enseigne cher francophile , nous accordons aucun crédit au code de cette mangue coloniale et combattrons jusqu’à leur dernier retranchement, des assimilés et complexés comme toi qui continuent d’agir contre leur peuple, toi là, toi qui à l’époque coloniale allait certainement choisir le camp des oppresseurs contre ton propre peuple, toi le Blaise Diagne des temps modernes
Honte à toi
Nous traversons de bien tristes moments avec le volte-face en Gambie. Avons nous besoin de savantes réflexions pour expliquer les turpitudes et le tribulations d’un désaxé toujours avide ivre de pouvoir après 22 ans de suite de règne absolu? Il sera tenu pour responsable de toute goutte de sang versé pour rétablir le peuple dans son droit et choix. Il impose une épreuve de force et dommage qu’il n’y ait point d’autres voies opérantes de recours que celle-là.S’y préparer avec fermeté, tout le reste est verbiage
yaya et null