Le Conseil de sécurité des Nations unies a de nouveau demandé lundi au chef de l’Etat gambien sortant Yahya Jammeh de « respecter le choix souverain du peuple de Gambie et de transférer sans condition et sans délai le pouvoir au président élu » à l’issue de la présidentielle gambienne du 1-er décembre dernier, Adama Barrow.
Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, conteste les résultats de la présidentielle gambienne du 1-er décembre dernier, au lendemain de laquelle il avait reconnu sa défaite et félicité son adversaire pour sa victoire. Il avait exigé vendredi la tenue d’une nouvelle élection.
Réunis pour discuter de cette nouvelle donne, les membres de la plus haute instance onusienne ont « renouvelé leur demande au président sortant Jammeh de respecter le choix souverain du peuple de Gambie et de transférer sans condition et sans délai le pouvoir au président élu, M. Adama Barrow ».
Ils s’étaient retrouvés pour entendre « un briefing » présenté ar le secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires politiques, Jeffrey Feltman.
A cette occasion, les membres du Conseil de sécurité « ont réitéré l’intégralité des points de leur communiqué de presse du 10 décembre », lit-on dans un compte-rendu pour la presse de cette réunion.
Dans ce communiqué rendu public samedi, le Conseil de sécurité des Nations unies avait appelé le président Yayha Jammeh à mener « un processus de transition pacifique ».
Il avait ordonné à ce que « la sécurité du président élu, Adama Barrow, et celle de tous les Gambiens soient pleinement assurée », avant d’appeler l’ensemble des parties prenantes à « faire preuve de la plus grande retenue, à s’abstenir de toute violence et à rester calmes ».
Selon le document publié à l’issue de leur réunion de lundi et dont l’APS a obtenu copie, les membres du Conseil de sécurité soutiennent « pleinement » les initiatives de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et « les efforts du Représentant spécial du secrétaire général », Mohammed Ibn Chambas, « visant à assurer un processus de transition pacifique et ordonnée (..) » en Gambie.
Aussi ont-ils appelé le président Jammeh « à rencontrer et à coopérer avec la délégation de haut niveau de l’ONU, de l’Union africaine et de CEDEAO qui se rendra à Banjul », mardi.
La mission de la CEDEAO, conduite par la présidente en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale, Ellen Johnson Sirleaf, sera composée notamment de Muhammadu Buhari (Nigeria), Ernest Bai Koroma (Sierra Leone) ainsi que du président sortant du Ghana, John Dramani Mahama.
sans delai c’est quoi ça: les lois de la gambie fixent une date de la pasation de service. C’est n’est pas l’ONU de fixer une date encore d’utiliser l’expression de sans delai.
Donce ce communiqué est faux.
« Sans délai » parce qu’avec ce qu’il a fait Diameh ne mérite pas de rester une seconde de plus à la tête de la Gambie ni même en liberté. Au Sénégal d’agir vite maintenant par une intervention armée car la communauté internationale le soutiendrait sans réserve.