La recrudescence des accidents sur les routes, irrite profondément l’ancien premier ministre, Abdoul Mbaye qui propose un plan sérieux et cohérent contenant des mesures énergétiques en lieu et place du slogan politique émis, »tolérance zéro ».
« En lieu et place du pur slogan politique émis de ‘’tolérance zéro’’, il faut nécessairement la mise en place d’un plan sérieux et cohérent, contenant des mesures énergiques renforçant la sécurité routière et celle des usagers et visant la réduction annuelle progressive du nombre d’accidents et du nombre de tués sur nos routes », a fait savoir Abdoul Mbaye dans un communiqué.
Revenant de sa tournée effectuée ces derniers temps dans le sud-est, Abdoul Mbaye a souligné les insuffisances graves du Gouvernement du Sénégal dans la prise en compte des besoins vitaux des populations, notamment en matière d’adduction d’eau potable, de couverture médicale, d’électrification, d’éducation, de désenclavement.
Ainsi, l’ancien locataire de la primature a mis en évidence le gâchis énorme que représentent les installations d’électricité mises en place par l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale dans les régions qu’il a visitées.
Soulignant le désespoir des populations rurales, du fait que les groupes électrogènes, les poteaux et l’éclairage public n’ont jamais ou très peu été fonctionnelles, Abdoul Mbaye appelle à un audit sérieux pour mettre en lumière les responsabilités engagées.
Concernant la décision du gouvernement du Sénégal de retirer son agrément à l’association qui gère les écoles Yevuz Selim qui impacterait négativement la scolarité de plus de 3000 enfants sénégalais, Abdoul Mbaye recommande, ‘’de procéder en toute souveraineté et indépendance à une enquête à l’issue de laquelle, le gouvernement pourra prendre la décision conforme aux intérêts des enfants et au droit’’.
leral.net
Il n’y aura pas de plan sérieux et cohérent sous Macky Sall. La raison en est qu’il y a le temps d’un état et le temps des échéances électorales. Dans le temps de l’état il est possible de bien étudier, bien concevoir, bien mettre en place. Et au cas où le concepteur, ou le réalisateur, arrive à la fin de son mandat et quitte le pouvoir, la continuité se fait parce qu’on est dans le temps de l’état.
Dans le temps des échéances électorales, il faut mettre sous les yeux des votants ce qu’on croit capable de les faire voter pour soi. Si on ne peut mettre sous leurs yeux, alors on met dans leurs oreilles. En réalité la perversion médiatique est telle qu’il est toujours possible de mettre sous leurs yeux et/ou dans leurs oreilles. Un Macky Sall qui inaugure un pont de l’émergence suivi (4 mois après) d’un ouvrier qui meurt dans le chantier du pont de l’émergence est une illustration parfaite de la différence entre le temps de l’état et le temps des échéances électorales. Dans le temps de l’état, il n’y aurait jamais de mort dans un chantier après inauguration. Il pourrait y avoir mort, mais pas dans un chantier, parce que le chantier précède l’inauguration. Alors que dans le temps des échéances électorales, le besoin de mettre sous les yeux des votants, ou dans leurs oreilles, conditionne les dates d’inauguration qui peuvent ainsi se faire en plein chantier, ou même avant chantier.
A la date d’aujourd’hui, des échéances électorales étant proches; il n’y a de temps pour aucune conception sérieuse ou cohérente, par conséquent, à la place il y aura des conceptions pour remplir les yeux ou les oreilles des votants.
Cette image est honteuse ces politiciens qui exploitent la misere humaine pour se faire elire