Trois personnes, dont deux dames, parmi lesquelles un agent municipal de la Mairie des Hlm, ont été arrêtées par la Division des investigations criminelles (Dic) samedi dernier et conduites devant le Procureur pour association de malfaiteurs et traite de personnes.
Les multiples articles parus dans la presse écrite, sur le net, les émissions radio et télé n’ont pas dissuadé les convoyeurs et les candidates aux mirages de l’Arabie Saoudite. Surtout si les bonnes dames qui vont dans ce pays, dans l’espoir d’y trouver un bon salaire d’employées de maison sont transformées en esclaves le plus souvent, à cause des conditions de travail et du salaire dérisoire. C’est le cas de L A Shouaï, qui malgré son avantage de comprendre la langue Arabe, a vécu un calvaire. De retour au Sénégal, elle s’est rendue à la Division des investigations criminelles (Dic) pour déposer une plainte contre la convoyeuse N C Guèye, agent municipal à la Mairie des Hlm et A Diouf alias Kamou, domicilié à Pikine.
Dans sa déposition, la plaignante a expliqué que malgré ses réticences, à cause des informations sur les conditions de travail de Sénégalaises en Arabie Saoudite, N C Guèye a réussi à la persuader d’y aller. Elle l’a convaincue qu’entre les mains de son ex-époux basé dans ce pays, elle sera entre de bonnes mains. En dehors de Kamou, P Thiam, qui réside en Arabie Saoudite, jouera sa partition. A lieu des 200 000 Fcfa promis, L A Shouaï n’a encaissé que 150 000 par mois. Elle s’est retrouvée à nettoyer une R+2 avec 4 salons, plusieurs chambres et salles de bain, sans parler du repassage pendant deux interminables mois. Au moment d’aller enfin au lit profiter d’un repos bien mérité, la maîtresse lui fourguait son bébé de six mois pour la nuit. S’il lui arrivait de refuser, L A Shouaï se faisait copieusement tabasser et était privée de nourriture jusqu’à ce qu’elle abdique. Profitant de l’absence des membres de la famille, elle s’est réfugiée à l’ambassade du Sénégal. Son ex-patron a refusé de lui remettre son passeport et elle a été obligée de voyager avec un sauf-conduit. L’employée de la mairie des Hlm a encaissé 50 000 Fcfa de son ex-époux et A Diouf a empoché 40 000. Ils ont reconnu les faits. M Fall, qui a une agence de voyage, déjà arrêté dans une affaire similaire, a reçu 80 000 Fcfa.
La seconde affaire a été portée devant la justice par M R Fall, père de F Fall, encore en Arabie Saoudite qui a fui de son lieu de travail. La convoyeuse B Kane, vivait dans ce pays quand son époux y travaillait comme chauffeur. C’est au cours de son séjour qu’elle a rencontré M Aidara, avec qui elle aurait collaboré. La perquisition effectuée à son domicile a permis de mettre la main sur plusieurs documents de voyage, appartenant à des candidates au voyage. Elle gagnait entre 10 000 et 70 000 par employée de maison et en a fait convoyer neuf.
(Source: L’As)
Quand un peuple n’avait pas mené une guerre contre des étrangers venus pour un commerce d’être humains, il faut s’attendre à ce que les mêmes peuples esclavagistes, Arabes et Européens aient ce comportement à notre égard ! L’Arabe n’a jamais considéré le nègre comme rien d’autre qu’un esclave. D’ailleurs, ce sont les Arabes qui ont commencé le commerce d’être humains. Moi, c’est à l’âge de quarante ans que j’ai compris que l’Arabe ne peut pas considéré le nègre comme un frère, il fait semblant de l’accepter si ce dernier est musulman, et encore. Sur ce constat, je ne suis musulman et Dieu m’a montré le chemin de la vérité par Jésus que les musulmans nomment Insa !