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Intervention militaire en Gambie – Abdoulaye Baldé redoute des « dégâts collatéraux » sur le Sénégal

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L’ancien ministre des Forces armées du Sénégal, Abdoulaye Baldé a estimé, samedi à Kaguitte (Ziguinchor), qu’une intervention militaire en Gambie par la CEDEAO pourrait avoir des « répercussions négatives » sur le Sénégal notamment dans ses parties frontalières que sont le Sine-Saloum et la Casamance.
« Attaquer militairement la Gambie pourrait causer des dégâts collatéraux au Sénégal, non seulement en Casamance mais aussi dans le Sine-Saloum », a prévenu le maire de Ziguinchor.
Abdoulaye Baldé qui s’exprimait en marge d’un meeting à Kaguitte a dit redouter qu’une attaque militaire « pourrait entraîner un flux de réfugiés gambiens vers le Sénégal ».

Kaguitte est l’un des plus grands foyers humains de la commune de Nyassia dans le département de Ziguinchor où plusieurs militants et des cadres politiques ont rallié à l’Union centriste du Sénégal (UCS) du maire de Ziguinchor.
« Non seulement il pourrait y avoir des phénomènes comme les réfugiés mais aussi d’autres dégâts collatéraux parce que la Gambie est dans le Sénégal. Il ne peut pas y avoir un conflit d’ordre militaire en Gambie avec toutes les difficultés que cela implique, sans que le Sénégal ne soit concerné », a poursuivi l’ancien ministre des Forces armées sénégalaises.
Il a appelé les différents acteurs à prôner le dialogue pour parvenir à « raisonner » et « offrir » une porte de sortie à Yahya Jammeh » qui a « quand même développer son pays ».
« Je suis un ancien ministre des Forces armées. Je fais partie d’un corps de défense et de sécurité. C’est pourquoi par principe je ne préconise jamais l’action militaire qui doit être la toute dernière solution », a fait valoir le maire de Ziguinchor.
Au pouvoir depuis le 22 juillet 1994 à l’issue d’un coup d’Etat, Yahya Jammeh refuse de reconnaître le verdict des urnes après avoir pourtant accepté dans un premier temps sa défaite et félicité son challenger, déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante.
Depuis, il est resté sourd aux différents appels de la communauté internationale visant à lui faire entendre raison.
APS

8 Commentaires

  1. Ce ne sont pas des conséquences en Casamance, ou même dans tout le Sénégal, qui devraient pouvoir arrêter les légionnaires à ce moment où ils tiennent, enfin, leur guerre, faute d’avoir des terroristes.

  2. Les journalistes Sénégalais qui devraient informer juste, passe sous silence que c’est le Président de la commission électorale lui-même qui a dit à Yaya Djiameh qu’il y avait des erreurs lors du décompte dans plusieurs bureaux de vote. Pourquoi Yaya devrait-il avoir confiance sur la régularité du reste ? Je pense que le Président sortant a eu raison de recourir à la cour suprême. D’aucun dise que cette cour n’existe pas, or en Gambie la cour suprême n’est pas permanente, elle est mise sur pieds à chaque fois que nécessaire. Cela aussi, les médias Sénégalais ne le disent pas, ils veulent faire croire que Yaya va créer « sa cour » pour s’approprier la victoire ! Que de la désinformation dans cette affaire, et c’est malhonnête !

    • Rappel de cette vérité occultée dans le battage médiatique contre Jammeh.

      rfi-AFRIQUE
      Présidentielle gambienne: le nouveau décompte des voix ne change pas le résultat

      En Gambie, la Commission électorale a rectifié ce mardi matin les résultats de l’élection présidentielle. Adama Barrow reste en tête, mais l’écart avec Yahya Jammeh s’est resserré.

      Moins de 20 000 voix séparent désormais le nouveau président de l’ancien. Adama Barrow obtient 227 000 votes, Yahya Jammeh 208 000. Dans le premier décompte, vendredi, les deux adversaires avaient 50 000 voix d’écart.

      Dans un communiqué publié ce mardi matin, la Commission électorale indique que des erreurs ont été faites au moment de la compilation finale à Banjul, que les résultats venus des régions ne sont pas erronés, et que les trois candidats ont vu leurs scores définitifs modifiés. Au final, la Commission indique que ces erreurs n’ont aucun impact sur le résultat final et qu’Adama Barrow est bien élu président de la République.

      Joint au téléphone, le président de la Commission, Alieu Momar Njei, précise que ces nouveaux résultats ont été validés par les trois candidats à la présidentielle. Ni Adama Barrow, ni Yahya Jammeh n’ont réagi à ce nouveau décompte.

      Les recours sont néanmoins possibles. La Constitution gambienne donne dix jours aux candidats à partir de la proclamation des résultats, donc jusqu’au 12 décembre, pour déposer leurs requêtes au niveau de la Cour suprême.
      Publié le 06-12-2016

  3. Ahh Aboulay Bouldé inconséquent et toi Maimoune le fumier fumiste. Donnez nous des pistes de solutions au lieu de crier qu’il ne faut pas faire ceci ou cela.
    Ah une cour non permanent au gré des humeurs de ce fou.

    Pourquoi on ne dit pas que Yaya avait planifié une fraude grossière et quel celle ci a échoué.
    Et pourquoi Jammeh a-t-il menacé la commission électorale après le 5 décembre pour que celle dise qu’elle s’était trompée sur le décompte et en faveur du chiot de Kanilay .

    Il ne faut écarter aucune solution alternative avec ce fou qui s’est installé au white house à la faveur d’un coup de force.
    Il partira par la force et la pression est un moyen de manifesation de la force .
    Nous ne sommes ni militaire ni psychiatre et devons rester humble ou circonspect devant le cas de ce félon trouillard soi-disant Babili Mansa.
    Il n y a aura jamais aucune intervention contre le peuple frère de Gambie.
    Ce sont les seuls experts qui doivent d’abord orienter l’imperiosité des décisions .
    A l’endroit de El hadj Diouf, avocat, je répète:  » Si le droit était accessible à la raison de l’idiot de kanilay , on l’aurait déjà su  »
    Le Chef de l’Etat du Sénégal est bien le chef des Armées.
    Ce rejeton de Fatu Assombi Bodian n’a eu de cesse de l’invectiver défiant ainsi toutes les règles de bonvoisinage .
    Comme disent nos soeurs et nos frères de GAMBIE :
     » YAYA ASSoMBI HAS TO PACK HIS MèRE GAddOU AND TO GO away ‘
    L’opération Fodé kaba, ce n’était pas en 1980 sous Senghor mais bien sous le Pdt Diouf le 31 Juillet 1981.

  4. Au dela du souhait des vindicatifs , regardons ensemble les consequences
    geostrastegiques d une intervention
    militaire en Gambie .
    Des lors qu il s agit d un pays dit musulman de l Irak de Sadam , de la syrie de Assad , du yemen , de la Lybie
    de Khadafi , du Mali , du Burkina faso … Ce sont les memes causes qui ont
    fait les memes effets :la lutte contre la
    dictature et le chaos islamiste .
    Pourquoi dans ces pays pre cites apres l intervention militaire de la coalition internationale les « islamistes
     » se sont Toujours installes ?
    Veut on nous faire croire que c est le fait du hasard ?
    Non , nous refusons de nous faire embarquer par l aveugement extremiste des forgerons de la geopolitique islamiste .La Gambie etant justement une republique islamiste , l amalgame est vite trouvee et le chaos jihadiste » » .
    Certes, il n est pas un saint mais vu son comportement depuis son revirement :
    notre surprise est que personne n a remarque la relative accalmie a Banjul (pas incidents ou arrestations) a cause de la soif revencharde contre Jammeh .
    Pendant ce temps les forces obscures
    guettent le moindre faux pas des uns et des autres pour Redessiner la carte du malheur islamique qui est beaucoup plus difficile a combattre que Yaya le « dictateur » .
    Sama gayi tellou len , la paix a aussi un prix le depassement ,
    surtout si on veut garder un avenir radieux pour notre pays .
    Vive le Senegal , vive la Gambie

    Que Dieu nous protege !

  5. Au dela du souhait des vindicatifs , regardons ensemble les consequences
    geostrastegiques d une intervention
    militaire en Gambie .
    Des lors qu il s agit d un pays dit musulman de l Irak de Sadam , de la syrie de Assad , du yemen , de la Lybie
    de Khadafi , du Mali , du Burkina faso … Ce sont les memes causes qui ont
    fait les memes effets :la lutte contre la
    dictature et le chaos islamiste .
    Pourquoi dans ces pays pre cites apres l intervention militaire de la coalition internationale les « islamistes
     » se sont Toujours installes ?
    Veut on nous faire croire que c est le fait du hasard ?
    Non , nous refusons de nous faire embarquer par l aveugement extremiste des forgerons de la geopolitique islamiste .La Gambie etant justement une republique islamique , l amalgame est vite trouvee et le chaos jihadiste » » comme soubassement .Les luttes ideologiques
    sont difficiles a eteindre .
    Certes, il n est pas un saint mais vu son comportement depuis son revirement :
    notre surprise est que personne n a remarque la relative accalmie a Banjul (pas incidents ou arrestations) a cause de la soif revencharde contre Jammeh .
    Pendant ce temps les forces obscures
    guettent le moindre faux pas des uns et des autres pour Redessiner la carte du malheur islamiste qui est beaucoup plus difficile a combattre que Yaya le « dictateur » .
    Sama gayi tellou len , la paix a aussi un prix le depassement ,
    surtout si on veut garder un avenir radieux pour notre pays .
    Vive le Senegal , vive la Gambie

    Que Dieu nous protege !

  6. la Guerre des salopards en Gambie va se traduire par une guerre ethnique en Gambie d’abord puis au Sénégal ensuite pour des décennies.
    Aucun habitant de sine saloum ou de la casamance sain d’esprit ne peut raisonnablement vouloir cette guerre de Maky sall. Que le malheur s’abatte sur les belliqueux et leurs familles.
    Qu’Allah épargne les pauvres qui sont programmés pour mourir dans cette connerie et les remplace par les personnes qui souhaite cette guerre et leurs familles… Amine ya Rabbih

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