Les populations donnent un ultimatum de 24 heures aux autorités
Le cauchemar des quartiers, Yeumbeul, Thiaroye est en train de guetter les habitants des parcelles assainies. Leurs habitations noyées dans les eaux stagnantes et nauséabondes, les populations de la localité n’entendent pas continuer à vivre une pareille situation. Et pour que la solution à leur problème soit trouvée, un ultimatum de 24 heures, est donné au maire Moussa Sy et à son équipe afin qu’ils réagissent. Sinon « un mouvement de contestation leur fera entendre raison », ont menacé des habitants.
Les habitants des parcelles assainies crient leur ras le bol, face au mutisme dont font part, selon eux, les autorités. Ceci, suite aux inondations dont ils sont victimes, depuis les fortes averses qui se sont déversées dans la région de Dakar. Ne pouvant plus vivre dans les eaux stagnantes et nauséabondes, ils ont aujourd’hui promis d’acculer les élus et l’administration, afin que ces derniers prennent des mesures.
Lasses d’attendre une aide qui tarde à venir, les populations donnent un ultimatum de 24 h au maire et à son équipe. Une fois ce délai dépassé, « un mouvement de contestation se formera, afin de leur faire entendre raison » a fait savoir les habitants. Et ils promettent ainsi de descendre dans les rues pour montrer leur mécontentement. Pis, ils menacent de bloquer la route, quitte à ce qu’aucune voiture ne puisse passer.Ils disent même être près à y laisser leur peau. Parce que, selon eux, la municipalité reste indifférente devant les difficultés qu’ils vivent. Ceci, malgré les différentes tentatives de joindre les autorités compétentes.
De plus, la peur commence à déboussoler les mères de famille. Qui disent avoir peur pour la sécurité de leurs enfants qui pourraient contracter des maladies avec l’eau devenue verdâtre au fil du temps. Une raison de plus pour que la population de cette localité ne croise pas les bras face au mutisme de ceux qui, disent-ils, « doivent réagir et ne le font pas ».
Ils ont aussi peur de vivre le quotidien des habitants de Yeumbeul, Thiaroye, Guédiawaye, entre autres.
Il y’a de cela cinq ans, la banlieue était dans la même situation. Des années se sont écoulées sans que le mal de ces citoyens soit éradiqué. Des enfants se noient, des familles quittent leurs maisons ou perdent leurs biens et les habitants des Parcelles ne veulent pas en arriver là. Ils comptent faire le nécessaire pour préserver leur bien être.
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