Chères sœurs, chers frères
J’avais envoyé une mission qui a commencé à parcourir le pays et qui me fera le point sur l’état du parti et le niveau d’organisation à la base. Cette mission est de la plus haute importance.
Les premiers échos sont satisfaisants. A la fin et au vu des résultats, je prendrai certaines mesures et vous en informerai.
J’ai suivi le débat politique avec l’audience sur les questions électorales de la coalition Mankoo Wattù Sénégal ainsi que le débat à l’Assemblée nationale sur les lois portant Code électoral et modification de la loi de refonte partielle des listes électorales.
Je pense, en particulier, que le parti et l’opposition ont emporté un grand succès en ramenant à l’Assemblée nationale la loi controversée sur la refonte du Fichier Electoral. C’est la conséquence de la lutte menée avec l’opposition, en termes de manifestations populaires publiques, de lettres et rencontres avec les ambassades qui ont amené ce résultat.
Il est vrai que le parti aurait dû mieux communiquer sur cette victoire. Quand on contraint un gouvernement à ramener, à l’Assemblée, une loi pour laquelle il s’est donné tant de peine, persistant malgré l’opposition populaire et le discrédit, il faut l’expliquer à l’opinion et savourer cette victoire exceptionnelle avec les militants qui en sont les auteurs.
Le projet de loi portant Code électoral viole des principes élémentaires de la démocratie et nous devons maintenir la pression pour obtenir le minimum sine qua non suivant :
– Mise en place d’une autorité consensuelle chargée d’organiser les élections,
– Maintien du nombre de députés à son niveau actuel, y compris un quota pour la diaspora,
– Répartition équitable et non politicienne des sièges de députés de la diaspora entre les partis, les Ongs et les associations, sur la base d’une appréciation consensuelle de leur représentativité.
Le parti a déclaré qu’il saisira le Conseil Constitutionnel sur certains aspects de la loi électorale. Il faut préparer des dossiers solides et communiquer avec l’opinion nationale et internationale.
Je sais aussi que malgré les différentes déclarations de Macky SALL et de certaines autorités, la date des élections législatives n’est pas fixée dans leur schéma. Nos adversaires sont sûrs de les perdre. Aussi, cherchent-ils, en vain, une bonne date pour leur stratégie. Il faut continuer à exiger que les élections se tiennent dans le respect du calendrier républicain mais il ne faut surtout pas nous laisser surprendre car ils peuvent tout aussi bien feindre le souhait du renvoi pour, au dernier moment, maintenir les dates et nous surprendre dans l’impréparation.
Les élections législatives seront un tournant politique majeur. Il faut oser prendre des décisions qui peuvent défaire, dès 2017, le régime de Macky SALL. Le PDS seul est capable de secouer rudement le baobab mais pourra, sûrement, avec de bonnes alliances le terrasser. Je vous demande, par conséquent, de prendre langue avec les partis de l’opposition en vue d’une alliance gagnante basée sur un programme minimum, pour défaire le régime de Macky SALL et le mettre hors d’état de nuire.
Je demande au Coordonnateur Général du PDS de prendre des dispositions, dès maintenant, pour une alliance gagnante de l’opposition et de me rendre compte.
Il est vrai que, conformément à son habitude, le Gouvernement va utiliser les ennemis du dehors – c’est naturel – mais, aussi, ceux de l‘intérieur, tapis et camouflés en notre sein qui vont, sous le prétexte de sauver le parti, d’une prétendue phagocytose des fronts et des alliances, entreprendre une campagne de discrédit et d’insinuations sournoises pour saper le moral des militantes et des militants. Mais ceux-ci, formés à l’école d’une opposition qui s’est forgée le temps d’une génération saura faire face.
Militantes, militants, il est possible de constituer dans notre pays, une coalition gagnante qui préserve les intérêts du parti. Tout autre discours relève d’autres considérations. Je vous demande de vous engager dans cette voie.
Maître Abdoulaye WADE
Législatives 2017 : la recette de Wade
Date:
Décidément les membres du pds sont vraiment irresponsibles. Comment un vieux de presque 100ans,que la population à vomis il y’a de cela 4ans seulement, qui se la coule douce avec sa famille après avoir pille tous nos deniers, puisse rester en France et vous dicter comme des marionnettes? C’est vraiment honteux. Ayez le courage de vous débarrasser de cet utopiste et prenez votre destin en main! La déception sera très lourde: Wade a eu gain de cause: Karim est libre et ne reviendra plus au Sénégal.
Décidément les membres du pds sont vraiment irresponsibles. Comment un vieux de presque 100ans,que la population à vomis il y’a de cela 4ans seulement, qui se la coule douce avec sa famille après avoir pille tous nos deniers, puisse rester en France et vous dicter comme des marionnettes? C’est vraiment honteux. Ayez le courage de vous débarrasser de cet utopiste et prenez votre destin en main! La déception sera très lourde: Wade a eu gain de cause: Karim est libre et ne reviendra plus au Sénégal.
Peut-être un des Anonyme c’est Papa Latyr Diouf USA avec ces 2 mêmes commentaires
« il est possible de constituer dans notre pays une coalition gagnante qui préserve les intérêts du parti. Tout autre discours relève d’autres considérations. » Abalye Wade
Le PDS n’attrait plus pour former une coalition gagnante. Le vieux ne cesse d’affaiblir son parti. Il est temps qu’il se décharge de la gestion à distance du parti et permette l’émergence de nouveaux leaders porteurs de nouveaux projets. On ne peut pas vivre en retraite dorée en Occident et vouloir dicter à ses militants ce qu’ils doivent faire par voie épistolaire. Le combat politique se mène sur le terrain. Ce n’est pas à partir de Versailles ou des Emirats Arabes qu’il faut le mener.
Dans une coalition, chaque parti essaye de préserver ses propres intérêts. Personne n’acceptera d’être lésé au détriment d’autres. On peut jouer au plus fort quand on est membre d’une coalition et au pouvoir comme l’APR avec BBY. Mais, on ne peut pas jouer au plus malin lorsqu’on est un parti d’opposition coalisé avec d’autres partis ayant le même statut. Le PDS souffre actuellement d’un manque de leadership. C’est ce qui explique les velleités de rebellion en son sein. Le syndrome PS ou AFP le guette. Oumar Sarr ne fait pas l’unanimité. C’est un simple gardien du temple en attendant que le « prince » vienne récupérer son héritage au grand dam de ses hommes et femmes qui se sont sacrifiés pour le parti des années durant.