XALIMA NEWS – L’élection de représentativité dans le secteur de l’éducation risque de se dérouler sous haute tension. D’autant qu’hier en conférence de presse, le Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire (CUSEMS) a disqualifié le Ministre Mansour Sy pour organiser ces élections. Abdoulaye Ndoye et ses camarades l’accusent de manœuvres pour les déstabiliser. Ainsi, ils ont annoncé le dépôt du préavis de grève couvrant la période du 18 janvier 2017 au 18 janvier 2018.
Le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles Mansour Sy, est dans le collimateur des syndicalistes du Cusems. Pour son secrétaire général, Abdoulaye Ndoye et ses camarades, Mansour Sy s’est engagé dans une opération de musellement des syndicats et principalement du Cusems. En conséquence, ils indiquent qu’il n’est plus à même d’organiser les élections de représentativité syndicale prévues au mois de mai prochain. « Il cherche à déstabiliser notre organisation syndicale dont le leadership, l’autonomie mais aussi la combativité dérangent. Nous mettons en garde le ministre Mansour Sy comme seul responsable de leurs agissements. Leurs tentatives machiavéliques et manœuvres de déstabilisation resterons vaines », a pétaradé Abdoulaye Ndoye.
Devant cette situation, le Cusems considère que le ministre Mansour Sy est disqualifié pour organiser les élections de représentativité dans le secteur de l’éducation. Très en verve, le sieur Ndoye annonce le dépôt d’un préavis de grève couvrant la période du 18 janvier 2017 au 18 janvier 2018 pour la satisfaction des points comme l’alignement de l’indemnité de logement, la création du corps des administrateurs scolaires et les Parcelles professionnels. « Le Cusems, fidèle à ses valeurs, poursuivra inlassablement sa mission de défendre les intérêts moraux et matériels des enseignants du moyen et du secondaire. Dans ce sens, il réserve le droit de déposer aujourd’hui un préavis de grève pour se donner les moyens légaux de mener sa mission au service des enseignants et du système éducatif en général. Il invite tous les militants et sympathisants à se mobiliser d’ores et déjà à cette fin », tonne-t-il. Il demande au Ministre de respecter ses engagements contenus dans le protocole d’accord signé en 2014 qui sont entre autres : « l’alignement de l’indemnité de logement, passerelles professionnelles, création du corps des administrateurs scolaires, formations diplômantes des professeurs d’économie familiale recrutés avant le bac L », liste-t-il avant d’ajouter : « on a aussi noté des retards récurrents dans le paiement des salaires des contractuels et les redéploiements arbitraires et intempestifs consécutifs au non recrutement de professeurs. Si des efforts sont notés sur d’autres points (validation, paiement des rappels…), leur niveau d’exécution reste très en deçà des attentes des enseignants ».
Par Abdourahmane Diallo (Stagiaire)