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Place du Souvenir, Ca Sodav… : Les acteurs dénoncent la mainmise de Fekke ma ci bolé

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Mardi dernier, lors de la rencontre de précision du Bureau exécutif de l’Association des acteurs de l’industrie musicale (Aim), il a été fait cas de la place importante et du rôle que jouent les proches de l’artiste Youssou Ndour dans le milieu de la Culture. Pour certains acteurs culturels, le mouvement Fekke ma ci bolé s’est accaparé de la gestion de la Culture en plaçant ces lieutenants à des postes clés. Une situation, qu’ils veulent voir changer, pour une meilleure santé du secteur.

De plus en plus, le roi du mbalax, Youssou Ndour, et son mouvement politique, Fekke ma ci bolé, s’attirent les foudres du milieu culturel. Et ce ne sont pas les tirs qui ont manqué lors du point de presse, mardi dernier, de l’Association des acteurs de l’industrie musicale (Aim). C’est Mamadou Guissé, président de l’Observatoire de la musique et des arts (Omart), qui balance le premier ses diatribes. «Youssou Ndour est une personne qui a pris en otage nos autorités politiques, labélisé la culture et l’a cadenassée au détriment de toute une génération. C’est ignoble!», a-t-il affirmé. Les nominations de Youssou Ndour et de certains membres de Fekke ma ci bolé ne remettent pas en cause les accusations formulées par le patron de l’Omart. Youssou Ndour a été en effet nommé ministre de la Culture et du tourisme dans le premier gouvernement du Président Macky Sall après le départ du régime de Wade, avant d’être rétrogradé ministre-conseiller. M. Mou­nirou Sy, numéro 2 du mouvement Fekke ma ci bolé, s’est vu nommer directeur général du Bsda au lendemain de l’élection du Président Macky Sall. Mme Adja Sy Ba, également membre du même mouvement, gère la Place du souvenir. Quant à l’écrivain Racine Senghor, qui a été son conseiller au ministère, il administre le Monument de la renaissance. Et récemment, Mme Ngoné Ndour, la sœur du «Roi» a été portée à la tête du Conseil d’administration de la Sodav.
Mamadou Guissé mentionne d’ailleurs que «l’élection de la présidence du Conseil d’administration (de la Société des droits d’auteur et des droits voisins (Sodav)) est une farce». Pour lui, «Youssou Ndour est à la tête du lobby qui a œuvré à mettre Ngoné Ndour à la tête du Conseil d’administration de la Sodav. Et, le comité de pilotage de la transition entre le Bdsa et la Sodav est un leurre». Son avis, bien de culturels l’avancent depuis des mois en coulisse sans jamais le crier en public. Lui, a franchi le pas, convaincu qu’il porte un combat pour assainir le secteur de la Culture. Comme lui, le journaliste Ibrahima Diassé ne s’était pas empêché d’enfoncer le clou. Et c’est pour déclarer : «Fekke maci bolé est un instrument de chantage et de marchandage politique destiné à servir le plus offrant».

Ngoné Ndour : «Ce n’est qu’un faux débat»

Citée comme une grande bénéficiaire de la position de son frère, Ngoné Ndour pense que «ce n’est qu’un faux débat. Hier c’est Angel Diabang qui a été Pca de la Sodav, aujourd’hui c’est moi. Pourquoi cela pose-t-il problème ? Parce que je suis la sœur d’une célébrité ? Je suis désolée. Youssou Ndour c’est Youssou Ndour et je suis fière d’être sa sœur. Ce n’est pas parce qu’il occupe un poste dans le gouvernement qu’on ne doit pas travailler. I dont care (Ndlr,je m’en fous en anglais) je veux qu’on respecte les gens. Qu’on arrête de me juger parce que je suis la sœur de Youssou Ndour», avait-elle déclaré dans les premiers jours qui ont suivi son élection. Si Ngoné Ndour a pris les devants pour répondre aux interprétations et ou déclarations, Racine Senghor l’administrateur du Monument de la renaissance, n’a jamais voulu réagir à ces polémiques. Il a tout simplement préféré se taire.
A un moment donné, certains acteurs culturels s’étaient plaints d’un accord qu’il aurait passé avec le Fondateur du Groupe Futur médias et qui ne se serait qu’un «deal» pour rapporter de l’argent à Youssou Ndour. Ceux-ci, fustigeait également le fait qu’il travaille pour le compte de Fekke ma ci bolé. Le Quotidien a à maintes reprises cherché à l’interpeller sur cet accord de partenariat liant sa structure à la Tfm et dont le but est officiellement «de rendre le Monument de la renaissance plus attrayant, plus attractif grâce aux activités du Groupe Futurs Médias et du monument» sans plus de détails. Malheureusement, l’administrateur, Racine Senghor n’a à ce jour, ni répondu à nos appels ni aux messages Sms qui lui ont été envoyés afin d’évoquer le sujet.

lequotidien.sn

7 Commentaires

  1. Voici une véritable question qui mérite l’attention des sénégalais intéressés par l’art et la Culture. En s’octroyant un organe de presse, certains ont comme motivation implicite de se constituer en lobby pour régenter la musique (la culture) du Sénégal. Youssou Ndour, avec l’aval du régime en place (ce que lui avait refusé le régime de Wade pour d’autres raisons) s’affiche dans toutes les manifestations sportives (les Lions et la CAN), artistiques (Raser toute tête qui dépasse. Exemple: Titi, Wally Seck, Queebeez, Mbathio, Comba Gawlo (sauf que cette dernière, plus futée, n’est pas tombée ds son escarcelle. Pourvu qu’elle ne soit animée des mêmes intentions). Il y va de la responsabilité des Autorités (Quelle Autorité?) d’organiser la pluralité et le renforcement des institutionsv (AIM …). Bientôt vous verrez la télévision de Youssou Ndour décerner des prix littéraires et autres attributions sur les arts plastiques. Nous ne pouvons pas avoir comme référence musicale le MBALAX. Cette forme folklorique n’aide pas nos jeunes à comprendre les tenants et les aboutissants d’une formation musicale. Depuis Doudou Ndiaye Rose, le Sabar a perdu sa dimension évolutive. Les jeunes qui s’y adonnent ne pensent pas aller se former. Je vous laisse analyser par vos propres moyens (écoute musicale) le parcours musical de Youssou Ndour fait, à mon avis, de redites sans cesse renouvelées accompagnée par une excellente voix certes. Nous vivons dans un pays qui refuse de transmettre sa connaissance aux jeunes. Si nous ne faisons rien, si cet espace est laissé vacant, il sera occupé par les rapaces qui ont compris comme Bolloré et les magnats de la presse ailleurs dans le monde que le premier pouvoir est celui là qui abetti les masses….. LES ORGANES DE PRESSE (Télévision, Radio et autres sites internet)

  2. Qu’il reste votre référence, là n’est pas le problème. Youssou Ndour a une trés belle voix. Youssou Ndour est le roi du Mbalax. Le mbalax est un folklore inaudible CQFD. Je parle de richesse de nos institutions. Je ne savais pas que vous étiez à vous seul « La jeunesse sénégalaise ». Le RAPP n’est pas le Mbalax. Les jeunes sénégalais sont nombreux à préférer cette forme d’expression musicale (Rapp). Si vous êtes un joueur de sabar, je ne peux rien pour vous.

    • Oh que oui mon cher, tu viens de le savoir maintenant! La jeunesse sénégalaise, c’est bien moi!!
      Travaille dur pour notre pays comme je le fais comme tant de jeunes le font sans pour autant se mettre la a critiquer. Car les critiques ne feront pas avancer notre pays, bossons dur c’est mieux et c’est la solution.

  3. Chers « jeunes sénégalais », voulez-vous d’une société sans critique, une société où tout le monde pense, se comporte, croit, mange et écoute la même musique? D’ailleurs, pourquoi cette saillie sur d’autres jeunes (Mbathio, Queenbeez, Wally)? Ah! j’oubliais, ils ne sont pas sénégalais ces Mbathio, Queenbeez, Wally, Titi et tant d’autres qui ont vu leur envol freiné par une « industrie » de la musique sénégalaise. Ils ne sont pas du même bord que ceux qui avaient proposé à Karim Wade de les payer pour bénéficier d’une bonne image auprès des jeunes du Sénégal. Ces mêmes qui, ivres de leur succès se sont crus bénis de Dieu et élus pour diriger le Sénégal. Jeunes du Sénégal, sachez que c’est la pluralité qui vous protègera et qui vous sortira de cette pénombre qui vous fait confondre croyance et fanatisme….. Sachez que des jeunes sénégalais apprennent à argumenter pendant que d’autres jeunes sénégalais arpentent les rues pour gagner leur vie (en écoutant la musique de … Abdou Guitté, Pape Diouf, Titi, Queenbeez, Youssou Ndour, Daara J, Faada Freeddy, etc….) et c’est ainsi que vogue la pirogue (Sunu Gaal). Sachez vivre auprès d’autres jeunes et moins jeunes avec tolérance. Acceptez que ce pays est pluriel (dans ses religions, ses confréries …). Ce n’est pas parce que vous aimez la Musique de untel qu’il viendra vous imposer comment AIMER et VIVRE. Faites votre propre chemin, il y va de la richesse des hommes et femmes de ce pays. Sénégal pluriel: Savet a marqué son but en faisant sa prière (en tant que musulman, j’ai compati avec lui dans cette prière qui nous unissait). La prière de Sadio Mané est allé au fond des coeurs sénégalais de tout bord …. C’est ainsi le Sénégal que nous aimons tous. Gardons-nous d’imposer notre façon de voir pour des raisons mercantiles. D’imposer notre famille devant d’autres, d’imposer son clan … Imposer c’est exclure toute alternative…. Bon! allez voir ailleurs si ceci vous intéresse. Sinon continuez votre chemin. Et surtout n’agressez pas votre voisin qui écoute une autre musique…. je commence à m’épuiser. Je vais aller écouter Maria Bethania.

    • FadiagneS…Ton point de vue est tres pertinent je pense mais ne suis pas tout a fait d’accord a 100%.je ne me retrouve pas,c’est confus,tu parles de tout et de rien en meme temps.Politic,religion,culture,sport tout est melange dans ton analyse du secteur culturel.j’aimerais que tu sois plus objectif et methodique par rapport a ta vision de la chose,ceci est mon modeste point de vue..thank you

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