XALIMA NEWS – Il s’en est fallu de peu. La Gambie a frôlé le pire. Grâce à une médiation des chefs d’Etats de la Mauritanie et de la Guinée Conakry et la pression militaire des troupes de la Cedeao, Yaya Jammeh a finalement quitté le pouvoir. L’ancien président Gambien s’est rendu à Malabo, à bord d’un avion affrété par Alpha Condé, après un escale à Conakry.
Jammeh n’est pas parti les mains vides, et lors de la médiation, il avait formulé un chapelet de doléances que la Cedeao devra étudier, mais, pour le moment, aucune immunité ne lui a été accordée, renseigne L’As.
Alain De Souza, président de la Commission de la Cedeao, qui faisait face à la presse samedi, de révéler: « Elles ne peuvent pas être toutes rejetées et dans la mesure du possible, la Cedeao va essayer de lui assurer une retraite possible. Il a souhaité qu’il n’y ait pas de chasse aux sorcières et que le droit citoyen soit garanti à ceux qui l’ont soutenu. Il a aussi souhaité des garanties pour que ses biens ne soient pas saisis, et aussi le droit de venir quand il veut en Gambie« .
Ainsi, De Souza confie que ces exigences seront étudiées. « Les négociations continuent. Une déclaration a été préparée, mais pas adoptée. Les doléances qu’il a posées, sont à l’étude et seront soumises aux chefs d’Etats, à l’Union africaine et aux Nations-Unies », confie le président de la Commission de la Cedeao.
Cependant, il rappelle qu’il peut y avoir des plaintes contre Yaya Jammeh qui n’est pas à l’abri de poursuites. A cet effet, Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères, s’est voulu clair et n’a pas manqué de révéler à « Reuters » que les dirigeants de la Cedeao n’ont pas accordé d’amnistie à Yaya Jammeh lors des négociations. Selon lui, « Babali Mansa » avait préparé une déclaration qui devait être approuvée par la Cedeao, les Nations-Unies et l’Union africaine.
« Ce texte lui donnait toutes les garanties, en particulier l’impunité, mais personne ne l’a signé. Le président Adama Barrow n’avait pas été mis au courant de ce texte avant sa publication », renseigne Mankeur Ndiaye.
Source: L’As
Et où sont les fanatisés de Macky qui tenaient à nous mettre leur cube bouillon de « leadership du président Macky » dans toutes les sauces ?
Ce sont là les termes de l’accord qui permis d’éviter la guerre entre africains. Hors des médias sous contrôle de Macky Sall, voici la même information en Guinée:
http://guineenews.org/amnestie-totale-accordee-a-yaya-jammeh-la-cedeao-remercie-la-mediation-du-president-alpha-conde/
La même au Niger:
http://www.nigerinter.com/2017/01/resolution-de-la-cedeao-sur-la-gambie/
La même information en Mauritanie:
http://echarghtoday.com/node/4873
La même aux Nations Unies:
https://www.un.org/sg/en/content/note-correspondents/2017-01-21/note-correspondents-joint-declaration-political-situation
La même au Nigéria:
http://articles.onlinenigeria.com/news/8504-the-deal-we-made-before-yahya-jammeh-left-gambia-ecowas-un-au-issue-statement.html
Bref la même information partout dans le monde. Il n’y a que dans la communication de Macky Sall, et au sein de ses fanatisés que l’on rencontre une blessure à ce que les choses se déroulent de cette façon. Ce communiqué, officiel, a remercié tout le monde, en c itant les noms des présidents qui y ont participé, sauf celui de Macky Sall. Juste pour dire à sa communication qu’il y a pas possibilité de tirer, ici, la couverture pour Macky Sall. On aurait dit que la CEDEAO aussi, comme tous les sénégalais, en a marre de voir s’imposer le cube bouillon Macky à toutes les sauces.Encore une leçon des anglophones d’Afrique aux pays africains francophones. C’est dire que s’il n’y a pas de Bolloré à tirer les ficelles, derrière, l’Afrique peut régler ses problèmes sans effusion de sang. Mais tant que les intérêts des Bolloré seront mis en avant, la vendetta sera une règle de gouvernance.