Lors du dernier Conseil des ministres, tenu ce 1er février, le Président Sall a encore tapé sur la table. C’était pour exiger de son Gouvernement des mesures pour remettre en marche l’appareil de radioscopie de l’Hôpital Dantec. Il tient aussi à l’effectivité du Plan national de lutte contre le cancer, qui tue de plus en plus au Sénégal. Pourvu que ce ne soit encore une tempête dans un verre d’eau. Puisque lui qui exige d’autres mesures pour mettre fin aux accidents de la circulation sur nos routes défectueuses a habitué ses compatriotes de décisions sans suite. Ses nouvelles exigences pourraient toujours être comme des coups d’épée sur l’océan, puisqu’il avait juré de « ne protéger personne. Mais, depuis les intouchables fourmillent dans son camp, particulièrement dans les rangs de sa famille. Il avait juré que sa famille ne sera point mêlé au pouvoir. Son frangin, Aliou, est devenu maire de Guédiawaye et Président des maires du Sénégal. Son beau-frère Mansour est maire-ministre, devenu très liquide. Son oncle Thimbo est l’édile de Pikine. Son ministre de la Culture a avoué que c’est la Première dame qui nomme qui elle veut dans le Gouvernement, comme à la tête des sociétés nationales. Il avait aussi « tapé sur la table », pour marteler qu’il va mettre fin à la criminalité devenue galopante. Mais les crimes et braquages continuent de plus bel et partout à travers le Sénégal. Il avait tapé sur la table pour la fin de la mendicité. Mais, talibés, mendiantes, handicapés sont plus que jamais dans les artères de la capitale sénégalaise et devant les feux de signalisation. Il avait tapé, encore, sur la table pour signifier que les marabouts sont de « simples citoyens ». Ce qui est vrai dans une République, même si elle est mal dite. N’empêche, il s’échine pour finir des mosquées et construire des « maisons d’hôtes » au profit de tous les foyers religieux du pays avec l’argent du contribuable ; ceci pendant que les jeunes basculent de plus en plus dans le chômage et que les filles versent dans la déperdition, pour survivre. Dans les hôpitaux ont meurt de plus en plus, malgré la coûteuse médiatisation de « la Couverture maladie universelle », que les Sénégalais tardent à voir. Les structures de santé sont sous-équipées et dans des états lamentables. Il avait juré de respecter l’indépendance de la magistrature. Ce corps est dans tous ses états. La liste de ses coups de poings sur la table est très loin d’être exhaustive. Ses coups ont même fracassé la table. Ce qui pourrait demeurer, puisqu’il est revenu sur la durée de son mandat. Lui qui avait martelé n’en vouloir qu’un seul pour redresser le Sénégal, par une « gouvernance sobre et vertueuse ». Mais depuis son « Plan Sénégal émergent » tarde à prendre forme pour les chefs de ménage, le monde rural et les entrepreneurs nationaux dépréciés et écartés au profit des étrangers, les Français en particulier.
xibar.net
un vrai president satannique, menteur, voleur, nul, lache, traitre….
sénégalaises sénégalais: faites ce que vous avez à faire, si vous trouvez quoi faire bien sûr…
moi, je continue de taper sur la table (elle ne s’ est pas encore brisée; elle est en accacia renforcé)!!!
Hélas, ce n’est pas demain la veille que naîtra au Sénégal un Paul Kagamé, ou un Thomas Sankara, encore moins un Chavez !
Nos liens avec l’ancien colonisateur sont viciés, et la preuve la plus éloquente est l’arrivée en force des sociétés Françaises depuis ces trois dernières années !
Malheureusement, aucun de ceux auraient des chances d’occuper le fauteuil Présidentiel, en 2019 ou après ne présente des garanties pour un changement radical !
L’argent du pétrole et du gaz qui se profile à l’horizon des années 2025 sera capté par des étrangers qui vont investir tout ce qui rapporte au Sénégal
Si ce n’est la France, ce sont les Marocains, les Turcs qui vont nous dominer économiquement, parce que les immeubles, de Dakar appartiendront aux ressortissants de ces deux pays, et les grands projets structurants de notre pays seront pilotés par eux aussi dans les vingt ans à venir.
La seule solution serait qu’il ait dans notre pays une révolution sociale dirigée par de grands patriotes qui auraient une aversion sans faille pour les biens matériels de ce monde en leur faveur et en celle de leurs proches !