Libération a pris connaissance des minutes de la confrontation entre le maire de Dakar Khalifa Sall et Mbaye Touré, le directeur administratif et financier, et Yaya Bodian le chef comptable, écroués pour malversation présumées.
Selon les informations exclusives de libération, le DAF de la ville de Dakar n’a nullement varié dans ses déclarations. Face au maire, Mbaye Touré est resté constant. D’emblée, il a reconnu que les factures, commandes et procès verbaux de réception faisant état d’achat de mil et de riz étaient faux. Se voulant plus précis, il explique que ces documents étaient confectionnés après les décaissements effectués en faveur de l’édile de la capitale pour permettre de justifier les fonds retirés auprès de la perception.
« On faisait comme ça depuis Mamadou Diop », a soutenu Mbaye Touré qui est en poste depuis une vingtaine d’années.
Interpellé sur l’accusation de détournement de fonds, le directeur administratif et financier s’est voulu catégorique : « je ne peux pas détourner des fonds que je n’ai pas encaissés. »
Un proche de Mbaye Touré : « ce qu’on peut lui reprocher aujourd’hui, c’est d’avoir peut-être, fait du faux. Mais ces justificatifs étaient remis au corps compétent depuis plusieurs années. Il le faisait pour régulariser les dépenses mais pas pour détourner. »
Le maire de Dakar n’a pas démenti Mbaye Touré quand il a affirmé qu’il ne pouvait détourner des fonds qui ne lui étaient pas destinés. En effet, Khalifa Sall a reconnu que ce dernier lui remettait intégralement les fonds. Mais lorsque le juge lui a demandé en quelle qualité ces fonds lui étaient remis, surtout par rapport au fait qu’il a déclaré au magistrat que Mbaye Touré était le gérant de la caisse d’avance, Khalifa Sall a affirmé qu’il ne saurait répondre à cette question.
Qui de Yaya Bodian ? Les mêmes sources renseignent qu’il a affirmé que les commandes et autres PV de réception étaient « fabriqués » après décaissement des fonds…
Source: Libération avec Dakaractu
Encore Cheikh Mbacké Guissé, le nouveau mercenaire de la plume de Macky. Mr « Le nom de Macky n’a pas été cité ».
Durant le long processus de diabolisation de Karim Wade lancé par Macky Sall, nous avons vécu les mêmes genres de textes mensongers produits par des Cheikh Mbacké Guissé, des textes titrés « minutes de l’audition », « les bonnes feuilles de l’audition », « révélations lors de l’audition », etc.
Au procès, de Karim, le juge nous a annoncé, au début, que les témoins vont apporter les preuves. Oubliées, les « révélations » des Cheikh Mbacké Guissé.
A la fin du procès, et avant le verdict, l’avocat de l’état, Moussa Félix Sow, nous a servi, en conférence de presse, un « Billahi Wallahi, nous avons les preuves ». Disparues, les « révélations » des Cheikh Mbacké Guissé, les avocats détiennent les preuves qui n’ont pas été révélées durant tout le procès.
Et au moment du verdict, le juge se fonde sur son intime conviction pour condamner. Donc, il trouve inutiles les « révélations » des Cheikh Mbacké Guissé, qui ne sont pas assez flagrantes pour fonder son verdict.
Le jour où les Cheikh Mbacké Guissé comprendront qu’ils ne sont pas lus par des bambins, ils changeront de manière de faire.
m senegal ya k des hipicrites niou balma sii gnimako wara wakh bayilen souniou diape nit guen di sonal niit yii si ay politique moi j suis ici en europe khalifa a come une erreur il doit prouver son inocense khalifa wediwoul ndiegewmakofi la wax nioune senegalais yii nioune nione sathialo sunouy lidear politique yii kouniou diap rek politique la senegal dou dem fen dangena darde beugouniou ligeey kat beugouniou wax katou deug loutakh niou sokhor la beug xam bayilen mr le president il est entrer d travailles macky c le force tranquil bravo presi kounekoul sii yon tekosi yon rek wassalam