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Repartition Des Investitures A La Deputation Entre Partis Membres De Bennoo Bokk Yaakaar Macky, A L’epreuve Du Quota

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A quelques mois des élections législatives, l’heure est aux manœuvres politiques dans la quasi-totalité des partis politiques et/ou coalitions de partis. La coalition présidentielle Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) n’est pas en reste, décidée qu’elle est à garder une majorité confortable au sein de la 13ème législature. Quid, cependant des attentes des uns et des autres par rapport au quota de répartition des sièges au sein de la mouvance présidentielle ? Si, du coté de certains alliés come la Ligue démocratique (Ld), on semble jouer la carte de la prudence avec le porte-parole des Jallarbistes Moussa Sarr, l’Afp par contre pourrait revoir ses ambitions à la hausse, comme l’atteste le député Zator Mbaye. Au même titre que l’Apr qui voudrait que sa massification soit prise en compte, même si par ailleurs la sauvegarde des intérêts des uns et des autres doit prévaloir, selon Cheikh Ndiaye, conseiller municipal apériste à Grand Yoff.

PAPE DIALLO ALIAS ZATOR MBAYE, DEPUTE AFP : «Naturellement, l’Afp pourrait revoir ses ambitions à la hausse»

Nos attentes par rapport à cette législature sont des attentes légitimes conformes à notre poids électoral, conformes à nos aspirations, conformes aussi à notre idéal pour le Sénégal. Je dois vous rappeler que, lors des législatives de 2012, l’Afp a eu un nombre de députés taillé sur mesure par rapport à son poids lors des élections présidentielles de 2012.
Nous ferons tout ce qui est possible pour avoir, dans le cadre de Bennoo Bokk Yaakaar, une stratégie gagnante. Une stratégie concertée qui portera le moins de préjudice possible à la coalition. La coalition Bennoo Bokk Yaakaar est composée de 11 sous-coalitions et plus d’une centaine de partis. Si on répartissait un député par parti, vous verrez que ça ne suffirait pas. Je crois que les uns et les autres sauront raison garder pour atteindre l’objectif d’une liste plurielle, diversifiée, conforme à nos aspirations communes, mais aussi une liste qui nous permettra de gagner.
Puisque vous savez que la 12ième législature est de 150 et nous serons à la 13ième à 165 députés, naturellement l’Afp pourrait revoir ses ambitions à la hausse. Ce qui est conforme à la logique politique. Mais, nous sommes un parti très discipliné. Le travail est en train d’être fait dans les structures du parti dédiées à cette question. Le moment venu, les leaders qui ont la charge de tracer les orientations, le feront. Vous n’avez jamais entendu l’Afp faire dans le chantage ou le syndicalisme politique pour réclamer des postes ou des sinécures. Même si on ne se laisse jamais faire. Notre objectif reste toujours le même : celui d’apporter notre modeste contribution à la construction du Sénégal. Nous avons un leader qui essaie de nous mettre sur cette voie-là.

CHEIKH NDIAYE, CONSEILLER APR A LA MAIRIE DE GRAND YOFF : « Pour la 12ème législature, l’Apr n’était pas majoritaire… Je doute que ce schéma… »

Je tiens d’abord à la qualité de nos représentants. Parce que la 13ième législature sera différente de la 12ième pour plusieurs raisons. L’opposition est en train de s’organiser pour que les grands ténors puissent être présents sur une liste unique. Il faudrait qu’il y ait un répondant. Des gens suffisamment compétents et solides intellectuellement pour faire face aux débats futurs. Ce n’est pas le nombre qui est important. Il y a une très forte attente liée à la qualité des parlementaires pour la 13ième législature. En tant que force au pouvoir, nous devons tenir compte de ces éléments. Deuxièmement, naturellement il y a un quota au plan départemental qui n’a pas été changé. Donc, du point de vue de la départementale, il n’y aura pas de problème. C’est au niveau de la liste nationale où le président va corriger les disfonctionnements à la sous représentation de certains partis au détriment d’autres. De ce point de vue, je pense qu’il y a lieu aussi de revoir le schéma, parce qu’il y a eu des insuffisances qui sont liés à la 12ième législature du point de vue de la représentation.
Le président a eu une équipe extraordinaire. Non seulement il a gardé une coalition pendant 5 ans et pour la 12ième législature, l’Apr n’était pas majoritaire. C’est le Bennoo qui l’est. Je doute que ce schéma puisse être changé. Parce que le président reste attaché à la vie et la survie de cette coalition jusqu’au terme de son mandat. Je pense que de part et d’autre, les gens ont les meilleurs éléments pour arbitrer. Mais, entretemps, l’Alliance pour la République a grandi dans beaucoup de départements. C’est une donne dont il faudrait tenir compte. Mais aussi, que les intérêts des alliés soient sauvegardés. Tout ce qui m’intéresse, c’est qu’on ait une liste homogène qui est représentative des forces alliées et qu’on ait aussi une liste pertinente en raison des profils qui y sont. C’est la crédibilité des listes qui fera que tous les réfractaires puissent être d’accord. Quand la liste n’est pas crédible, vous imaginez les conséquences en termes de vote-sanction… C’est au président de veiller à la nécessité de sauvegarder les intérêts de son parti, les intérêts des partis alliés, et enfin à la nécessité d’une représentation nationale relativement équitable. Je ne doute pas que le président réussira à le faire en 2017.

MOUSSA SARR, PORTE-PAROLE DE LA LD : «Nous allons discuter de nos attentes au sein de la coalition»

Nous allons exprimer nos attentes au niveau de la coalition. Il m’est difficile de dire le nombre de députés qu’on attend. Vraiment, je ne peux pas chiffrer cela. Mais, nous avons des attentes que nous allons exprimer avec nos partenaires. Pour cette 12ième législature, on a eu un quota. On avait 4 investis qui étaient sur la liste. Les deux sont passés. On en avait sur la liste de Dakar, sur la liste de Bakel et sur la liste de Koungueul. Les deux qui étaient à Dakar et à Bakel sont passés. Celui qu’on avait à Koungueul n’est pas passé. On avait aussi un sur la liste nationale, mais il n’est pas passé. Je ne peux pas dire que nous attendons tant de députés. Nous sommes un parti politique. Ce que je peux dire, c’est que nous voulons un jour en tant que parti, avoir la majorité à l’Assemblée nationale. C’est aussi diriger le pays. Maintenant, pour cette année, je ne peux pas avancer le nombre de députés attendus. Nous allons exprimer nos attentes à l’intérieur de la coalition et on va discuter. Je souhaite que les partis qui sont membres de Bby expriment chacun ses attentes et qu’on discute pour voir ce qui est possible. Mon souhait est que tout le monde fasse preuve de responsabilité et de solidarité pour permettre à la coalition d’avoir une liste consensuelle. Comme nous sommes plusieurs partis avec des attentes, chacun ne peut pas voir toutes ses attentes être satisfaites. Je pense que ce sont les listes consensuelles qui permettront de gagner.

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