C’est l’histoire rocambolesque d’un architecte belge installé en RDC. Bruno Michaux a gagné le marché de construction du mausolée qui doit accueillir le corps de l’opposant historique Etienne Tshisekedi qui doit arriver le 12 mai.
Les problèmes de Bruno Michaux ont commencé jeudi 4 mai. Ce jour-là, il a été arrêté par la police criminelle et détenu durant toute une nuit au commissariat provincial de la police nationale. On lui reprochait d’avoir entrepris des travaux de construction du mausolée au siège de l’UDPS sans autorisation.
Une accusation que Bruno Michaux a rejetée au motif qu’il dirige plutôt des travaux d’aménagement des installations sanitaires, en attendant l’autorisation de bâtir qui est généralement délivrée par le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.
Après son élargissement sur intervention de l’ambassade de Belgique, l’architecte fut surpris d’apprendre que des personnes se présentant comme étant de la police étaient allées à son domicile.
Selon Bruno Michaux, ces messieurs ont extorqué à son épouse une importante somme d’argent, plus de trente mille dollars. En réaction, l’architecte s’est adressé à un cabinet d’avocats pour défendre ses intérêts. Lundi, il ne s’est pas présenté à la police criminelle comme on le lui avait demandé, tout simplement parce que la convocation qui lui a été remise porte la date du 8 mai… 2018.
Source: Rfi.fr