XALIMANEWS- L’unité n’est plus à l’ordre du jour chez l’opposition. C’est le moins qu’on puisse constater après les décisions d’envergure de ce lundi. Et les dés sont jetés… Les démocrates ne voteront pas pour le socialiste Khalifa Sall et vice-versa.
Ainsi, le Pds, Aj, Bokk Gis Gis et Tekki, avec une vingtaine d’autres partis et associations, se sont réunis et ont lancé la « coalition gagnante Wattù Senegaal ».
Et, tout comme le Parti démocratique Sénégalais (Pds), Modou Diagne Fada a lui aussi décidé de déposer sa liste pour les élections législatives du 30 juillet prochain avec la coalition « Wattù Senegaal ». « Nous étions disposé à nous ranger derrière Oumar Sarr, candidat du Pds, ou Khalifa Sall. Mais hélas, les choses ne se sont pas déroulées comme nous l’aurions souhaité. Le calendrier républicain nous convie à nous pencher sur les élections législatives. Nous irons à la rencontre des électeurs dans le cadre d’une coalition dénommée « Mànkoo Yessal Senegaal », a-t-il fait savoir.
Qu’en sera t-il alors de Mankoo jusque là tant attendu aux législatives ? Le scénario du moment est parti pour être déroulé : la guerre de « trois » aura donc bien lieu et au soir du 30 juillet, le verdict qui va donner raison à l’un ou l’autre. Mais selon certains observateurs, cet éclatement permet de sauver la face en maintenant toute l’opposition dans la même dynamique, qui est de garder l’approche première de Manko Taxawou Sénégal dans la volonté d’imposer la cohabitation au régime actuel. La Coalition Manko Taxawou Sénégal pourra, ainsi, se retrouver en un seul bloc, une fois à l’Assemblée nationale, c’est-à-dire dans un même groupe parlementaire.
Face à l’opiniâtreté à accéder au pouvoir il y a l’opiniâtreté à conserver le pouvoir. A la différence que l’opiniâtreté à arriver au pouvoir est juste prêté à l’opposition. Oui, ceux qui accuse l’opposition de n’avoir comme soucis que ses intérêts personnels, sans se soucier de ceux du Sénégal, appelle l’opposition dans un piège. On le comprend facilement si l’on raisonne par le contraire. Si l’opposition se décidait à prouver que oui, elle n’est intéressé que par l’intérêt du Sénégal, on lui dira que la preuve est qu’elle renonce à ses ambitions. Tout bénéfice pour l’opiniâtreté à conserver le pouvoir, en face. Oui donc, l’opiniâtreté à accéder au pouvoir (somme toute normale) est prêtée à l’opposition pour la pousser dans le piège. L’opiniâtreté à conserver le pouvoir, elle; elle est vécue, dans la douleur, par les sénégalais. Cette opiniâtreté nous a coûté toutes les années de mensonges, de tortures, de diabolisation, par la sinistre CREI. Elle nous a valu toutes ces années de diabolisation de tout opposant qui se montre dangereux pour le pouvoir de Macky. Elle nous a valu la spoliation totale du Sénégal pour enrichir le dynastie et les pourvoyeurs de légions pour espérer leur soutien au dictateur contre le peuple sénégalais. L’opiniâtreté à conserver le pouvoir est devenu ce que le peuple sénégalais vit dans la douleur, dans sa chair, dans ses entrailles. Le peuple sénégalais souffre depuis 5 ans parce que Macky Sall s’entête à conserver le pouvoir. Il est impossible de ne pas le voir. Ainsi compris, il n’y a pas d’opiniâtreté à accéder au pouvoir, il y a une opiniâtreté à empêcher à Macky Sall de conserver le pouvoir, encore longtemps, une opiniâtreté à écourter le souffrance du peuple sénégalais.
« C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense. » disait Nelson Mandela. Face à Macky Sall, il n’y a pas de possibilité de ne pas afficher une opiniâtreté à le bouter hors de la tête de ce pays, à écourter la souffrance des sénégalais.