XALIMANEWS- Suite à la séparation de certains partis de la coalition « Mankoo taxawu Senegaal », Me El Hadji Amadou Sall dégage la responsabilité du Parti démocratique sénégalais (Pds).
Selon lui, cette coalition mise en place par plusieurs leaders de l’opposition, a volé en éclats faute d’un consensus pour la tête de liste aux Législatives. « Ceux qui ont participé aux rencontres de l’opposition savent que nous ne sommes pas responsables de l’échec des négociations. Nous étions prêts à accepter tous les compromis possibles mais pas au point de nous laisser marcher dessus sur les pieds », a-t-il indiqué.
A l’en croire, toutes les consultations électorales établissent indubitablement qu’ils ont la première force politique du pays. « Nous ne pouvons pas accepter qu’on nous dise : « Nous prenons la tête de liste et c’est non négociable », explique Me Sall dans les colonnes de l’Observateur.
« Rien ne peut justifier cet aveuglement, sauf peut-être la décision déjà prise de ne pas continuer avec nous, ce que certains ont dit clairement dès le départ. Nous n’avons donc rien saboté et n’y avons aucun intérêt », se défend Me Amadou Sall.
Poursuivant le président de la Commission communication et organisations du Pds ajoute que son parti « ne s’est jamais placé dans la perversité de rupture ». Car, « Me Abdoulaye Wade était le parrain de cette unité qui semblait enfin retrouvée et nous n’avions aucun intérêt à ce que son initiative ne soit pas couronnée de succès ».
« Idrissa Seck, Malick Gakou, Cheikh Bamba Dieye et les autres ont des partis importants, mais force est de reconnaître que le Pds pèse plus lourd et constitue le bataillon blindé, l’infanterie, les commandos et logistique de l’opposition », a t-il encore signalé.
Toutefois, Me Sall pense que la rupture avec leurs ex-camarades ne va pas les empêcher de se retrouver quand il s’agit de combattre l’ennemi commun. « Nous sommes ensemble et appliqueront le principe du sage Chinois qui enseigne de marcher, parfois séparément et de frapper ensemble ».