Se mobiliser pour payer la caution du maire de Dakar, Khalifa Sall, afin d’augmenter ses chances d’obtenir la liberté provisoire, tel est l’objectif de ce collectif. Constitués d’experts juristes, de contrôleurs de gestion à la retraite, d’artistes, politiques, entre autres, ces pro-Khalifa ont initié, ce mercredi, une campagne de levée de fonds en vue de rassembler 1,8 milliard de francs Cfa. Ils ont tenu une conférence de presse devant les locaux de la Raddho, alors qu’il était prévu de le faire dans le siège même. Mais Nicolas Ndiaye et Cie ont été interdits d’accès aux locaux. La raison, ils l’ignorent tout bonnement. Toutefois, ils sont déterminés à mener leur combat jusqu’au bout.
1,8 milliard de francs Cfa, c’est la somme que doit payer l’édile de Dakar, poursuivi dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance de la Ville, et qui lui vaut d’être placé en détention provisoire à Rebeuss depuis le 7 mars dernier. Nicolas Ndiaye, expert juriste, Dj Awadi, Élène Tine, Ouza Diallo, l’Église, les Moustarchidines, entre autres sénégalais, ont décidé de se mobiliser afin de récolter cette somme. Chose qui ne semble pas du tout facile, mais Nicola Ndiaye, coordonnateur du collectif, est convaincu de rassembler ce pactole.
Selon lui, les Sénégalais n’aiment pas l’injustice, mais aussi Khalifa compte beaucoup d’amis et sympathisants au Sénégal et à travers le monde. Du beau monde prêt à jouer sa partition.
« Qui peut croire à cette portée contre le maire de se mettre dans la ‘poche’ mensuellement 30 millions?« , se demande le porte-parole du jour. Il poursuit: « le maire de Dakar a toujours clamé, sans jamais avoir été démenti, que les plus hautes autorités de notre pays connaissent mieux que tout le monde les principaux bénéficiaires de ces fonds politiques. C’est dans cette perspective que nous, signataires du présent appel, avons pris l’initiative de joindre nos efforts à ceux déjà en cours pour la libération du maire Khalifa Sall« .
Et par rapport à l’interdiction d’accès dans les locaux de la Raddho, Me Nicolas Ndiaye de confier: « quand nous sommes arrivés, ceux qui sont dans le siège de la Raddho ont refusé que le point de presse se tienne dans lesdits locaux« . Cependant, il dit méconnaître les raisons d’une telle interdiction.
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