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Mbour: Les embouteillages. Un casse-tête.

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La commune de Mbour connaît des embouteillages extraordinaires qui rendent la circulation difficile dans le centre ville et le long de ses artères principales. Le fait a tendance à devenir un véritable casse-tête .Circuler en voiture aux alentours du marché central est synonyme des travaux d’Hercule ou d’un parcours du combattant.

L’avenue Demba Diop traverse la ville de Mbour .Elle relie la Nationale 1 à la départementale menant vers Joal-Fadiouth .A longueur de journée, elle connaît une fréquentation continue de véhicules. Aux heures de pointe suivantes, le spectacle est récurrent. Des embouteillages monstres sont constatés avec des bouchons inimaginables. Le fait est atténué par la mobilité incessante des motards de la police qui assurent l’ordre. Ils dissuadent les conducteurs de faire des fautes de conduite, de mal se comporter, de compliquer davantage la circulation. La Nationale 1, au niveau de son tronçon vers Dakar connaît une fluidité qui jure avec l’intérieur de Mbour.

Les causes des embouteillages sont de l’avis de certaines personnes à chercher dans l’absence d’un plan de circulation de la ville. En plus, elles dénoncent le manque de voies de contournement facilitant l’entrée ou la sortie de Mbour vers Saly-Portudal ou Dakar.

Les problèmes de circulation sont perçus autrement par des habitants de la ville. Ceux ci insistent sur les potentialités économiques et les opportunités offertes pour des achats. Le marché central est devenu un immense souk cantinier.

Le résultat, ses allées adjacentes demeurent des étals de légumes, de poissons et de friperie. La chaussée ou ce qui en reste est disputée avec les charrettes, les pousse-pousse et les taxis clandos. L’accès à la poste est rendue difficile par un mauvais usage de la voie y menant. En plus, il n’est pas rare de voir les gendarmes de la brigade faire la police de la circulation pour la dégager rapidement .

La brigade territoriale de gendarmerie de Mbour est cloîtrée dans ce décor de mobilité difficile. Les grands magasins de la ville ravitaillent tout un arrière pays qui s’élargit de jour en jour. La périphérie a l’allure d’une zone dortoir. Les occupants ne la quittent qu’au petit matin pour la rejoindre à la tombée de la nuit. La commune considérée comme un des pôles de l’informel dans les secteurs au Sénégal attire de nombreux migrants qui ont développé de nouveaux types de moyens de transport de marchandises comme les pousse-pousse et les voitures hippomobiles ou « Langaal ». Ils sont aussi considérés comme des éléments qui perturbent la circulation.

A en croire un technicien des transports routiers, l’équation n’est pas irréductible. Pour lui, la solution est à chercher dans la construction de nouvelles routes, du genre avenue, à deux sens. Car, à son avis certaines conditions sont réunies pour le faire : largeur des rues, des allées de trente mètres très visibles à travers le plan quadrangulaire de Mbour noyauté à partir quartier Escale.

africanglobalnews.com

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