XALIMANEWS-Il s’agit d’une monnaie quasi généralement partagée en Afrique de l’Ouest. Elle est utilisée, ainsi, par le Sénégal, le Niger, la Guinée Bissau, le Bénin, le Burkina Faso, le Togo et le Mali. Plus au centre de l’Afrique, Tchad, Cameroun, Gabon, Congo Brazzaville, Guinée Equatoriale et République Centrafricaine tournent aussi au Franc CFA, mais un Franc CFA différent, qui ne s’échange pas directement avec l’autre.
Ainsi, il y a deux zones Franc CFA. En effet, les billets émis par la BCEAO dont le siège est à Dakar ne circulent pas dans les pays de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale) dont la banque centrale est à Yaoundé. La zone Franc CFA n’a donc rien d’un espace panafricain de coopération.
Ces deux zones ont une même capitale : Francfort. Depuis le Traité de Maastricht, la Banque centrale européenne a hérité du mandat de la Banque centrale française, et est devenue le centre de décision de la politique monétaire de 15 pays africains. Aux 14 pays cités (8 en Afrique de l’ouest et 6 en Afrique centrale) il faut ajouter les Comores puisque le Franc comorien fonctionne sur le même modèle.
En revanche, le Franc rwandais, celui de Djibouti ou de Guinée Conakry, sont des monnaies ne faisant pas partie de ce système étonnant.
Inexplicablement, le Franc CFA est depuis toujours un sujet « peu discuté »
Son histoire nous porte vers l’époque coloniale. Parmi les pays dont la monnaie est le Franc CFA, seules la Guinée équatoriale et la Guinée-Bissau n’ont jamais été des colonies françaises. La Mauritanie et la Guinée-Conakry sont les seuls pays à avoir quitté définitivement le Franc CFA.
Le Togo devait en sortir le 15 janvier 1963. Mais le 13 janvier au matin, le chef de l’Etat et héros de l’indépendance Sylvanius Olympio fut malencontreusement tué par d’anciens Tirailleurs sénégalais ayant combattu pour la France en Indochine et en Algérie, devant le portail de l’ambassade des Etats-Unis.
Ancien député français, le malien Modibo Keita avait sorti son pays du Franc CFA en 1962, pour le Franc malien, imprimé en Tchécoslovaquie. Il fut renversé en 1968, et mort en captivité en 1977, empoisonné. Le Mali est revenu au Franc CFA en 1984.
Le Franc CFA était apparu le 26 décembre 1945. De Gaulle a reproduit en Afrique l’ingénieuse domination monétaire qu’appliquait l’Allemagne nazie aux pays occupés. C’est ce qu’explique un homme admirable, Nicolas Agbohou, économiste à l’université de Versailles.
Les billets du Franc CFA sont toujours imprimés en France (à Chamalières), et les deux banques centrales émettrices sont contrôlées par des pions français en nombre suffisant pour bloquer toute décision dans les conseils d’administration. Ces administrateurs français sont nommés par le ministère des finances français. Idem pour le Franc comorien et la Banque centrale des Comores.
Le Trésor public français conserve aujourd’hui toujours 50% des réserves des pays du CFA. Ces devises situées sur des comptes d’opération « appartiennent » aux Etats Africains mais ceux-là ne peuvent en disposer librement. Hors « Selon le rapport annuel 2012 de la Banque de France, le montant des réserves de cash africain qu’elle sauvegarde est plus élevé que les produits intérieurs bruts individuels de tous les pays de la zone cfa, sauf deux. » rapporte businessweek.com. Une source également citée par ladepechedabidjan.info, le 16 juillet :
Cette année, l’hebdomadaire américain, Businessweek révélait que les pays africains disposaient d’au moins 20 milliards de dollars américain à la Banque de France. Pendant que les pays Africains s’endettent auprès de la France à des taux d’intérêt élevés, elle rémunère les réserves africaines à un taux d’intérêt de 0,75%. Le franc CFA n’est finalement pas au service des économies africaines. Les Africains doivent se rappeler des propos de Joseph Tchundjang POUEMI : « Je crois que nous devrions être capables d’assurer notre Défense, être donc militairement forts. Mais pour cela, il faudrait entretenir et équiper nos armées pour les rendre plus efficaces. Cela implique que nos économies secrètent suffisamment de revenus pour qu’une partie puisse être distraite et affectée à la vie de troupes et à l’achat (ou à la production, pourquoi pas !) du matériel, c’est-à-dire que nos pays devraient accélérer leur croissance économique, donc le rythme d’investissement dans la production des biens et des services. Or investir à bon escient, c’est avant tout disposer de circuits financiers soigneusement organisés, avec à leur tête des banques centrales conduites avec rigueur et rationalité, bref une monnaie bien gérée. Comme tu peux le voir, le cheminement que je viens de faire ne peut être inversé »
ladepechedabidjan.info est proche du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, et considère que ce dernier était un menace pour le Franc CFA, rouage clef de la Françafrique.
Toute histoire est un écheveau compliqué. La monnaie est un attribut de souveraineté. Dans l’analyse des conflits, déclarés ou non, c’est un paramètre à ne jamais omettre.
Avec Agoravox
Tous les pays developpés le sont avec leur monnaie et leurs langues. Noun n’avons ni la langue ni la monnaie!!!! A vous d’en deviner la conclusion. Si le CFA etait independant, nous serions presque en avance de 70 ans!!!!!!
Ce n’est qu’une apparence.Un chercheur économiste ne dirait pas cela.Des ouvrages,des articles et des études critiques abondent et continuent de piluler sur ce lancinant sujet.C’est juste que intellectuels qui en débattent.La classe politique manque de volonté d’amorcer un changement véritable. En a t-on véritablement les moyens, la compétence et la capacité?
Avec des plaisantins du genre Macky Sall à la tête de nos états, on continuera toujours à etre des colonisés. Ces voyous économiques, en plus de nous piller, nous assujettissent à l’ancienne puissance coloniale. Nous avons besoin d’un président foncièrement panafricain style Kagame.
Certes on a les moyens et les compétences,le problème demeure la volonté politique.Je pense qu il n y aura jamais de volonté politique sur ce sujet,on a vu les déstabilisations,les assassinats,que nos anciens dirigeants ont vécu.
La seule solution revient au Peuple Africain.
La lutte doit être transférée vers le peuple par la sensibilisation ,une explication pratique pour une meilleure compréhension des enjeux.Et l arme fatale est le BOYCOTT.
Imaginez que le peuple du Cfa boycotté tout ce qui est français. TOUT.
-Air France vs la concurrence
-Les banques françaises boycottées,les épargnes retirées au profit d autres banques
-Les hôtels et restaurants français boycottes
-Orange boycottée au profit de Tigo,Expresso
-Total boycottée au profit de Elton,Star Oil,les génériques etc
La liste doit être établie et ciblée ,et il est évident que la France et les français Dans ces secteurs ne pourront pas tenir 60 jours.A l échelle africaine çà serait le KO debout.
Les africains doivent cesser d attendre Tout des autres ,la lutte doit être inclusive et déterminée .
WaSalam
Ces institutions UEMOA, avec sa monnaie le CFA (Communauté Financière de l’Afrique) insultes par ce bâtard de niakk, sont les piliers et le ciment du futur Etat fédéral ouest africain qui sera une consolidation de la cedeao. Qui insulte l’UEMOA et le CFA insulte la CEDEAO. LE CFA (Communauté Financière Afrique) EST UNE MONNAIE AFRICAINE.
Et pourquoi ce FRANCAIS nommé KEMI SEBA (qui refuse de brûler ses pièces d’identité FRANCAISES, et d’immoler ses enfants METIS tous des français) SE PERMETTRAIT IL DE VENIR AU SENEGAL NOUS DONNER LES LECONS & ATTITUDES A PRENDRE ? POUR QUELLES LOBBIES CET ACTIVISTE TERRORISTE ECONOMIQUE TRAVAILLE T IL ? INTERPOLE GAGNERAIT A VOIR PLUS CLAIR DANS LE FINANCEMENT DE SON ONG ET DE SES RELATIONS AVEC LE GROUPE TERRORISTE ETAT ISLAMIQUE ET LES PAYS DU GOLFE !!!!!! Je le dis et je le répète CE RAT D EGOUT NOMME KEMI SEBA EST PROBABLEMENT UN TERRORISTE ECONOMIQUE. Son job serait de déstabiliser la zone sahélienne, incluant majoritairement des pays de la zone CFA afin d’y installer le chaos. Et enfin détruire les relations avec la france. FIN DES RELATIONS AVEC LA FRANCE + CHAOS ECONOMCI FINANCIER = CHAMPS PROPICE POUR LE GROUPE MAFIEUX NOMME DAESH