XALIMANEWS – Le temps est venu de donner à l’Afrique la place qu’elle mérite au Conseil de sécurité, et qu’elle réclame dans le Consensus d’Ezulwini, a affirmé, mercredi à New York, le président Macky Sall dans son intervention à la 72e Assemblée générale des Nations unies (19-25 septembre).
« Les transformations positives que nous voulons impulser à la marche du monde ne pourront réussir que dans un élan inclusif et équitable, qui concilie les intérêts de tous », a souligné le chef de l’Etat sénégalais.
Le Consensus d’Ezulwini est le nom donné à la proposition commune africaine sur la réforme des Nations unies, à la 7e Session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine en mars 2005 à Addis-Abeba (Ethiopie) et soumise à l’Assemblée générale. Il s’agit pour l’Afrique d’élargir les membres du Conseil de sécurité des Nations unies à 26, dont 6 nouveaux sièges permanents dotés du droit de veto.
C’est pourquoi, il urge, selon Macky Sall, de « réformer les règles de la gouvernance économique et financière mondiale, y compris par une lutte plus efficace contre l’évasion fiscale, pour contribuer à la mobilisation des ressources internes pour le financement du développement ».
Par ailleurs, le chef de l’Etat sénégalais a appelé « à continuer à avoir foi dans le multilatéralisme » en dépit des incertitudes et des difficultés de notre temps. Cela est d’autant utile, a-t-il estimé, que « les générations avant nous ont eu la sagesse de comprendre que l’isolationnisme et l’état de belligérance sont une voie sans issue ».
Elles ont, sur les décombres de la guerre, édifié les fondements de la paix qui, selon Macky Sall, reste toujours « une oeuvre en construction ».
Source: Aps
Tant que l’Afrique sera représentée par des dirigeants inintelligents et voleurs comme toi, personne ne nous prendra au sérieux. Je doute même que les autres présidents aient écouté ton charabia.