XALIMANEWS- Il s’agit du nouveau code de la presse qui, adopté en juin dernier, ne prend pas en compte les problématiques de fond, selon Madiambal Diagne.
Le patron du groupe Avenir Communication parle, ainsi, de la régulation du marché de la publicité, la question de la concentration dont certains groupes de presse ne font pas attention ainsi que de l’instauration d’un organe de contrôle qui se consacrerait à la vérification de la conformité du nombre de tirage déclaré par organes de presse.
« C’est un rendez-vous manqué. On aurait pu aller plus loin », note t-il en dénonçant le fait que « Des groupes de presse excèdent le nombre de supports dont ils ont droit légalement. Et d’autres groupes qui, en plus, possèdent des agences de communication, des instituts de sondage… ».
Le Président de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) a décrié, par ailleurs, une mauvaise gestion de la presse depuis quelques années. Pour lui, la corporation souffre juste du fait des « mains inexpertes ».
Pour son bilan à la tête de l’UPF, il dit avoir « réussi à donner ses lettres de noblesse à cette institution devenu la plus crédible à travers le monde », non sans évoquer la possibilité d’un troisième mandat à la tête de l’institution. « J’ai bien réussi là-bas », s’est-il félicité en revenant sur les problèmes de gestion, qui a nécessité, dès son arrivée, une levée de fonds avec l’institution qui connaissait, en effet, des problèmes de gestion et avait des déficits.