Le ministre d’Etat ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop et le Chef de la délégation de l’Union européenne au Sénégal, Gilles Hervio ont signé une convention de financement du projet de gestion intégrée des zones côtières, intitulé « Etudes approfondies et actions pratiques de lutte et d’adaptation au changement climatique ». La signature de convention de 4 millions d’euros soit 2,263 milliards de francs Cfa a eu lieu hier mardi 19 octobre dans les locaux du ministère de l’Economie et des Finances.
Le ministère d’Etat ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop et le Chef de la délégation de l’Union européenne au Sénégal, Gilles Hervio ont signé la convention de financement relative au projet de gestion intégrée des Zones côtières, hier mardi 19 octobre dans les locaux du ministère de l’Economie et des Finances. Cette Convention d’un montant de 4 millions d’euros soit 2,263 milliards de francs Cfa est « destinés à renforcer la lutte contre l’érosion côtière qui reste une importante priorité du Sénégal », selon Abdoulaye Diop. Avant d’ajouter que la nature de la contribution met en exergue « l’importance et la diversité de l’appui de l’Union Européenne déjà évoquées, mais également une disponibilité à l’égard du Sénégal qui fait partie des 15 pays pilotes bénéficiaires de l’initiative Global Climate change alliance ».
Le ministre d’Etat ministre de l’Economie et des Finances a informé que pour le Sénégal, « ce financement contribue à la mise en œuvre de priorités nationales reconnues à travers le Plan national d’adaptation (Pana) qui désigne les zones côtières qui s’étendent sur 700 km comme zones de vulnérabilité ». Abdoulaye Diop a par ailleurs rappelé que le financement permettra de réaliser « une étude destinée à pallier aux insuffisances actuelles puisqu’elle permettra une collecte de données Système d’information géographique (Sig) hydrodynamique côtière, la création d’une base de données et le renforcement du cadre institutionnel et législatif ».
Selon toujours le ministre d’Etat, des mesures concrètes de protection sur la base de priorités nationales sont déjà définies, à savoir, « d’une part la construction d’une digue de protection de 730 m dans la zone de Thiawlène à Rufisque et d’autre part la réalisation d’une étude d’impact environnemental de la future carrière de sable marin ». Des actions essentielles et urgentes dont la mise en œuvre ne devrait connaître aucun retard, qui seront complétées « par une sensibilisation des populations et des acteurs », a renseigné Abdoulaye Diop. Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, a tenu à rappeler les dommages causés par l’avancée de la mer dans certaines localités comme Rufisque. La question de l’extraction du sable marin revient aussi très souvent au devant de l’actualité du fait de son impact négatif qui ne cesse de s’amplifier. C’est la raison pour laquelle, « le Sénégal n’a pas d’autre choix que de s’attaquer à ces défis qui ne sont pas simples et requièrent le soutien de tous ».
C’est pourquoi la gestion des zones côtières « doit en effet être l’affaire de tous, décideurs ou usagers, autorités nationales ou collectivités locales », a précisé le Chef de la délégation de l’Union européenne au Sénégal, Gilles Hervio. Il a déclaré que la contribution de la Commission européenne devrait permettre « l’élaboration d’un plan de gestion intégrée des zones côtières couvrant tout le littorale ». Le programme a pour vocation d’accompagner « le gouvernement du Sénégal dans sa politique d’adaptation au changement climatique dans les zones côtières du Sénégal », a annoncé Gilles Hervio.
Pour rappel, ce programme rentre dans le cadre de l’initiative européenne « Alliance globale contre le changement climatique » lancée en 2008.
sudonline.sn
rien qque des mensonges…………le pays traverse………….le desert…………..tout est faux…………………….